Arta Feka

Bonjour, 

 

Merci à tous pour vos réponses . 

Ce poème fait référence au fait que lorsque nous nous pensons immortels, nous avons tendance à vivre avec une philosophie basée sur le carpe diem et l'insouciance.

Au contraire, lorsque nous prenons conscience de notre mortalité et de l'urgence de vivre chaque minute pleinement , nous avons tendance à accorder plus d'importance à chaque instant de vie, à revoir nos priorités et être beaucoup plus précautionneux dans notre façon de vivre, dans nos choix professionnels et personnels, et dans la poursuite de nos buts et de nos aspirations . 

 

 

Prenez soin de vous et de ceux qui vous entourent et utilisez chaque seconde pour donner au monde le maximum de vos capacités qu'elles soient scientifiques, littéraires ou artistiques . 

 

Cordialement 

 

Arta FEKA 

                                                                                                " La Vie"

 

Si c'est vrai que la Vie est si courte,

que l'on a même pas le temps de la voir passer, 

Si c'est vrai que la Vie est si courte que l'on a même pas le temps de l'apprécier.

Alors je veux vivre au plus vite chaque seconde,

avant que mon heure arrive,

Peu importe ce que les gens en disent.

De toute façon pour être honnête, 

je n'ai même plus le temps de les écouter. 

Car leur opinion ne compte plus,

depuis que j'ai compris que mes minutes sont comptées . 

 

 

 

 

Je veux donner tout mon temps et toutes mes couleurs au monde de mon vivant,

Je ne peux pas rester dans une seule case car cela serait mourir à petit feu,

Or je suis une donneuse universelle de Vie car je suis du groupe O ptimiste,

J'ai toujours été une donneuse de leçon mais aussi une donneuse d'Amour à cœur battant .

 

 

 

Si c'est vrai que la Vie est si courte,

que l'on a même pas le temps de la voir passer, 

Si c'est vrai que la Vie est si courte que l'on a même pas le temps de l'apprécier.

Alors je veux vivre au plus vite chaque seconde,

avant que mon heure arrive,

Peu importe ce que les gens en disent.

De toute façon pour être honnête, 

je n'ai même plus le temps de les écouter. 

Car leur opinion ne compte plus,

depuis que j'ai compris que mes minutes sont comptées . 

 

 

( "Tout être humain vit deux vies,

   la première est celle qu'il vit tant qu'il se croit immortel,

   la seconde est celle qu'il vit lorsqu'il il prend conscience de sa mortalité" )                           Arta FEKA

Strasbourg

 

 

 

Strasbourg, mon Amour, 

Tu es si belle, 

Tu nous ensorcelle, 

et chacune de tes ruelles, 

est le point de départ,

d'une nouvelle histoire . 

 

Grâce à toi, je vois la vie en grès rose. 

et chacune de tes pierres me rend fière de t'appartenir. 

 

C'est dans ta cathédrale que mon cœur repose, 

et mon âme est en paix lorsque je marche sur tes pavés . 

 

 

Strasbourg, mon Amour, 

Tu es si belle, 

Tu nous ensorcelle, 

et chacune de tes ruelles, 

est le point de départ,

d'une nouvelle histoire . 

 

Nos ambitions se bâtissent sur ta place de la République, 

et notre inspiration s'éveille dans ta bibliothèque aux milles merveilles . 

 

Je ne peux penser à toi sans penser aux Haras,

avec toi excellence rime avec imagination et innovation . 

 

 

Strasbourg, mon Amour, 

Tu es si belle, 

Tu nous ensorcelle, 

et chacune de tes ruelles, 

est le point de départ,

d'une nouvelle histoire . 

 

 

Mais alors, qu'attendez vous donc ?

Pour venir chez mon Amour, 

écrire une page de votre histoire à Strasbourg . 

                                                                                                                                  

 

                                                                                                                                                    Arta FEKA 

La flamme

 

 

 

En me regardant , 

tu as du mal à comprendre,

à quoi tu dois t'attendre.

 

Drôle de créature,

Difficile à cerner, 

Esprit compliqué à disséquer.

 

Pourtant dans mes yeux,

brille déjà la flamme,

qui va embraser ton âme. 

 

Alors dis moi,

es tu prêt,

à allumer le briquet ? 

 

 

                                                                                                                                Arta FEKA 

"Merci"

 

 

 

 

Aujourd'hui,

Je voudrais prendre un instant,

Juste un moment,

pour te remercier,

de toutes les millions de secondes,

que tu m'as donné.

