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A la belle étoile
Posté par William Valant,
dans
Alexandrie Alexandra
23 juillet 2019
·
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A la belle étoile
C'est décidé j'irais dormir au clair de lune
La nuit tombée je pénètre la forêt brune
Pris par son étrange silence je perçois
Le bruit des cailloux et ceux de la ville en bas
Je vais, aux chants religieux des feuillages obscurs,
M'allonger dans un pré. Et grands et bien ouverts
Alors que la Terre se voile de mystères
Mes yeux s'abreuvent aux sources du noir univers.
Quand je suis seul au coeur des nocturnes murmures
Quand m'enveloppe la fraicheur crépusculaire
Je pars ainsi loin des ombres et des lourds chagrins
Planer en communion avec les cieux sereins.
Les signes et les voix profondes des prés des bois
Me réveillent ce soir j'ai l'ivresse et l'effroi
Des premiers hommes en quête nus, fragiles et droits
Abandonnés sur Terre sans savoir pourquoi.
Qu'a-t-on raconté au village cette année ?
A l'orée des bois une horde de sangliers
Dix poules tuées, les bergers et loups en rixe
Et cette jeune biche, égorgée par un lynx.
Je m'endors aux aguets et un bâton en main
Au frisson d'être prêt, provoque mon destin.
Qui viendra cette nuit ? Quoi quel était ce bruit ?
Je me lève : Rien ! Ainsi s'écoule ma nuit.
J'apprécie ce retour aux sources primitives
Quand la nature muette parle à l'esprit
Quand l'âme libérée des quotidiens ennuis
S'accorde à l'onde primaire juste instinctive
Six heures se lève le jour, le ciel serein
Caline, rien ne presse j'aime le matin.
Les crêtes se découpent au loin à l'horizon
En paix j'attends du soleil les premiers rayons.
[William Valant]
Pour Laurence, amicalement.
C'est décidé j'irais dormir au clair de lune
La nuit tombée je pénètre la forêt brune
Pris par son étrange silence je perçois
Le bruit des cailloux et ceux de la ville en bas
Je vais, aux chants religieux des feuillages obscurs,
M'allonger dans un pré. Et grands et bien ouverts
Alors que la Terre se voile de mystères
Mes yeux s'abreuvent aux sources du noir univers.
Quand je suis seul au coeur des nocturnes murmures
Quand m'enveloppe la fraicheur crépusculaire
Je pars ainsi loin des ombres et des lourds chagrins
Planer en communion avec les cieux sereins.
Les signes et les voix profondes des prés des bois
Me réveillent ce soir j'ai l'ivresse et l'effroi
Des premiers hommes en quête nus, fragiles et droits
Abandonnés sur Terre sans savoir pourquoi.
Qu'a-t-on raconté au village cette année ?
A l'orée des bois une horde de sangliers
Dix poules tuées, les bergers et loups en rixe
Et cette jeune biche, égorgée par un lynx.
Je m'endors aux aguets et un bâton en main
Au frisson d'être prêt, provoque mon destin.
Qui viendra cette nuit ? Quoi quel était ce bruit ?
Je me lève : Rien ! Ainsi s'écoule ma nuit.
J'apprécie ce retour aux sources primitives
Quand la nature muette parle à l'esprit
Quand l'âme libérée des quotidiens ennuis
S'accorde à l'onde primaire juste instinctive
Six heures se lève le jour, le ciel serein
Caline, rien ne presse j'aime le matin.
Les crêtes se découpent au loin à l'horizon
En paix j'attends du soleil les premiers rayons.
[William Valant]
Pour Laurence, amicalement.
- Laurence HERAULT aime ceci
Inoubliable...