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Kuronuma

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Hors-ligne Dernière activité : août 12 2015 05:45

#299562 Saut

Posté par Kuronuma - 01 mai 2015 - 06:44

Tu étais si beau !

Le poil ronflant

Au bord d'un soleil à demi-caché...!

Toujours majestueux

Le pas doux et charmant.

 

Tu t'allongeais sur mon coeur

Un peu démonté, un peu passif

Le baume était présent

D'un seul regard naïf.

 

Embrassant l'odeur des buissons

Qui frissonnaient

Questionnant même l'entourage

Sur ce qui ne t'intéressait pas.

 

Tu étais si beau !

Le poil ronflant

Au bord d'un soleil à demi-caché...!

Toujours majestueux

Le pas léger mais absent.




#278917 Réponse à une image surréaliste qui m'a parlé

Posté par Kuronuma - 06 septembre 2014 - 07:46

Pas à ce point, ça peut être intéressant de s'y essayer. Mais le symbolisme ne me correspond pas puisque je fournis vraiment peu d'efforts en écrivant. Je veux bien réfléchir à ce que les autres écrivent mais cette volonté ne s'est jamais trop appliquée à tout ce que j'ai pu produire. Ce serait même bête que je me dise poète puisque je considère que c'est un vrai travail et que je ne le fournis pas justement ^^ On va dire que j'aime m'essayer à écrire des choses qui m'évoquent de belles choses voilà tout !

 

Il me semble bien que je me sois déjà faite lynchée pour des propos un peu similaires mais je m'en fiche et j'ai une pensée pour mon fidèle défenseur de limaces et autres gastéropodes sérios qui m'a toujours soutenue :)




#278523 Réponse à une image surréaliste qui m'a parlé

Posté par Kuronuma - 03 septembre 2014 - 08:28

Les oiseaux soutiennent leur propre nid

Et sur les arbres solitaires,

Leur plumage s'étend en branches infinies

Au-dessus des champs de blé écrasés,

D'où venait d'être semée la terre.

 

 

 

Fichier(s) joint(s)




#267280 1984 approche

Posté par Kuronuma - 04 juin 2014 - 08:39

Et encore maintenant on censure. On ne peut plus contester sans se voir réprimandé...




#267273 1984 approche

Posté par Kuronuma - 04 juin 2014 - 06:58

Emancipons-nous de l'esclavage mental,

Oubliant le ronronnement de l'ordinateur - sale 

Des derniers biscuits et de café blafard -, 

Les capitales démentes d'une revue quotidienne,

La télé et ses infos qui ne se tiennent,

La politique et tous ses canulars.

Et pourquoi pas les téléphones ?

Ces petites merveilles !

Leur réveil nous sonne

Alors qu'il suffirait d'un brin de soleil.

 




#263629 Dialogues

Posté par Kuronuma - 13 mai 2014 - 06:07

Nom du recueil : Dialogues

Auteur du recueil : Kuronuma

Date d'ajout du recueil : 13 mai 2014

Catégorie du recueil : Recueils des TLPsiens


"Deux bons vieux amis se retrouvent maintenant tous les jours afin de délibérer sur leurs ennuis quotidiens. Je ne sais pas plus que vous, lecteur, d'où ils viennent ni quand ils comptent repartir. Je sais juste qu'ils se retrouvent souvent sur un banc isolé dans un parc bien entretenu. L'un semble aussi plus bête que l'autre mais peu importe. Je ne sais pas non plus leur nom mais quelle importance ? Les noms ne servent qu'à faire réfléchir le lecteur sur qui parle exactement. Je ne veux pas de cette réflexion. Je veux que le lecteur se perde dans les dialogues puisque de toute façon, mes deux personnages s'y perdent souvent aussi."


Cliquez ici pour télécharger ce recueil




#262955 Dialogue 8

Posté par Kuronuma - 30 avril 2014 - 03:37

Dialogue 8

 

 

"Je meurs de faim.

- Tu meurs de fin ?

- Oui.

- On a tous une fin, mais je pense que la tienne n'est pas encore venue. Tu m'as plutôt l'air en bonne santé.

- De quelle faim tu parles ?

- Aucune. On ne sait pas ce qu'il y a après la fin.

- Après la faim il y a la famine.

- C'est aussi une forme de fin en soi.