 

Merci,

Même si parfois nous t'oublions,

Même si parfois les Hommes sont arrogants et ingrats,

Merci pour Moi et Merci pour Eux aussi .

 

Merci,

pour les battements de nos cœurs,

que tu nous offres si généreusement,

Merci,

pour notre respiration,

que nous prenons pour acquise si souvent.

 

Merci,

Pour notre Esprit,

qui nous permet de réfléchir et de créer à volonté,

Merci pour notre Vue qui nous permet,

de voir toutes les beautés que tu as mises à notre portée. 

Merci pour notre Ouïe,

qui nous permet d'entendre nos Etres Chers et nos Bien aimés,

Merci pour notre Voix,

qui nous permet de te chanter,

et Merci pour nos jambes qui nous permettent,

de courir après nos rêves sans arrêt. 

 

 

Merci pour tout,

Même si parfois nous t'oublions.

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                Arta FEKA 

 

 

"La Victoire"

 

 

 

 

Certains font couler des larmes sur les joues,

Je préfère les sécher . 

Certains essayent de mettre les autres à terre,

Je préfère les remettre sur pied .

 

Car au fond de moi j'ai la ferme conviction,

que les Hommes ne sont point ennemis . 

Mais que leur seul ennemi commun,

n'est autre que la Cruauté Humaine . 

 

Cet ennemi est tenace et insidieux,

il utilisent l'Ego des Hommes,

pour mieux les retourner les uns contre les autres,

et finit à terme par causer leur perte à tous. 

 

En effet, lorsque les Hommes rendent,

l'insulte par l'insulte et le coup par le coup,

Ils n'ont rien gagné et ils ne se sont guère vengés.

Ils n'ont fait que renforcer leur ennemi commun,

et la Cruauté Humaine, elle, jubile de ce trophée,

que les Hommes, en s'entretuant, lui ont donné . 

 

Par conséquent, lorsque je vais sur le champ de bataille,

J'ai, pour ma part, une façon bien particulière de me battre.

Je prends avec moi toutes mes munitions, 

faites d'Empathie, de Respect et de Pardon.

Puis avec mes balles faites de Bienveillance et d'Altruisme,

Je vise mon ennemi en plein cœur.

C'est à ce moment là, et à ce moment là seulement,

qu'il vacille et finit par tomber .

 

 

C'est ca, l'unique et la vraie "Victoire" sur la Cruauté Humaine,

Aimer, Aider et pardonner, même ceux qui ont essayé de vous blesser.

 

 

 

Arta FEKA 

                                                                                            "Marianne"

 

 

 

 

Vous savez, je n'ai pas changée,

L'artiste était toujours là.

C'est juste qu'avant elle était mieux cachée,

maintenant vous la voyez.

Trop longtemps bâillonnée,  

aujourd'hui elle donne de la voix . 

 

Sous la Douceur, la Fière,

Sous le pavé, "la mer".

Humaniste convaincue,

Mégalomane à mes heures perdues.

 

Je continuerai de marcher,

dans les rues de ma Patrie adorée,

la tête haute coiffée,

de mon bonnet Phrygien.

Portant mes valeurs en étendard,

même si certains pensent qu'il est trop tard ,

même dans mon sommeil à demi éveillée,

je continuerai à tue tête de scander ma devise sacrée :

 

"Liberté , Egalité, Fraternité ! " 

"Liberté, Egalité, Fraternité ! " 

 

Certains me disent trop idéaliste,

Certains m'accusent, même, d'être trop altruiste,

Mais c'est pourtant ce qui fait ma force aussi. 

 

Oui, je mets tous mes enfants sur le même piédestal,

Je nourris leur corps, leur esprit et leur âmes . 

 

Oui, regardez moi,

C'est Marianne qui est là.

Dans les veines le sang coule Rouge et Noir,

et le cœur bat, Bleu Blanc Rouge,

pour toujours . 

"Ensemble"

 

 

 

 

Ensemble nous pourrions tout changer,

Je me nourrirais de ton regard,

et toi, tu boirais mes paroles . 

 

 

Tu serais le Héros,

Je serais l'Histoire.

 

 

Nous nous rendrions tous les deux immortels,

en voyant chacun l'un dans l'autre,

encore plus que nous ne sommes,

Tu serais le plus fort,

Je serais la plus belle .  

 

 

Ton sang battrait dans mon cœur ,

Tes poumons vivraient au rythme de ma respiration . 

