Il y a le bruissement de l'été
au feuillage de ta peau nue,
et puis l'azur libres des nuées
qui ravage le sacre de son étendue.
Il y a tous les mots d'une présence
dense comme une morsure,
et puis l'éclat phare de ton visage sens
qui conjure cette mort si sûre.
Il y a le toucher velours de ces jours
au sourire de mon corps qui s'accorde,
et puis tous ces "encore" qui s'ouvrent
comme une force frappée du dedans au dehors.
Il y a parfois ces moments de fièvre
à l'orage brûlé des colères,
et puis tous ces chocs et ces claques
au visage des rages pour mieux habiter le verbe "être".
Il y a enfin le doux clapotis d'une nuit
qui vibre du milliard de ses étoiles,
et puis cette paix promesse d'après aux vagues de l'avenir
où se multiplient les rêves suprêmes du hasard.
Source : Il y a...