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michel à franquevaux

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#401533 Si pâle ?

Posté par michel à franquevaux - 21 octobre 2024 - 04:23

 I

 

Si pâle tu cherches je te dis l’horizon tu penses lointain je ne sais nous veillons nous le savons pour y être encore pour ces choses les feuilles au figuier les oiseaux le reste de ceux qui volent tu y penses en imaginant ceci

 

Et ce qui nous revient de graines et de fleurs tu suis l’insecte tu traces mon cœur toujours ici toujours fidèle tu penses à la hauteur des arbres les uns vers le ciel la tête toute au soleil nous y allons : nous en reviendrons calmés

 

Déposées les heures sans rupture tu reviens tu vois ce qui te reste de frères et d’animaux les insectes sur la peau les chiens pour courir et défaire la trace j’y viens j’en viens j’en reviendrai nous rejoindrons la force et les branches

 

 II

 

Aux calmes jours des clous plantés une dentelle tu voiles ta peau d’encre et de clous plantés entre les lignes tu signes les courants tu vois les amazones sirènes et recluses d’une île pour l’autre d’un retour qui est espéré un clouté

 

Une génération tu en reviens je te dis le mot dans la bouche articule apprend concède nous sommes descendus tu vois le haut des armoires le linge les armes écussons et bannières nous passerons d’un état vers l’autre dans l’un

 

Ce délice d’une rupture espérée tu te cherches tu comprends je suis celui qui veille vous allez vers des fronts obstinés vous venez du profond si je vois tu consens nous sommes à attendre il y avait des fils à détendre une chose vue

 

 III

 

Pour comprendre je te tiens tu consommes nous allons d’une rumeur vers l’autre de choses sensibles à celles ignorées depuis le temps pour se comprendre je te dis tu me vaux nous allons le pied ferme tout nous y serait

 

Droits nous butons sur l’idée le temps viendra les nuages s’ouvriront nous serons ici à tenir encore toujours bien lourds bien ternes les pages ouvertes des livres oubliés je tourne tu comprends nous n’allons pas la même nuit : va

 

De place en place tu portes les dents les cheveux l’odeur des cheveux dénoués du calme sans rencontre je te tiens tu me vois nous irons un peu plus loin nous serons sur la meilleure route la tête au-dessus des nuages

 

IV

 

Mêlées les phrases incessantes je suis au commencement tu tiens les branches tu vois le ciel tu contournes les oiseaux je le veux nous sommes en attente l’hiver a cessé oh nous sommes dans la lumière du temps d’avant

 

A l’heure où les cours s’arrêtent ne viennent qu’oiseaux perdus enfants précoces tu te retournes vers ce qui vient du plus lointain nous sommes bien au-delà des mers où la vie et l’amour dépassent les apparences : un soir unis

 

Aux autres nous sommes ici tout revient bien peu de choses sans savoir compter le reste ou recompter une ombre passe je dois je tiens tu commences aux écorces aux pensées affaiblies je commence : ici finissons

 

 V

 

D’un reste de verdure sur ce banc nous étions pour changer les regards pour commencer à dire les heures ajustées les différences petites fleurs cachées petits sourires ardeurs lucides propositions encore : comme on avale de l’eau

 

Comme on boit l’air je lis tout cela entre tes paroles nous sommes la barbe des premiers jours des instants de délice tu comptes sur tes doigts nous sommes à rendre tu t’en remettrai à l’ordonnance une raison plus pour nous

 

Où nous enlevons les feuilles les toits je suis un flot sans interruption nous allons l’une à l’autre les yeux ouverts la main au cou tout ici nous dérobe nous n’allons pas mieux nous restons je ne commande rien tu absorbes agité

21 octobre 2024.

 




#401388 à la croisée

Posté par michel à franquevaux - 02 octobre 2024 - 06:01

Pour ce qui nous rassemble entendre et croire-je te tiens tu avances nous sommes à la croisée un premier pas Hécate vers la Lune je te donne tu comprends ici les cœurs battent entendrons nous le reste-tu rêves : à tout ici

 

Oh je demeure nous avancerons-tu tiens un fil tu comprends nous le tirons pour le retour nous avançons calmes je te tiens je te veux nous allons pierres à la croisée pour fendre des miroirs-œil du cœur et je te vois : tiens-tu là-bas

 

De proche à plus lointain nous avançons à la croisée à la Lune aux lointains nous y allons je le vois nous effleurons entendons tournons et du clair à l’obscur d’un seul geste je te pose à cette pierre avant d’aller loin : présentés

01 octobre 2024.