 

Notre Amour rendrait le monde plus beau,

Notre Vision créerait un empire nouveau,

et L'Humanité se souviendrait à jamais de noter union . 

"L'Hôpital"

 

 

 

L'Hôpital est un théâtre grandeur nature,

Tous les archétypes s'y croisent,

Chacun est, tour à tour, acteur et spectateur,

Soit de sa pièce, soit de celle d'un autre . 

 

A l'Hôpital, 

Comédie et tragédie se jouent sur la même scène,

Au même endroit, au même moment, à quelques pas l'une de l'autre.

Nous ne savons jamais à quel "acte" nous aurons à faire,

Il faut donc savoir improviser .

 

A l'Hôpital,

Dans les coulisses,

Les répétitions restent, néanmoins, toujours acharnées,

Car chaque pièce ne se joue qu'une seule fois,

et quand vient le moment d'énoncer sa tirade,

Il n'y a pas le droit à l'erreur . 

 

A l'Hôpital,

La machine à café est le lieu de "l'entracte",

Les réputations s'y font et s'y défont,

Les amitiés s'y nouent et s'y dénouent .

La nature humaine peut, ainsi, s'y exprimer dans toute sa splendeur.

Mais c'est également le lieu, où, entre deux cafés,

Les décisions cruciales se prennent, 

Entre deux discussions, les grands projets germent .  

 

A l'Hôpital,

Il n'y a pas que les corps qui sont à nu,

Les âmes le sont également,

Au travers du chef âgé tyrannique,

on entrevoit parfois, le jeune homme idéaliste,

Au travers du jeune sourire angélique,

on entrevoit parfois, carriérisme et vanité . 

 

A l'Hôpital, 

Nous apprenons des leçons,

qui ne sont enseignées dans aucun livre.

Ainsi, j'ai souvent questionné l'existence des maladies et de la mort,

qui ne m'apparaissaient, comme rien d'autre, que des peines inutiles à éradiquer,

Des ombres au tableau de ma vision sublimée de la médecine toute puissante,

Avant de finalement comprendre, qu'elles ont également des vertus.

 

D'une part, elles rappellent aux Hommes,

leur fraternité et leur égalité intrinsèques,

au travers de l'universalité de leur mortalité . 

D'autre part, parce qu'elles existent, 

nous pouvons les combattre,

et c'est au travers de ce combat,

que nous sont enseignés,

Non pas, douleur et souffrance ,

mais au contraire, 

Empathie, Tolérance, Respect,

Amitié, Amour, Pardon,

Et surtout,

La valeur inestimable de la Vie . 

 

 

Il ne s'agit donc pas de les accueillir avec tristesse et désarroi,

Mais avec la reconnaissance qui incombe à des professeurs,

qui viennent nous transmettre leur savoir à la fois utile et précieux . 

 

 

A l'Hôpital,

Médecins, infirmiers, aides soignants,

sont parfois plus aveugles et plus sourds que leur patients,

Ainsi, ils vivent au mieux dans un déni insouciant de leur mortalité,

Au pire dans un délire total d'immortalité .

Paradoxalement, c'est cette inconscience de leur propre condition humaine,

qui leur permet d'être fonctionnels et efficaces . 

Comme l'Acteur, qui pour pouvoir jouer au mieux son rôle,

doit nécessairement oublier, pour un temps, l'existence de la tombée du rideau . 

 

A l'Hôpital,

Le jeu des chaises musicales se joue en permanence,

les rôles sont interchangeables, 

et ne sont jamais attribués que de manière temporaire, 

C'est ainsi que le chef de service,

qui préside de manière solennelle la réunion du matin, 

peut se retrouver le soir même,

sur le tableau des patients admis.

C'est également, ainsi, que le grand chirurgien,

qui mène si bien sa salle d'opération, 

peut se retrouver dans l'heure,

la vie soudainement suspendue aux doigts 

de ses jeunes élèves . 

 

 

 

A l'Hôpital, 

Nous croisons sur les brancards Amis, Collègues et Famille, 

parfois même les Professeurs qui nous ont enseigné notre Art,

et dont nous buvions les paroles avec tant de ferveur et d'admiration.

Ces rencontres nous agitent le Cœur et l'Esprit ,

car elles nous rappellent la règle implacable de ce "jeu", 

qui nous a été laissé en héritage :

Aujourd'hui, vous avez la santé et vous vous occupez des autres,

mais quoi que vous fassiez, un jour, vous serez à votre tour sur le brancard . 

