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Depuis : Mégalopoles (prose poétique)

Posté par claus, 24 juillet 2019 · 287 visite(s)

 
Ils déambulent, indifférents individus, comme pris dans les serres des rues et des habitudes; otages de la ville et de ce qui l'agite.
Pas obnibulés de têtes têtues de calculs, ils marchent le nez scotché au macadam damné d'horizon et ne voient rien de la beauté présente des murs de certains quartiers.
Obscurs à tout ce qui ne sert pas leur but, aux issues crues et rudes comme celles de ces filandreuses ruelles, ils ruent en travers de leurs rêves et culbutent la misère loin derrière. Loin derrière, dans les banlieues à distance de métro où le beau n'est pas comme il faut, prend d'autres allures pour exprimer son credo.
Ils avancent et reculent aux avenues rivières qui se jettent dans le fleuve au courant sans mystère des cherche repères; eau douce calme et continue du connu inconditionnel.
Rompus à la vie en vue du paraître, ils se placardent de miroirs pour fuir leur véritable immage qui hurle de l'intérieur :" Reconnais-moi, reconnais-moi, je ne suis pas l'étranger que tu crois, je ne suis pas ton étranger". Même s'ils passent l'un à côté de l'autre; deux souffles frères et familiers entremêlés et bientôt à jamais séparés.
 



Source : Mégalopoles (prose poétique)



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