Une bizarrerie.
Être là , mais absent,
Une fleur sur le couvercle d’ébène.
Une trace sur le mur blanc.
Dans le regard du fou, cette lumière d' au-delà,
Cette immensité, ce vide sur la plaine sans retour.
Des étoiles suspendues au coin des yeux.
Le sourire du fou!
Envoutant!
Une invitation à le suivre,à chevaucher son rire,
Bride abattue, monté à cru.
Le chant du fou!
Au delà de la mère dont il s' est détaché
Larguant les amarres au premier coup de vent.
Je suis l' ombre du fou!
Immobile sur le seuil
Devant sa porte entrebâillée
Je lance vers lui des baisers aliénés
Je construis des ponts,
J' ouvre des passages sur ma réalité
Je sème des cailloux pour qu' il me revienne
Mais s' enfuit déjà
La main posée dans celle de sa liberté.,
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Merci à Victorugueux dont un commentaire m' a inspiré ce texte.