Chair ouverte d'une plaie où baignent les frontières fermées de la pensée,
au naufrage d'échos en rond répétés saignant dans l'insensé.
Sous-sol sans paroles à l'obole de misère,
aux quelques mots attrapés,
disant rien, disant tout, tout d'un enfer
aux fers mutilant l'âge d'amour, l'âge d'été.
Chair à la défaite barbelée de réflexes d'un esprit à terre, en guerre de l'être,
errant à l'intérieur de domaines aux terres trop familières, comme desséchées.
Contexte au même texte, restes à l'univers
au model-réduit remâché,
plans tronqués, plans désaxés, axes
aux excès d'émotions ravalées.
Chair aux repères qui espèrent l'éclosion d'un esprit sans âge,
à la délivrance d'une raison floraison, cœur cogneur d'une rage d'exister.
Mouvance d'un éternel présent aux instants qui régénèrent,
qui régénèrent et appellent jusqu'au bout de l'être.
Source : Chair de l'esprit