de retour du festival Voix Vives en Méditerranée

Me voici donc revenue des Voix Vives en Méditerranée, le festival de poésie méditerranéen qui se tient chaque année en divers pays du pourtour de la mer "qu'on voit danser le long des golfes clairs", et qui, pour la France, se tient à Sète.
 
Ce fut l'occasion de voir de nombreux poètes, dont certains fort connus, lire leurs oeuvres en public. Quel régal que ces petit-déj' croissants et poésie, ou ces joutes poétiques, ou encore les conversations à bâtons rompus sur le processus créatif, sur l'inspiration... 
 
Ce fut, en particulier, un plaisir que d'entendre Vénus Khoury-Ghata, dont j'apprécie depuis longtemps les vers, nous parler de ses oeuvres. Nous avons même eu droit à la primeur de vers encore inédits, à venir dans son prochain recueil. De plus, elle est d'une simplicité, d'une gentillesse!

 
Bruno Doucey, que j'ai entendu plusieurs fois, dans diverses manifestations, a fait une lecture tout à fait charmante avec Oulaya Drissi El Bouzaïdi, une poétesse marocaine à la voix mélodieuse, fluide et chantante. Moi qui avais toujours pensé les sonorités arabes très âpres, je fus conquise par sa voix caressante. Leurs poèmes à tous deux se répondaient, dans des thématiques portant sur la famille et le rapport à l'autre.
Seul bémol: un vent à décorner les cocus! Pris en pleine face, en haut du mont Saint Clair qui fait face à l'étang de Thau, il était parfois difficile d'entendre convenablement les poètes. Dommage, car entre poésie d'excellence et panorama grandiose, ce fut une soirée mémorable.

 
De plus, j'ai eu l'occasion de rencontrer de nombreux éditeurs. Affaire à suivre...
 
A ceux qui ne connaissent ni cette jolie ville ni le festival, je vous recommande chaudement de venir y faire un saut l'an prochain!