 

 




#400990 À dire :

Posté par michel à franquevaux - 11 août 2024 - 10:57

Mais pourquoi tiens-tu le silence tu restes nous demeurons assis sur l’herbe

tout sèche j’espère ce que tu veux derrière et devant les mensonges tu dis à

qui tu veux reprend les feuilles une à une qu’elle idée un bouquet de feuilles

 

Sèche les pleurs sur tes épaules tu es encore bien trop grand nous cherchons

à voir nous entendions nous disions le bien nous venions je quitte ce terrain

je trouve le courage des fleurs et des fruits : alors des branches en silence

 

Mais des feuilles sèches le linge au soleil les pinces sur le fil la ligne détendue

le sol est sombre que cherchons-nous nous arrivons à pied le soleil aux

épaules le calme pour toujours je cherche à te dire : au soleil vivons encore

 

10 août 2024.




#400708 Ne t'inquiète pas

Posté par michel à franquevaux - 16 juin 2024 - 09:12

Et oui Babeth tu n'es pas seule




#400706 Actualités dans la poche : folies françoises

Posté par michel à franquevaux - 16 juin 2024 - 07:27

Bon il y a à dire n’ayez pas peur : la peur n’éloigne pas le danger je me rassure disant nous sommes dans la partie opérette du spectacle l’histoire de la Castafiore et du Général Alcatraz et puis il y a à dire réjouissons-nous :

 

Le monde est une histoire pleine de bruit et de fureur nous en avons notre petite part puis tutto e burla burla F. Hollande revient N. Valleau Belkacem s’est fait refaire le nez à Paris des gens défilent sur toucher la lune ne me fait pas peur

 

L’histoire de bruit et de fureur : nous sommes sur des barricades en carton-pâte il est là bien planté si nous allons de Charybde en Scylla je regarde je tiens ferme le canyon vers les étoiles vers les folies françoises

 

15 juin 2024




#399410 (chantons ce qui reste et de force et d’envie)

Posté par michel à franquevaux - 12 décembre 2023 - 07:56

Comment, Saint Jean te trouves-tu, je reviens, je retrouve d’ombres et de chansons, le trouvé, en éclats et sauterelles, nourriture et régal, sauté de sable et de dattiers, sur le dos et sur le dos, et pour fin tout au sable se retrouve, et tant de fois, et tant, et tant, qu’à la fin se touche, toute chose au sable tourne et retourne, de loin en loin, de cœur à cœur, d’ombres, de joies les gouttes toutes retombent, je suis, je suis, sur ce point, sur ce départ, et entre moi, et entre soi, sur le dos au pied des dattes, tu reviens,

 

(chantons ce qui reste et de force et d’envie)

 

Le désir oublié, la vie en abondance, nous sommes, nous sommes et seuls et présents, au pied des arbres, tout tourne et tu revois : fines sauterelles et régal, les gens meilleurs, entre les chèvres et les gazelles, les jambes longues, tu tournes au vent, tu tournes au clair, en abondance, en retenue, je file et tu retournes, y sommes-nous encore, y sommes-nous souvent, de clair en clair, cœur de gazelle, antilope éphémère, plante le pied en grâce, sans absence, sans retenue, file et refile animal effrayé, moissonné, moissonneur, moissonnant, de rires et de choses étranges au sol, au sable : l’oubli et le repos, tu sers et tu commandes, tu suis et tu reviens, il passe devant toi, il tourne et te murmure : nourris mon troupeau, tourne et retourne, la vie en abondance, la lumière et le grain, tout a germé, tout a pris, il revient sous son ricin, monté sur son érable, prenant et rendant, il ferme loin, il ferme encore les yeux, la bouche, ce qui commande, ce qui contourne, de cris et de larmes tu tournes et tu tiens les yeux au sable, les grains basculent, en attendant, en comprenant, de loin en rires, et ferveur contrainte, la vie dans la lumière, le souffle qui va, nous sommes au détour, nous sommes au-devant, de proche en proche, le soleil tourne, 

 

(chantons ce qui reste et de force et d’envie)

 

Encore Saint Jean tu te trouves, si propre et bousculé, du fleuve à la rive, les pieds, le vent, fermement, tendrement, l’eau coule et tout du ciel ruisselle, je te tiens, tu reprends, en sommes-nous capables, tu chantes bien l’épi fauché, le fer et l’osier, pains et paniers, et mains sur le surface, au loin, au bout, sans savoir, il te reste à suivre, tu es, suivant et commençant, et mené, et parti, sans savoir, un peu de gloire entre les dents, l’éclat, le temps, le cœur et le penchant, nous sommes, nous sommes au détour, et de rives en rives, le sable, sur ce point, Saint Jean sur ce départ.

