Plonger dans un creuset les syllabes,
les porter à incandescence,
attendre, sans détourner le regard,
espérer la transmutation,
renouveler cela, au travers de la nuit,
dans les petits matins glacés de novembre,
c’est tisser un printemps de mots,
pour hâter la venue de l’amour,
ce n’est pas écrire, c’est plutôt reconstruire
ce qui n’a pas encore réussi à fleurir,
savoir que le hasard et l’ombre, la lumière
agissent tout autant que notre idée première,
c’est attendre que l’ombre entrouvre les tentures,
devant le plus infime fragment de l’écriture.
les porter à incandescence,
attendre, sans détourner le regard,
espérer la transmutation,
renouveler cela, au travers de la nuit,
dans les petits matins glacés de novembre,
c’est tisser un printemps de mots,
pour hâter la venue de l’amour,
ce n’est pas écrire, c’est plutôt reconstruire
ce qui n’a pas encore réussi à fleurir,
savoir que le hasard et l’ombre, la lumière
agissent tout autant que notre idée première,
c’est attendre que l’ombre entrouvre les tentures,
devant le plus infime fragment de l’écriture.
24/4/18
- Esterina, Jped et Loup-de-lune aiment ceci