olivier HEBERT

Quand la vie se parfume
des plus beaux souvenirs,
Que les fleurs des jardins
Exhalent leurs élixirs,
les esprits se libèrent
Aux effluves qui montent,
embaumant nos cheveux
des plus douces fragrances,
libérant nos pensées
des voiles les plus sombres,
et donnant à nos yeux
une autre vue du monde !

Olivier Hebert

Les lumières de décembre,
Illuminent les rues ,
Quand la glace sépanche,
Des toitures pentues,

Des guirlandes étincelantes
Qui éclairent la nue ,
Des paillettes brillantes,
Aux yeux des ingénus,

Des chapelets scintillants,
Aux ramures des sapins ,
Une étoile accrochant ,
Nos regards de gamins ,

Les attraits de la fête,
Estompent les noirceurs,
En mettant dans les têtes,
Quelques instants de bonheurs ,

Ô! Seigneur que lesprit,
Se fasse à nouveau chair,
Pour répandre à l'envie ,
L'amour sur notre terre !

En attendant Noël,
Jai formulé le voeu ,
Que cessent les querelles,
Pour un avenir heureux !

Olivier Hébert

Merci pour vos lectures et commentaires !

Septembre est arrivé,
sur la pointe des pieds ,
petits matins mouillés,
tout couverts de rosée.

les jours épicés ,
au soleil de l'été,
ont changé de couleurs ,
déjà les arbres pleurent.

larmes jaunes et carmins,
éblouissant nos yeux ,
leurs bouquets dans nos mains,
L'on se réchauffe un peu ,

pour moi qui vis le coeur béant,
les fenêtres de l'âme,
ouvertes aux quatre vents,
le ciel de traîne de l'automne,
annonce des jours monotones.

Devant les regards qui s'étonnent,
l'été s'enfuit , l'été s'en va ,
sous le souffle de Perséphone
belle saison se meurt déjà.

Hebert Olivier

Comme jadis Hugo le disait tous bas ,
Adieu dit cette voix qui dans nos âme pleure,
Adieu , ciel bleu , beau ciel qu'un souffle tiède effleure !
Voluptés du grand air, bruit d'ailes dans les bois,
Promenades, ravins pleins de lointaines voix,
Fleurs, bonheur innocent des âmes apaisées,
Adieu, rayonnements ! aubes ! chansons ! rosées !
ô jours bénis et doux !
Hélas ! vous reviendrez !
mais me retrouverez-vous ?

Hugo

C'est juste un matin calme,
où le bonheur fait ses gammes,
Là-bas dans le kiosque à musique,
quelques arpèges de pianiste,
Viennent pour saluer l'aurore,
les ombres qui s'évaporent,
et d'une sonate qui résonne,
Quant au clocher mâtines sonnent .
la rose qui s'émerveille,
sur les accords en cortège,
vibrant aux rayons du soleil,
s'éveille dans ce florilège.
sur la campagne frémissante,
passe un souffle mystérieux,
dans la lumière comme un ange ,
tout droit descendu des cieux .
C'était juste un matin calme ,
ces instants de petits bonheurs,
où la paix est là dans les coeurs,
sans eux la vie est sans lumière,
par eux, l'amour nous éclaire !

Olivier Hebert

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Un rêve, une douceur, une image diaphane,
Celle d'une maison plantée dans ma campagne,
Un toit de tuiles rouges coiffant des volets bleus,
D'où je peux contempler toute la vie qui m'émeut,
C’est ici que j'aimerais écrire quelques lignes.
De la nature changeante connaître tous les signes,
L'été quand sous le ciel, la terre sent les bois,
Là où mes bons amis, vous viendrez quelquefois,
Aux parfums , aux couleurs, vous saurez reconnaître,
Ce petit coin de bonheur, que mon cœur a fait naître ,
D'ici là moi, j'attends assis à ma fenêtre,
Votre simple venue sera pour moi une fête !

Olivier HEBERT

ô toi mon doux poème,
sorti de mon coeur blême,
toi musique fleurie,
qui emporte les larmes
et vient toucher les âmes,
tu es mon grand secours,
quand je suis las des jours,
que je n’attends plus rien
des plaisirs de l’amour .
Vient mettre dans mes mains,
des pinceaux des couleurs,
ta grâce à mon chagrin,
ton charme sur ma douleur,
chasse mes pensées sombres,
et mes plus noirs desseins,
pour revoir ta colombe,
au soleil du matin .
Te dire ma joie de vivre,
sur tous les tons divins,
sans pudeur maladive,
écrire ce qu'il advient,
de ta voix si charmante,
inspirant mon bonheur,
ô mon Dieu fait qu’elle chante,
au sortir de mon coeur .
Olivier Olivier Hebert

L'été indien

L'Automne n'en finit pas, d'étioler ses moiteurs ,
L'été semble renaître là où souvent il meurt ,
les trompettes du temps annoncent la Toussaint ,

pourtant sur les terrasses l'on fait encore le plein ,
Dans les parcs les arbres étalent leurs couleurs,
mais leurs feuilles s'accrochent aux dernières chaleurs ,
La terre résignée sent approcher l'hiver ,
Dans le ciel c'est juin réchauffant l'atmosphère ,
Profitons un instant avant de déchanter,
Les morsures du froid pourraient nous faire danser ?
Tous autour d'un grand feu comme nos amis indiens,
Et l'été du même nom sera mort bel et bien !

Le vide dans les mains pour la Solitude , toutes les bonnes choses et les bons moments que nous laissons derrière nous , 

nous sommes venus les mains vides et nous repartirons de même , seule la poésie et les souvenirs demeurent !

L'horizon se déchire comme un rideau vieilli,
Les feuilles sous le vent s'envolent puis retombent ,
Dans les bois les sentiers et les futés plus sombres,
Les rayons du soleil semblent avoir pâli .

La nature irriguée accompli ses desseins,
Les vergers, les jardins sont emplis de fruits mûrs,
La vigne enguirlandée s'est chargée de raisins,
Et l'été finissant se meurt dans un murmure.

Mes amis , oui la vie s'embellit en automne,
Soyons reconnaissant aux plaisirs que donne ,
depuis des millénaires la terre à tous les siens.

Je vois sur la campagne les sillons de l'hiver,
Et puis dans mon miroir les rides de demain,
Toute l'horreur de vieillir le vide dans les mains .

Olivier HEBERT.