- Enfin bon tu n'aurais pas quelque chose à manger quoi ?

- Ah mais si bien sûr !  Il fallait le dire avant. J'ai failli entamer mon dernier sandwiche.

- On va rester là longtemps à mendier ?

- Mais on ne mendie pas.

- On dirait.

- Ah bon ?

- Regarde la boîte de conserve que tu viens de finir ! Elle gît par terre. Et nos habits de manants alors !

- Cela ne sert à rien de s'habiller chic pour discuter.

- De toutes façons tu n'as pas d'habits qui font habillé.

- Je fais déshabillé ?

- Non c'est une expression...

- Je parie que le prochain passant est pour nous si je lui fais les yeux doux.

- Comment ça ?

- Regarde."

Fais les yeux doux. Quelque chose tombe dans la boîte de conserve dans un cliquetis métallique.

"C'est magique !

- C'est l'art de mendier.

- C'est un travail à plein temps ?

- Pour ceux qui n'ont pas le choix oui.

- On peut continuer ?

- Oui. Tu as juste à faire semblant d'avoir froid et de regarder tristement les passants.

- Pourquoi tristement ?

- Parce que.

- On obtient plus de choses avec le sourire non ?

- Oui mais là tu es malheureux car tu n'as pas d'argent.

- Non je ne suis pas malheureux car j'en ai un petit peu.

- Bon, de toute façon, l'argent que l'on récupérera on ira le donner aux vrais mendiants.

- Il y en a des faux ?

- Ben oui ! Nous par exemple.

- On le fait bien pourtant.

- Oui mais l'on n'est pas dans le besoin. Les vrais mendiants sont ceux qui ont réellement besoin qu'on leur donne de l'argent pour vivre. Mais malheureusement il y a de vrais mendiants qui dépensent leur argent dans l'alcool ou les cigarettes.

- Comment les repérer ?

- On ne peut pas vraiment à moins de faire leur connaissance ou alors de regarder s'ils ont une bouteille ou un paquet de cigarettes à côté d'eux.

- Pourquoi ils ne travaillent pas ?

- Soit parce qu'ils sont trop faibles, soit parce qu'ils ne trouvent pas de travail qui leur conviennent ou qu'ils n'en ont simplement pas envie.

- Regarde moi ça toutes ces crottes de chiens et ces fientes de moineaux ! Ils devraient recruter des personnes pour ramasser des crottes.

- Celui-là est un vrai fainéant.

- Hein ?

- Le mendiant là. Je le connais bien. Il passe sa journée à mendier et à s'acheter de quoi se saouler. Mais... Que fais-tu ?

- Je reviens."

Quelques minutes plus tard les deux amis se retrouvent enfin sur le même banc.

"Mais qu'as-tu donc fait ? Je t'ai vu lui parler et il s'en est allé par la suite. Explique-toi en vitesse.

- Eh bien je me suis pris pour un vulgaire employé de la mairie et lui ai fait croire que le président de la république allait passer dans notre ville et que la mairie lui proposait de ramasser toutes les crottes de chien de la ville contre cinq mois de salaire.

- Tu es excellemment ignoble ! Bravo !

- Tu crois qu'il va les ramasser à la main ?

- Ce serait le comble !"




#261908 Chaleur ou torpeur ?

Posté par Kuronuma - 25 avril 2014 - 11:01

L'heure fond, la chair est perlée de sueur  ;

Sur le désert jaune et ocre le plafond luit,

Envoie des symptômes à la tête avec ardeur

Et finit de désespoir par s'en aller la nuit.

 

La chaleur inonde une mer

D'un bleu pas si frais

Que l'arbre penché regarde - d'un œil mort -

Avidement, comme s'il y était.

 

De la falaise on distingue

Des formes floues

Et le paysage mou

Rend dingue, dingue, dingue...

 

Un canapé avachi traîne là au milieu

- Si les objets sont fatigués qu'ils le disent ! -

Et mes yeux ne sont pas mieux :

Un ciel jaune pisse et bleu,  je vois assise.




#261899 Dialogue

Posté par Kuronuma - 25 avril 2014 - 10:18

Merci beaucoup à vous deux ! 

