claus Blog

Vierge comme une page à la fureur blanche qui danse les mots radieux pour mieux les saisir.
Vierge comme ce jour à la course naissante qui ouvre l'œil aux sens combles de l'épanouir.
Vierge comme ton sourire à la simplicité tremblante qui déborde de ta bouche fièvre à définir.
Vierge comme un corps à...

Pour le meilleur d'une paix intérieure parlant la  langue
de l'oubli, oubli jusqu'au dernier cri de sang
des épreuves, échec et mat d'heures longues, si longues à cicatriser,
promptes, si promptes à s'infecter à nouveau du pus de la violence, plaies...
pour le meilleur, que l'on ose tisser le blason fort à l'amour d...

Rire franc jaillissant d'une joie pur-sang,
libre, ivre, là où vivre c'est bon à l'été de la vérité naïve d'aimer,
là où vivre c'est chaud au sable de la fougue océane d'exister,
au début des commencements de voies éparpillées de familier...
 
Rire franc surgissant d'une joie...

Mots à peine audibles susurrés à la conque de l'oreille,
d'un autre âge, d'une autre vague dans la tête qui sommeillent,
océan de livres aux caprices bizarres, mots frottés contre mots, coquillages
traînant à marée basse sur le sable encore mouillé des phrases,
qui vont et viennent et appareillent de...

Refuge à l'attrape muses qui ruse,
muses gouvernant l'imagination crue à l'infuse,
aux yeux fenêtres à l'ouvert de flux et reflux, grand air,
au large mystère d'une mer à l'éphémère battant des ailes…
 
Refuge à l'attrape muses qui ruse,
muses recueillant les accords alcool d'une lyre d'or pur,...

Au bout de la nuit cogne mon coeur encore plus fort,
au rempart de mes entrailles, vaille que diable !
Je pare les assauts noirs de haine compacte qui dorment,
aux viscères ennemies, danger remarquable...
 
Au bout de la nuit cauchemarde mon sommeil délétère,
au noeud de mes pensées pagaille, fourbis bataille !
Je dém...

Le temps est long à qui impatiemment essaie de l'éprouver,
ce fleuve à l'onde au décompte des larmes baignées,
aux heures leurre d'avoir goûté de trop près la grève d'exister.
 
Le temps est long à qui sagement le fait arrêter,
horloge muette du passeur au suspendu défilant en ronde boucl...

Lorsque l'étoile mord le soleil,
c'est le regard du tête-en-l'air qui se lève...
et se soulève son coeur au débordement d'écume irisée
 scintillement de l'univers en bascule...
constellations naissant pour mieux mourir,
l'univers pompe et s'allonge et conte le hasard de son histoire,
à la mémoire d'infini....

L'ombre à la délicatesse pourpre tombe sur le sol,
l'enserre et le  presse et le projette face au ciel,
royaume des frôlements affolés et des bruits sourds, qui mordent
les corps explorés, aux ultimes tâtonnements de la nuit tunnel…
 
L'ombre à l'empreinte déserte poursuit l'évasion,
la tient et...

Matins lumière berçant le regard
à la manière d'une ponctuation sereine,
ouvrant grand les sens, armes,
qui pénètrent et fêtent et silhouettent la peau de l'univers...
là où les harmoniques d'une nature pure
descendent, tiennent et s'élèvent
jusqu'au statique du contemplatif nu
qui, aux prises vertige...