 

 

En effet, les maladies et la mort,

ne font point de distinctions, 

Notre argent et nos titres honorifiques,

ne semblent guère les impressionner. 

Et lorsque l'envie leur en prend, 

elles viennent nous chercher,

sans problème, sous nos blouses,

et dans nos bureaux,

plus ou moins, bien ordonnés. 

 

L'Hôpital,

à défaut de rendre les Hommes immortels,

les rend, au moins, philosophes . 

S'il est vrai, que nos ouvrages scientifiques,

nous apprennent à ignorer consciencieusement,

celui qui nous a insufflé la vie,

la pratique médicale, elle, ne peut que nous le rappeler.

 

 

 

Oui, L'Hôpital est un théâtre,

En travaillant, jour et nuit,

Il est possible d'en devenir le metteur en scène pour un temps,

mais tôt ou tard le "Grand Directeur" vient frapper à la porte de notre "loge",

pour nous rappeler qu'il a toujours été, est, et sera, l'unique propriétaire des lieux. 

 

 

En attendant,

C'est promis,

Nous enfilerons tous nos beaux costumes blancs,

Chacun cachera la fatigue derrière son masque le plus souriant,

et nous ferons tout pour jouer nos personnages Herculéens,

avec passion et dévouement . 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                           Arta FEKA 

"Là-bas"

 

 

J'aimerais que nous allions là-bas, 

Là où le temps s'arrête, 

Où les vagues se jettent, 

Mais ne nous touchent pas . 

 

Là-bas, 

Nous serions pour toujours heureux, 

Sans aucune ride, tous les deux . 

 

Là-bas, 

L'Amour ne s'assèche pas, 

Partout il pousse des fleurs de respect à chaque pas . 

 

J'aimerais que nous allions là-bas, 

Car j'ai compris que là-bas, 

Il n'y a jamais de peine, 

Seule la paix du cœur et de l'esprit règne, 

 

Là-bas, 

Il ne pleut pas, 

Il ne fait jamais gris,

et le soleil toujours brille et éblouit . 

 

Le temps d'un songe,

Le temps d'un chapitre,

nous pourrions aller là,

où les âmes ne meurent pas . 

 

 

                                                                                                                          Arta FEKA 

                                                                      " Mon doux pays "

                                                                          

                                                        

 

 

Ô Mon doux pays,

Ô Miel de mon âme,

que le soleil brille ou que le ciel soit gris,

c'est toujours vers toi que je regarde.

 

Ô Mon doux pays, 

Oxygène de mon cœur,

quand je manque de liens, 

c'est toujours vers toi que je reviens. 

 

Lorsque je pose mon pied sur ton sol, 

ce n'est plus la femme qui parle, 

mais la petite fille qui jouait dans tes rues autrefois, 

forte et sensible à la fois. 

 

Comme dans la peau d'un personnage de fiction, 

Lorsque je traverse tes paysages romanesques,

Chacun de tes villages me fait vivre une nouvelle histoire. 

 

Ô Mon doux pays, 

Ô Mon courage,

perfuse moi encore une peu de l'audace de tes héros légendaires, 

et transporte moi encore dans tes contes d'un autre temps,

même si ce n'est que pour l'espace d'un instant.

 

Ô Mon doux pays,

Ô Souffle de vie, 

Sais tu qu'aux quatre coins du monde,

tes enfants chantent tes louanges, 

comme l'oiseau qui ne peut s'empêcher de chanter,

la mélodie que la nature lui insuffle ?

 

 

Sur ta terre je suis comme un arc-en-ciel aux milles couleurs,

pas d'hésitations, ni de peurs,

Comme un géant aux pieds d'or,

et aux mains d'argent. 

 

Ô mon doux pays,

Ô Ami fidèle,

Mon inspiration est un secret dont tu es le seul gardien, 

et mes mots sont des instruments dont tu es le seul musicien.

 

Pourtant si Cartésienne,

tu me transformes en poète, 

avec toi, mon imagination très vite s'éparpille, 

et la réalité se mêle doucement au rêve. 

 

 

Ô Mon doux pays, 

Ô Amour et fierté, 

si ceux qui ne te connaissent pas,

te voyaient comme je te vois,

eux aussi ne pourraient que t'aimer. 

 

                                                                                           

                                                                                            

                                                                                            

                                                                                    

                                                                                                                                                                                              Arta  FEKA