Plafond d'or,
Une nuit d'été sans sommeil,
Je m'allongeais pour voir le ciel.
Chariot, ours, et constellation,
Etaient devenu ma maison.
J'y entrais sans frapper,
Encore émerveillé que l'on m'y ait accepté.
Sans bruit, je me faufilais, pour participer au défilé.
Une à une elles avançaient, afin que je puisse les admirer.
Soudain le ciel s'illumina,
Des dizaines de fils traversèrent le ciel, pour disparaître à l'horizon.
Elles étaient entrées et sorties du plafond de ma maison.
Les grandes dames ne portèrent pas d'importance,
A ces girondes qui venaient faire quelques pas de danse.
Le défilé continua,
Mais cette fois il fut dérangé par une fille, sûrement esseulée,
Qui étirait sa chevelure, comme la crinière d'un cheval dans le vent.
Rapidement mais sans à-coup,
Elle fit son tour d'un coup,
Pour plonger dans un nuage,
Qui avait perdu son orage.
La lumière revint, quand l'astre divin alluma le ciel,
De milliers de chandelles. empourprant l'horizon,
Repeignirent mon plafond en rouge, puis en bleu,
Cachant les derniers petits yeux.
Rejoignant ma demeure,
Il faudra que j'attende l'heure,
Cette heure où le soleil me dira bonsoir,
Et, où je pourrais dire bonne nuit à mes étoiles,
Sauf si de gros nuages noirs,
M'empêchent de les voir.
LM 17/02/2004