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PAYS SAGES
Mon corps est dans le ciel
Parsemé de firmament
Des étoiles je suis l’amant
À la recherche de l’éternel
J’ai mes racines dans le bleu
Immense et maternel
De l’océan sans sel
Immatériel et gazeux
Je flotte feuille au vent
Dans un lit de lumière
Mon âme est la matière
Du soleil couchant...
Parsemé de firmament
Des étoiles je suis l’amant
À la recherche de l’éternel
J’ai mes racines dans le bleu
Immense et maternel
De l’océan sans sel
Immatériel et gazeux
Je flotte feuille au vent
Dans un lit de lumière
Mon âme est la matière
Du soleil couchant...
ALORS QUE
Alors que tes pensées divaguent
Sous les pas d’une empreinte
Avant l’heure l’hiver revient
Qui plisse l’auréole du matin.
Moi, je me tiens près des vagues,
Sous les pas de l’étreinte
Et devant l’eau qui s’étire,
Et revient, je respire !
Marseille, 2006,
Deshaies, 2009.
Alors que tes pensées divaguent
Sous les pas d’une empreinte
Avant l’heure l’hiver revient
Qui plisse l’auréole du matin.
Moi, je me tiens près des vagues,
Sous les pas de l’étreinte
Et devant l’eau qui s’étire,
Et revient, je respire !
Marseille, 2006,
Deshaies, 2009.
L'ARBRE EST SEULSubmergés par la vieArsenal qui harcèle,On court dans les stancesÉperdus d’existence.Le désir est une ondeQui respire aussi,Pour une seule secondeOn chante la vie.Et l’écorce nous déchireOn crache et transpire,La fiente du corpsPar tous les pores.C’est la guerre dehorsQui nous dévisage,Alors qu’on s’envisageToujours demain mort.L’arbre...
FLEURS DES CHAMPSPetites fleursle long des sentierstouches de couleurspar le vent mélangéesnoyées dans les crêtesdu flot incessantvous êtes l’écume vertede la houle de printemps.2004
CE QU'IL RESTE
Concubin du temps qui passe
Avec l'époque en contre-jour
Ma respiration manque d'espace
C'est un chemin au souffle court.
Veuf du temps perdu
Le passé m'a dépassé
L'enfant est là
Telle une épure
Dressé comme un pieu
Enfoncé dans un mur
Pur est le geste
Qui nous jette à terre
On meurt et ce q...
Concubin du temps qui passe
Avec l'époque en contre-jour
Ma respiration manque d'espace
C'est un chemin au souffle court.
Veuf du temps perdu
Le passé m'a dépassé
L'enfant est là
Telle une épure
Dressé comme un pieu
Enfoncé dans un mur
Pur est le geste
Qui nous jette à terre
On meurt et ce q...
KA
NA
KY
Kanaky mon amie
Le rouge te va si bien
Dans la terre des anciens
Éperdus parce qu'ébahis.
Monts et collines sombres
Déroulent des sentiers perdus
La coutume n'est plus que l'ombre
À l'aune du béton des rues.
Alitée au chevet de l'océan
Bleu et blanc bras ouverts
La mangrove boit les rivières
Et...
NA
KY
Kanaky mon amie
Le rouge te va si bien
Dans la terre des anciens
Éperdus parce qu'ébahis.
Monts et collines sombres
Déroulent des sentiers perdus
La coutume n'est plus que l'ombre
À l'aune du béton des rues.
Alitée au chevet de l'océan
Bleu et blanc bras ouverts
La mangrove boit les rivières
Et...
PARDONAu jour dernier, Le sais-tu,Demander pardon il faudra, Le vois-tu.Absoudre l’insupportable Comme un espoir déprimé.Et pencher sa tête, en bas Comme tous les condamnés.Allons, ne crains pas le diable Enfoui des corps.Cœur en peine il vivra Et au soir de sa mort,Pardonnera. Le crois-tu ?2004
Ils ne vous portent pasIls ne vous conduisent pasMême légèrementEntre les herbes hautesSûrement au petit vallonHasards lents De lumièreIls ne déroulent pasLonguementLeurs alignements de pierresIls ne vous invitent pasMême à demi motÀ l’intimité de leurs clairièresLa corniche serpenteEt bien qu’on l’arpenteElle se referme aussitôtEntre colline et ruisseauM...
