Nathalie Verdier

Baudelaire est sans doute mon poète préféré.

Pourquoi faudrait il que la beauté naisse de la joie , des fleurs et des petits oiseaux.?

Baudelaire est le poète de l âme humaine,qu il dessine de sa plume acide.

Merci de lui avoir rendu hommage!

Mais même l' éphémère a existé, ne serait ce qu un instant...

Continuez d' écrire sur le fronton des nuages, car je suis ravie de vous lire, perdue entre mes lignes de vie.

Peines perdues  dans ce ballet de guerres invisibles

Dans lequel nous dansons toi et moi.

Peines perdues, en équilibre sur le bord de nos vies,

Accrochées au fil de nos cils,

Les sucrées du jour d' avant.

Peines perdues, images oubliées, égarées,

Déposées au mont de pitié.

Peines perdues, luttes inutiles, parfum de chaos.

Femme perdue sans collier, sans attache

Brise la chaine, marche sur les routes,

S' éloigne de toi sans carte ni boussole.

Une étoile au dessus de la tête,

Un sac remplit de ton vide,

Légère loin de tes mots.

Se couche dans ses soupirs,
Se baigne dans ses larmes,

Mais libre, si libre loin de l' attente.

Vagabonde,

Le cœur en écharpe, rescapée de ta vie,

Marcher, marcher sur les jours dessinés devant elle.

Enjamber les lendemains

Cueillir des fleurs sauvages d’âmes indomptées

En faire des colliers de liberté.

Une histoire dont chacun a fait un jour la triste expérience! mais vous en avez fait une fable, là réside votre talent! et votre résilience!

A quoi sert de voir si loin si nous ne sommes plus capables de poser un pied devant nous, plus capable de marcher la tête haute,  plus capable de la moindre humanité?

Merci pour ces vers qui remettent nos yeux en face des trous du linceul...

Bonne soirée Iland.Le chat est parti faire un tour de lune...

Merci à tous! Belle et douce soirée!

"Lumière vive ou tamisée cette lumière est la même"

Mais les regards que nous portons dessus la rendent différente

Une belle photographie d'artiste!

Petite fenêtre sur ton cœur que j'escalade en robe du soir,

Quelques étoiles accrochées à ma chevelure de feu.

Prendre des couleurs au soleil couchant, te les offrir à minuit,

Juste avant la tombée des ombres.

Arracher des rayons de lumière à la ville endormie,

Les lier en gerbes d'argent.

Te donner ces bouquets sous les portes cochères,

Au seuil du déclin de nos vies.

Un chat immobile.

Prunelles jaunes sur le rebord de mes envies.

Allongée sur ton âme, volupté d'un après midi sur le balcon écrasé de silence

Lorsque ta main effleure mes souvenirs.

Bains de foule.

Nos temps perdus entre les pieds des passants.

L' heure de notre dernier rendez vous dévale les escaliers de pierres,

Glisse le long des rambardes de fer.

Te retrouver devant la fontaine,

Le visage recouvert de brume,

L'espoir jeté à l'eau,

Une offrande à un dieu païen.

A cloche pied,

Poursuivre ton rire qui s'engouffre dans les ruelles sombres,

Tourbillonne autour de nous,

Se délite dans l'air glacé d' un hiver qui s' installe déjà.

Si l'on pouvait gommer toutes nos errances,

Chaque rature sur les brouillons de nos vies.

Effacer les marges de nos replis,

Les souvenirs sous les gribouillis.

Si tu pouvais repeindre l' arc en ciel

Sur le seuil de mes ombres,

Au clair obscur de mes faiblesses,

Dans les plis du papier chiffonné.

Si je pouvais tracer tes lignes.

Sur la page quadrillée

Te faire jouer à la marelle,

Te mener jusqu'au ciel.

Bouleversant !Vous m'avez emmenée très loin  pour me reposer dans la sécurité d' un peut être.

J' aime l' idée de veiller le chagrin, au travers d' une vitre sans tain.

Mais parfois,  il faut savoir rester de son coté du miroir, ne pas effrayer l autre, même par amour, même drapé dans les meilleurs sentiments...

Dieu seul sait quelle part de nous nous pourrions y découvrir!

Merci  à tous!

Dans les entrelacs de l' hiver et du printemps

Quelques nids de paille attendent la couvée des amours naissants.

Sur la vitre froide de ton regard, dessinés à l' encre buée,

Les mots avortés, les douleurs de l' absence, les hurlements du silence.

Le merle moqueur rit à tristesse déployée,

Trempe son bec dans l' abreuvoir des heures qui s' écoulent de toi vers moi,

Ruisseau de larmes parfumé de rires fanés.

Au pied des arbres en habits de fête,

Un chat famélique poursuit une chimère, un espoir d' outre- temps,

Saute sur les premiers rayons de soleil d' une saison qu' il faudra traverser encore.

Le manque de toi remplit l' espace

Usant de son écho pour te rappeler à l' ordre des choses,

Aimer de se savoir tant désiré.

Dans les entrelacs de l' hiver et du printemps,

Dans les nids de paille,

Des caresses à partager,

Des morceaux de cœur à recoller.

 S il vous plait, ne faites pas de mon poème une zone de combat!

Désolée Victorugueux, je souhaitais simplement vous remercier de m' avoir permis d' écrire,  ce texte.

Marcel, je ne suis pas convaincue par la liberté du fou!

Les chaines de la maladie psychique sont parfois très lourdes, mais le poète aime le croire et nous sommes sur un forum dédié à la poésie.

A tous, un très beau samedi...