Là-bas, je l'ai laissée au sort qui lui revientEt je m'en vais ému déjà quand l'heure sonne,Un sourire à-côté de l'oubli qui jalonneUne autre parenthèse où il me ressouvient, Que m'attriste le soir occultant un hublot. Au joug si familier, j'ai voulu reparaîtreAlors que nos regards ont croisé ces...

baccala Blog
ET SUR VOS REINS MOURIR PARMI LES ORCHIDEES...
Posté par baccala,
19 décembre 2011
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Couronnes asséchées de passions vermouluesAu siècle qui distend sa vieille efflorescence,J'aime les arums blancs et les mangues charnues.Il me reste le temps de la concupiscence.Un songe, régresser loin du trou foisonneuxAvant que d'enterrer la gloire turgescente,A vos moiteurs enclin, l'éxil est luxurieux,Je veux vous explorer comme on verge une fente.De...
Déchire le néant, évide nos corps nus, Et distance abhorrée, Aspire nos souffrances, Achève de baiser qui ose et qui profane Le fol acharnement, D'aimer par habitude, Et crève le silence effrayant si ingrat D'avoir rompu les bruits de nos intimités, Accouche cet enfant criant aux solitudes, Les fièvres de l'hiver où s'angoissent nos...
J'aimai par ce regard, votre immense sourire, A l'instant ramassé d'un cahot silencieux. Si sombre et absolu, je n'avais que mes yeux, Pour vous, Chère sagace d'avoir su me lire. Bon teint terreux et cuit qu'orne la passe-rose, A l'endroit vers le coeur où l'âme pénêtra, Elégante et gracieuse ainsi...
Vous êtes comme l'arbre aux rameaux épineux, Une méchanceté sous sa dentelle blanche. Et d'un suc astringent, odorifère étanche, Vous naissez au hasard de ces vents raboteux. Vous le squelette gris qu'une triste revanche Fut de mourir, jamais contre les oubieux, A la brisure hautaine d'un volet miteux, Sur quoi, ô tris obliques, l'astre s'endimanc...
Tombée de son visage Aux angles qui s'égrisent, Etincelle polie, D'un diamant si ruineux. Le jour comme la nuit, A peine au bord des yeux, Qui verse son image Où les gemmes se brisent ? Des reflets amatis, Des grains qu'on a usés, Tangente ainsi rompue, L'extase lapidaire, Q...
Un monde qu'on divise,
et vous,
l'ombre des autres,
dés lors que l'on vous gomme,
ils ne font que tomber.
Les vertiges enfouis,
en vous,
et si haut qu'on les porte,
aux nues,
reposant dans la nuit ,
sans l'ombre de cette ombre,
vous tenaient à genoux.
Un monde qu'on divise,
et vous,
dans la lumière,
c'e...
et vous,
l'ombre des autres,
dés lors que l'on vous gomme,
ils ne font que tomber.
Les vertiges enfouis,
en vous,
et si haut qu'on les porte,
aux nues,
reposant dans la nuit ,
sans l'ombre de cette ombre,
vous tenaient à genoux.
Un monde qu'on divise,
et vous,
dans la lumière,
c'e...
Au froid linéament d e votre nudité, Des larmes de cristal o nt prostré les saisons. Superbe vastitude e t triste corpulence, Ainsi que l'étendue d 'une désolation. Elle est votre regard o ù manque à cette ruine, Une once de buée, l 'autre voix qui résonne Et fait...
D'amour et sans assaut Vous êtes mort heureuse, Comme au jour immanquable, De notre éternité. Viendrait-elle à fléchir Dans la brisure du temps, Et plus que la promesse, Une douleur de vivre...
Qu'un bord de rive te répugne, Lui, seul, te laisse à voir, Au pendant des mémoires, Que tu ne manques pas. D'un chemin de hâlage, Autant qu'il t'en souvienne, Ils auront ahané l'unanime bonheur De s'attacher toujours, Et diront l'abandon, de toi, sublime imbécile, En tirant leurs car...
Assoiffées d'absolu, Elles ne sont qu'un survol des pires solitudes,Un apparat glacé qui séquèstre leur langue,Comme on déconfirait la fraîcheur de la vie. Et d'un pâle étanchoir, elles flattent les douves,Et s'abreuvent en vain où leur conscience stagne.Mouvement solennel sur les êtres poreux,Qu'à l'...
Et j'écoute la voix De la horde qui marche, Et j'entends le desert qui jubile. A sa moire, Un silence longtemps embroché, Taffetas et satin Dont on foire les toges, Du bel ocre là-bas où l'éxsangue se farde, On éteint par le feu, Les éclats damassés. Pauvre...
D'absolues planitudes e t d'amonts vaporeux, Je déplie les nuages, é minences diffuses A la barbe d'un linge. Les aimables têtons. Un automne vêtu d es estives livides, Avale mes penchants q ui ébrasent vos hanches, Et je songe au revers d e la combe dormante, Comme à l'aine aréneuse, u ne îlette où chimères...
DES OMBRES VACILLANTES AUX PIEDS DE TA LEGENDE...
Posté par baccala,
01 octobre 2011
·
643 visite(s)
F id èle et sans vergogne, Une autre volupté d'un jour sans ostention, Tu marches vers la mort, Car tu sais le déclin de la pugnacité. Dés l'aube ensevelie, ô pauses indolentes Comme ce désir, d'être déliquescent, Au bonheur, il convient d'aimer la souvenance, D'un regret soupirant son...
Aux mémoires labiles , Ton âme est convexe, Occultant des miroirs Les recoins ombrageux, Jusqu'en ces commissures Où se fend, si clémente, La courbe d'un silence. Et le mien, sous le trait De tant d'ingratitude, S'ouvre aux parenthèses. Deux petits arcs éclos....
Borderas-tu mes songes, Entre les fumées de Chine Et les grains d'Andaman, Sous les pluies d'émeraudes, Dans leur écrin sableux Aux frondaisons léchées. L'émeri tout en moi, Comme une abrasion lente, Emaille l'horizon D'une délicatesse. Un havre aux flancs d'amante.
Aux moussons improbables,J'ai bravé tes ruisseaux,Et les vagues de l'aubeOnt tanné mes remords.Tu délaves ma peauD'impassibles tumultes,Et soudain, je dérive,A cet âge novice,Où les îles lointainesOnt le corps du désir.
Ta mémoire n'invente, insonore destin,Que la fable des pas à la triste échappée.Aux semelles du vent,Tu exhortes la nuitPour qu'un temps si ingrat N'en dévoile la traîne.Tu écules l'empreinteSur tes lunes vermeilles,Et bien ternes falots que la cendre oubliée.Tes foulées inaudibles dans les feux d'amertume,Font valser des brandons sur...
Les macules au coeur, Repousse hors de tes pasLe fer des laterites qui lèvent sous le vent,Ta plainte, ta mémoire .Et prends ce que tes fleuves charrient de limon,Sans égruger un astre Qui couche le ponant dans l'or et le sépia.C'est un juste sommeil.Mon lit défait sera ce tamis de lumière,Que d'une jalousie, j'incline sur ton front.Les co...
De mes jours, ce dédale où s'enfonce l'oubli, Se perdra dans les nues, bêtes noires antiques. J'ai saisi les rebus qui bercèrent mes peurs. Des fleurons emphasés que les ombres animent, Et la mort, cette intruse, une injuste lueur, Revenue si souvent profaner mon chevet, M'ont appris le sursaut des révoltes ultimes.
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