Au bord des larmes, il y a le chagrin matin qui suinte,
et mord la plaie difforme non fermée,
sans cicatrice de paix à la plainte suée,
et continue de pus sans suture pour étreindre,
au remugle qui perce la peau d'un passé perdu refrain sans faim.
Au bord des larmes, il y a les armes martelées qui expurgent,
et débordent d'un regard hagard de mémoire obstruée,
sans repères à l'obscur convenu de nocturne nuancée,
et écoutée l'oreille penchée sans clavier cru,
au refuge de mots de sciure.
Au bord des larmes, il y a la souffrance défiance qui enfante,
et met au monde des mots lourds et salés,
sans silence à la délivrance au malmené,
et à la médisance des différences,
simples réflexes de cruautés à la crève d'indifférence.