 

24 juin 2023.

 




#399374 (tu songes fort Hécate tu consens je soupire).

Posté par michel à franquevaux - 05 décembre 2023 - 01:33

Il y est il y tient il ouvre la porte l’air circule chaud puissant entre les bras l’air ruisselle semant reprenant tout sonne se disperse lourd obscur finalement sans crier sans dire prenant ce qui reste de temps l’innocence en partage

 

assoiffé tu arroses d’eau le ruisseau courant prenant le reste des éclaboussures tu es heureux d’y mêler des boucles escarpins le cuir contre la joue escargots au pourrissoir tout ici périrait tout ici finirait tu enlèves les conditions périr finir au-devant au plus loin se comportant dentelles en avance

 

le cercle les passions les décisions prises orages tourments les décisions prises de l’eau des cailloux à la surface monde en éclats forteresses abandonnées de tourments en rafales l’obsession les cailloux à la surface en avant les pieds le regard tout tourne

 

ploie le vent les rafales la pluie l’ambition une paire une devant un écho la rive je charme je promets je grandis j’espère tout petit oiseau tout petit enfant qui a une grosse tête

 

des frissons la joie le froid parti la vie en avance tu renseignes les jours heureux un croisement la lune le chemin,

(tu songes fort Hécate tu consens je soupire),

 

De rêves en cailloux de moitié en quart le précipice à la barrière le cœur retentit les boucles précises le lien la vie ce qui reste de lumière le grand précipité de fleurs en fleurs insectes chansons animaux imprécis gouttes en aventure silence certitude

 

tu te poses ici à la croisée espérant l’éternité éternellement éternellement nous le dire en faire encore accroire le calme le repos la glace le feu les illusions la vie sans cesse la lumière la vie tu cherches chacun trouve

 

sensibles pensifs animaux à rendre reprendre chèvres choux ficelles tout tient ici la toile chanson naïve l’histoire te laisseras-tu mourir pauvre hère pauvre diable troisième dernier larron je croyais être en paradis silence réflexion je tourne tu admires

 

l’eau déborde des nuages tout est ici tendu balancé tout tiendrait-il l’équilibre la vie sans attache le calme le repos éternellement en avance éternellement recommencer y croire tout comprendre je suis ici je tiens debout je renverse

 

toi ici ou ailleurs tête penchée en avant le corps incliné tu cherches tu trouves voix éternelle ce qui revient de ton image corps au repos,

 

 (tu songes fort Hécate tu consens je soupire),

 

Il y est il y tient il ouvre la porte l’air circule chaud puissant entre les bras la pitié le calme le charme ce qui reste de splendeur une avance l’enthousiasme il ignore le paysage ne voit pas encore les sentiments fraîcheur espérance tu te retiens tu commandes aux étoiles astres perdus

 

 (tu songes fort Hécate tu consens je soupire),

 

Et dire redire un pas de plus en avance.

 

22 juin 2023.

 




#399328 (otages)

Posté par michel à franquevaux - 23 novembre 2023 - 07:06

tintent :

 

" et la vie était la lumière des hommes "




#399265 (et Orphée va, et tout revient)

Posté par michel à franquevaux - 14 novembre 2023 - 02:41

Un monde en dépend, le reste est oublié, dormais-tu cette nuit, et fronce, et tire, paupières et sourcils, tu retournes et comprends, il te reste une nuit entière à faire et à tenter, un nombre et rien pour oublier, tire, tire sur la paupière, tu deviens, il te comprend, je tourne et tu abîmes, oh, plonger, oh, descendre,
 

(et Orphée va, et tout revient)

 