LES MOTSIl faut connaître tous les motsPour ressentir l’indicibleChose profonde, invisibleÀ la source de tous les maux.2004
Une ride sur un pétale Impunité d’une caresseSur la mer à l’étale Le parfum d’une déesse.2008
LES SEMEURS DE PROPRETÉLaver, nettoyer, blanchir,Les semeurs de propretéRincent les corps de saletéMais jamais ne récoltent de désir.Leur âme par trop de microbes Souillée, s’occupe à purifierL’espace, les choses, les penséesComme un sale miroir qui se dérobe.Ne voient-ils pas l’odeur des porcsSe répandre dans le lavage ?Pour affronter la mort,Remplir le...
LA TERRE ME PRENDMes cheveux sont à l’étaledans le lit d’un ruisseauUn embrun d’alizé natalme rappelle au silence des motsIl reste au monde en insoumis de l’aurore ce doux baiser du soirondulant sur les corps2004-08
PETITES GOUTTESLes petites gouttesDéfilent une à uneAu pied d’une cymbaleDe perles tombéesLe long de la routeDe nos infortunesOffertes en rafalesPetites âmes mouilléesElles croient que chacunePetites mers follesD’un quartier de luneElles seront l’idole !05/2008
L’ÂME DES LAMESQuand la mer s’en va au cielce sont les nuages...Les nuages sont-ilsl’âme de la mer ?07/2006
DEUIL
À la porte des mots
je suis au seuil
ma poésie chante faux
mon indicible deuil
l’enfant que je fus
mort d’être né
à l’orée du reflux
a déjà succombé
aveugles nous sommes
dans cette course aux chimères
qui fait de nous des sommes
à jamais soustraites à l’envers....
À la porte des mots
je suis au seuil
ma poésie chante faux
mon indicible deuil
l’enfant que je fus
mort d’être né
à l’orée du reflux
a déjà succombé
aveugles nous sommes
dans cette course aux chimères
qui fait de nous des sommes
à jamais soustraites à l’envers....
À L’AUBENos yeux, par l’espace emplide l’alliance des motsau chant lointain du griottomberont au drap des nuits.La courbe y sera infinieet la mélodie silencieusem’y bercera de fièvres heureuses.Vers l’aube à la cime des arbresnous regarderons hébétésla douceur cotoyer le marbreet les encens de l’avenirnous guideront au creux du sillond’une terre renouvell...
PETIT MATINJe glisse à l’aubeQuand les fleurs par l’ondeDes barques du jour Pleurent une eau de matin.La sentinelle des annéesÉpouse à tire-d’aileLa colline étonnéeDes reflets du ciel.Le sentier attend L’instant prime, Le temps se prendPour un matin de rimes.01/2008
LE POÈTEC’est moi le poète ,Je mets le ciel dans un jardinEt du miel dans ta mainLes forêts dans un coquillageSont le rêve de mes oragesL’enfant qui s’entêteEn moi se nommeLe signe du poèteEst le néant de l’hommeLoin de la fête, pareilAux écarts du langageAvec la nuée des abeillesComme tout paquetageDans mes filets des motsComme une algue de jouvenceLe se...
ÉCRITURESSe noyer dans le lendemaindes petites questionset, dans les paumes de sa mainl’horizon sur une pagedans ce pays sagele bleu à l’étroit des mots, posé là sur une tablele désordre organiséde nos pensées qui tournentcomme pollen désorienté04/2008
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Derniers commentaires
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ÎlesArnaud-Christian TARABELLA - déc. 28 2015 05:34
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ÎlesM. de Saint-Michel - déc. 25 2015 07:53 -
SUR LA MERArnaud-Christian TARABELLA - juil. 12 2015 10:56
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SUR LA MERFlorentM - juil. 03 2015 07:44
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