J’imagine une conversation, dans l’au-delà, entre John Keats, Baudelaire, Dostoïevski, Rimbaud et René Char, sur la « beauté ». Leurs points de vue seraient très différents.
René Char, par exemple, écrivait dans la nuit allemande, dans la hâte et la vindicte du combat : le rayonnement de la flamme d’une chandelle, dans un tableau de Georges de La Tour, maintint son espérance.
Ceci montre que la « beauté » nous apparaît sous des formes diverses, selon l’époque qui est la nôtre et le lieu où nous nous trouvons. Mais, quelle que soit sa teinte, sa flamme, elle ne cesse, cependant, d’aiguiser notre soif, d’éclairer nos matins.
29/11/18
René Char, par exemple, écrivait dans la nuit allemande, dans la hâte et la vindicte du combat : le rayonnement de la flamme d’une chandelle, dans un tableau de Georges de La Tour, maintint son espérance.
Ceci montre que la « beauté » nous apparaît sous des formes diverses, selon l’époque qui est la nôtre et le lieu où nous nous trouvons. Mais, quelle que soit sa teinte, sa flamme, elle ne cesse, cependant, d’aiguiser notre soif, d’éclairer nos matins.
29/11/18