Et bois, et forêts, et vallons, tu tournes la tête, front dépouillé, il reste la paupière et ce qui dit, et ce qui entend, les parfums et les narines, à frissonner, à dire, je lance et tu reviens en boucle, on lit, on lit, et la main tremble, à comprendre, rien n’est rien, et tout est plus, on lit et on retourne entre deux pierres, restent les yeux verts et le silence, serpent et sirène devant ce qui est devant, ce qui fut, et tu oses, tu oses, allons, ce qui sera, qui est, qui fut, et qui sera, mots pour mots et images, images en creux, ce qui te reste de certitude, descend, descend, et tourne, il te reste à inventer, descente et tracas, tu trouves et tu comprends, ils y sont, ils te poussent, et revenant, et cherchant, loin, revenant de ce royaume, mains ouvertes, cœur entrainé, et images, sur le route je tourne, et tu comprends, il te reste, d’un frisson et d’un espoir, tu tires la paupière, au-devant, en absence, 

 

(et Orphée va, et tout revient)

 

Pour régler, pour comprendre, pour soutenir les mains, et le cœur, et les yeux, en avant, dans un labyrinthe, les yeux ouverts, la bouche certaine, les doigts comptent les pas, et à dix, dix, tout recommence, un pas pour l’autre, des vagues et des bonds, des lames et du fond, en dire, en faire ce qu’il convient de sentiment, de gloire et d’humeur, à l’ombre, au-devant, au clair, pour tout entendre, tu accumules et tu reprends, un doigt, un doigt, et chaque dix, tout recommence,

 

(et Orphée va, et tout revient)

 

Il y est, il tire, il reprend, les paupières, les sourcils, ce qui compte et s’impose, le calme, le repos, le pas des animaux, il te faut dire et encore ton cortège, et tout ici me verra sur ces pas retourner, en avance, en envie, cœur utile, le silence te tient, sous les branches, entre les arbres, ces rochers et ces fronts, tu calmes, feuilles emmêlées, rayons traçant et le pied sur la mousse, il est en évidence, il tourne et tu comprends, le reste à dire, la clarté, le silence, et la chaleur qui règne, un monde en construction, des évidences simples et sûres, des rochers, des vallons, il te reste encore, et encore, à voir et à dire, la vie inventée, les fleurs senties et oubliées, papiers froissés, pétales simples, en transparences, du calme pour le jour qui reste, tu reviens, enfer oublié et n’oublie pas, ne te retourne pas, 

 

(et Orphée va, et tout revient)

 

Un monde en dépend, le reste est oublié, dormais-tu cette nuit, et fronce, et tire paupières et sourcils.     

                                                                  
27 mai 2023.



#399234 Petit matin.

Posté par michel à franquevaux - 10 novembre 2023 - 10:46

Je vole et justement,

séquences aveugles,

oh oui, 

étendu, les jambes au soleil,

lézard, plus de confort, on en fait moins, et aussi plus,

beaucoup plus de lumière, on y voit mieux, plus loin, plus clair,

le monde aussi est étendu.

 

Quelle histoire lézard ou serpent, on tourne en rond.

 

À la lumière on y voit mieux, bien mieux,

mais à l'obscurité, on entend mieux, bien mieux et on écoute,

alors, y voir, entendre, tu es dans l'impasse, reptile.

 

18 mai 2023.

 




#399147 (ô braise sous les cendres)

Posté par michel à franquevaux - 21 octobre 2023 - 04:14

(ô braise sous les cendres)

 

Sans perdre, sans changer, groupes et grains, rentrés et déportés, de la soie dans la main, sur les reins, tu te tiens et tu donnes, le plaisir, l’absence, convictions et convenances, tu en serais à la première perception, les ambitions et les gouffres, amers et perdus, ambitions et orgueil, poutres à rectifier, dans la forêt tout brûle, je te tiens et tu vois, je te tiens et tu m’entends,

 

(ô braise sous les cendres)

 

Tu réclames, je dois et porter et tendre les bras, et les paniers, les muscles déliés, tout monte et tu te sers, les yeux, les larmes et le cœur, tu reviens et tu enjambes les phrases et les titres, un socle pour la soif, un roc et sa lenteur, tu restes et ne bouges, et je te dois, et je te tends des fleurs et des flammes, une saison, un chapitre, des yeux pour espérer, du grain et des épices, un toit pour le désir, des aveux pour l’éternité, entends, vois et recommande, accepte, il te faut, sans épines, sans futur, plumes et cahiers, ce qui reste, où sont les mots, où sont les phrases, les cœurs enveloppés et graciles, construits et percés, tu affectes et tu dois d’un regard, d’un sourire être le bienveillant, être celui qui voit, celui qui entends pour ceux qui recommencent, je te tiens et tu me vois, je marche sur la route, au noir de l’asphalte, arbres égarés, je te vois et tu condamnes,

 

(ô braise sous les cendres)