Hattie il faut bien de tout dans la nature :)




#261059 L'enfant roi

Posté par Kuronuma - 20 avril 2014 - 01:10

Je conçois que tout art est un travail et qu'il faut être rigoureux mais en quoi peuvent être nuisibles les émotions ? Les émotions si l'on sait les contrôler ne sont plus le voile opaque devant les yeux mais la voile qui nous permet d'avancer vers des îles perdues en pleine mer. Cela nous apporte l'idée et après libre à l'auteur de la forger ou de l'écrire comme elle s'est formulée dans sa caboche. 

 

Je suis d'accord avec toi sérios mais je pense que pour improviser il faut déjà avoir une bonne maîtrise de la plume, donc être passé par un travail long et rigoureux comme le préconise Martin Tastet 40, ce que je n'ai pas fait et c'est pourquoi je comprends son premier commentaire. 

Mais pour contraster encore un peu plus mon propos, faut pas oublier que je n'ai pas l'intention de travailler et pas l'intention d'égaler qui que ce soit. 




#260644 En osmose

Posté par Kuronuma - 16 avril 2014 - 10:18

Le chat a chassé un piaf, il m'a donné une plume et m'a dicté ce que je devais écrire !




#260640 En osmose

Posté par Kuronuma - 16 avril 2014 - 10:01

Je veux me mêler

Aux grands champs

Aux cheveux de blé,

 

Fouler l'herbe menue

Suivie de mon cat',

Qui n'aime que ma venue

Et s'étale dans les prés.

 

Il y voit une escapade ;

Je le porte dans mes bras :

Il y voit le ciel en flammes

Et s'extasie de là-bas.

 

Alors je lui propose,

De traverser la mare

A pas de roseaux

Qui n'avancent pas :

 

S'inclinant et voyant le ciel

A l'horizon vif,

Presque narquois,

Nous narguant de ses merveilles.

 

Et nous regardons

Jusqu'au bout :

Là où nous irons.




#259853 L'enfant roi

Posté par Kuronuma - 07 avril 2014 - 06:26

A la vie il tirait la langue,

A l'école il montrait les dents

Et ce n'est pas sans tourments,

Que la rage à sa bouche coulait.

 

L'école est un berceau

Où l'on gave des clones

D'une substance immonde,

Qui empêche de voir le monde. 

 

Elle néglige les travaux manuels

De notre bon vieux temps.

Elle apprend à savoir, 

Mais n'apprend pas à faire.

 

Un papier annonce la fin,

D'une oppression et du dédain

Que tous ressentent mais ne comprennent :

Papier qui oblige à y retourner.

 

Que fait-elle des mauvais clones ?

Elle les met sur un trône ?

Ils se croient rois, ils se croient beaux

Et se retrouvent détrônés comme des sots.

 

Le temps n'y connait pas de pause,

Aussi long et imprévisible qu'un poème en prose.

La fenêtre aspire les âmes,

Des corps qui errent et que l'on blâme.

 

On apprend dans les règles

La liberté d'expression, 

L'esprit critique d'une certaine façon.

L'école est une condamnation.

 

L'on ne choisit pas

D'être des pantins

Mais, ces malins-là,

Nient la présence de fils.

 

Alors pour qui travaillons-nous ?

Ci ce n'est pour l'Etat ?

Qui veut une armée de fous,

Ou de moutons du roi.

 

Regardons la chose, 

D'un oeil peu aveugle,

Ecoutons de l'oreille,

Ce que sous-entendent les mots.

 




#259114 Lieu fumeurs

Posté par Kuronuma - 01 avril 2014 - 06:26

Je me posais justement une question. La poudre vient-elle après la cendre ? Si on regarde bien on est tous des clopes en train de se consumer fatalement.


Et qui ou quoi nous fume ?




#259105 Lieu fumeurs

Posté par Kuronuma - 01 avril 2014 - 05:33

Un épais linceul se dégage de leur bouche,

Aussi pâle que leur visage.

Ils inspirent la mort et la recrachent en louche,

Pourtant, ce sont parfois les plus sages.

 

La vie est dans leur main gauche,

La mort dans la droite.

L'inverse est possible

Mais n'épargne pas.

 

Et la roue de la vie

Tourne au-delà des possibles.

Et puisque l'on n'est sûr de rien,

Fumer n'est pas plus mal que bien.

 

Alors vient le temps des misères,

Les cendres virevoltent

Et le cendrier par terre.