Déesse du chant des saisons
Et de la nature vibrante,
Mère de chaque fleur et plante,
Elle est bien triste ta maison
Tandis que tu pleures l’absente,
Et que la neige drue tombante
Redéfinit les frondaisons.
De toute longue éternité,
Eté, hiver, en alternance
Mènent depuis toujours la danse
En imposant leur vérité :
Triste froideur, désespérance,
Et un retour d’exubérance
Rythment toute l’humanité.