 

Les feuilles aux erreurs, les liens pour les chapitres, la confusion, oiseaux qui chantez bien, rires sous les branches, je te dois et tu signes un remord pour longtemps, tu cherches et je vois les oiseaux égarés entre les branches, un vol, un vol, de petits points sous les nuages, entre les cieux et les herbes, on se repose, on entend, je cherche et tu trouves des heures arrêtées, des pierres à jeter, des griffes dans le bois, une erreur et surtout les circonstances, je te donne et tu viens, de ce qui reste tu te prives, le temps va, tout revient, impénétrable et sans conséquence, entre l’adoration et le réconfort, je te ruine et tu agaces,

 

(ô braise sous les cendres)

 

Un regret et des joies, des rires perdus, allons, allons et tirons sur les cordes.

25 avril 2023.

 




#399005 (enclos)

Posté par michel à franquevaux - 03 octobre 2023 - 11:34

"Car mon coeur est rouge"

 

Folco de Baroncelli

 


#398922 (quand donc, jusques à quand)

Posté par michel à franquevaux - 24 septembre 2023 - 08:54

(quand donc, jusques à quand)

 

Du rêve, au plus profond, tu tournes et gambades, jambes ployées, corps à l’assaut, aux franges, au soleil, dans quelle partie du monde, quels confins où pourrait finir la terre, tout aux cieux accordés, dans la vertu, tu restes ici, attaché au-devant, au dehors, déporté, tu condamnes, tout est à supposer,

 

(quand donc, jusques à quand)

 

D’un autre bien, de biens d’autres aventures, tu oublies ici les bois et les vallons, collines tourmentées, fleurs jaunes, ajoncs, cytises et séneçons, de tant d’épines, une colère, tout ici commence, les yeux à entrouvrir, les éclats à supporter, je te retiens, tu examines, il reste à compter et peser les larmes, un temps à venir, un temps à combler, les yeux ouverts, les larmes une à une, du trouble, du repos, des histoires à merci, y aurait-il la grâce, y aurait-il un souvenir, les yeux entrouverts, histoire composée, l’action en attente, je te retiens, tu finis par oublier, un reste grave et clair, les ténèbres si lourdes, la vie amère, la vérité, tout te tient, la vertu, le paradis, l’oubli, les visages, choses mêlées, choses à revoir, tout te reprends, tu espères encore, la vie errante, les oreilles aveugles, oh, y voir encore et oublier à nouveau, je te retiens, tu mêles tes larmes, aux fardeaux, étrangement tout respire, sur le front, sous les yeux le charme, tu te reposes, je t’oublie, y sommes-nous encore, 

 

(quand donc, jusques à quand)

 

Comme pour oublier le bruit et la fureur, idiot sans charme, un poids insurmontable, je te retiens, tu forces le pas et le trait, d’une figure l’explication, entrevoir, raisonner, comprendre, achever, je te dois, tu m’entends, je murmure, tu clames,  depuis loin, fermement, du plus profond, l’oubli s’en vient, tu es à un point de l’éternité, tu figures, je sonne, métal brouillé, clair moment, printemps et abandon, fleurs et poussières, je te dois, tu me façonnes, nous sommes au-devant, j’entends le trépas, tressaillant, la montagne abandonne, le vent vient de loin, tu respires, j’ouvre un œil sur une larme, un flot sur un regret, campagne perdue, histoire aveugle, poison dans la poitrine, le calme à oublier, il te revient, il te condamne, depuis lors, pour un matin, pour une source, tu enjambes ce reste de pont, ce reste de plume, le calme des serpents, la vie abandonnée, tout ici le murmure, une heure, une heure à peine, et tout revient,

 

(quand donc, jusques à quand)

 

25 mars 2023.

 




#398921 (un croisement et des étoiles)

Posté par michel à franquevaux - 24 septembre 2023 - 08:52

En effet la pierre extraite chaque jour, formée en suite,  pour un mur et plus tard un monument, ou autrement dit les mots assemblés pour une œuvre en trois dimensions.




#398897 (un croisement et des étoiles)

Posté par michel à franquevaux - 20 septembre 2023 - 11:32

Hattie, je voulais dire que chaque jour "je dis, je forme" le même paysage, et je vous rejoins, tel qu’il est : choisi, traité, caractérisé, expérimenté, filé, apposé, frôlé, confiné, lié, relié, côtoyé, échappé, libéré, plus tout ce que nous n'imaginons pas !