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caillou caillasse

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#383532 morphème

Posté par caillou caillasse - 11 novembre 2020 - 02:37

 

L'âme ? Cette flaque dégueulasse dans laquelle les contemporains essuient leurs baskets pleines de vertus. Heureusement que nous avons caillou caillasse pour nous faire du Mallarmé !
 

votre commentaire ne m'est pas directement adressé mais j'en salue le coté taquin et croustillant




#383531 morphème

Posté par caillou caillasse - 11 novembre 2020 - 01:35

Merci beaucoup pour ces très beaux vers qui parlent directement à l'âme...

Je vous remercie d'avoir su prendre le temps d'y être sensible et de m'en avoir laissé en retour votre chaleureux témoignage




#383361 morphème

Posté par caillou caillasse - 02 novembre 2020 - 10:50

 

travail de la terre

      la semence le froment

  levain / main / maison

>>> du tellurique à l'âtre (vision biologique)

             jusqu'à la charnière

       jusqu'à la charrue du morphème qui sème à tout vent

_nourritures terrestres

               dérivées

       flexionnelles >>> fondamentale conjugaison du tout

 

Quand les mots perdent leurs feuilles, reste une forêt au choeur profond

En vous remerciant pour votre lecture et pour le chemin ascensionnel et spiralé de votre commentaire




#383217 morphème

Posté par caillou caillasse - 28 octobre 2020 - 11:24

sens et sub-stances ; sans-fin et faim germoirs __

 

fermentation, cycle et recomposition __

 

est-ce la terre qui nous re-semblerait (vision poétique)

merci pour votre lecture et l'univers des équivalences mis en suspend par votre commentaire




#383199 morphème

Posté par caillou caillasse - 27 octobre 2020 - 07:31

Levain d'octobre aux longs ferments,
faveur épaisse des mycènes,
fredon des brumes sur les champs,
sermon des ombres sur la plaine,

vois comme ta noble boulange
signe aux demeures et aux foyers
ce sillon lourd aux cheminées
sous le chemin de ta phalange,

partout pourtant la vigne éclaire
de flavescences chamarrées,
d'ambre et de pourpre en sa lumière,
la clameur des tonalités,

mais sur ces versants passionnés
aux sépultures flamboyantes
cette saison linéamente
les oraisons des temps passés

car au labeur dans les veinures,
ruisselle encore aux arbres sourds,
de sentes d'or sous les ramures,
mon souvenir à ses amours

et l'horizon froissé des cimes
d'un gout de seigle sur mon coeur
arpente et traine ses langueurs
aux lents élans des heures infirmes.

Levain d'octobre aux longs ferments,
faveur épaisse des mycènes,
fredon des brumes sur les champs,
sermon des ombres sur la plaine.




#380711 400 ASA

Posté par caillou caillasse - 31 juillet 2020 - 12:04

au delà des miroirs mécaniques
aux insatiables phosphènes
et séries d'éclipses asynchrones

le ciel abdique ses axiomes
de partitions lunatiques
à ton front souverain

et d'un voyage au clair obscur
un ange en son murmure
à ta chevelure et ton corps
ta robe et ta cambrure
dessine le chemin

des syllabes passagères
glissent sous ton regard
les ombres rêveuses et solitaires
qu'effeuille le destin
clepsydres et odomètres en facturent la tutelle
le vent emmarge
les nuages en témoins

et la profondeur des silences fermente
sur les récifs coagulés des océans lointains
une épice invertébrée aux embruns chromatiques
qui jette sur ton âme l'horizon incertain

de quel empire nuptial ruissellent tant d'étoiles?
quel artiste numismate façonna ces beautés?
qui quoi comment? quel dieu? quelle divinité?

dans l'osmose phréatique aux globules lactescents
comme hypnotiques corolles et symboles volatiles
les effluves insolentes de ta virginité
sur l'onyx et le jais du papier argentique
en un flux intangible aux déshérences floues
fixent les vertiges de ta race sublime




#372533 les ocieux aciers bleus

Posté par caillou caillasse - 24 février 2020 - 02:53

Il est sur le temps des méandres sauvages,
des nuages berçant aux ramages des vents
le chant oisif et lent du silence à l'ouvrage
dans les branchages nus de l'hiver insolent.

 

Sur le glacis hiémal aux lumières gercées,
dans l'aurore effacée, l'ocelle boréal,
sur les cieux mâtinés de ses camaïeux pales,
épanouit le cristal de sa douce clarté.

 

Et le givre pareil à un long bruissement,
à un friselis clair que le chemin promène,
fait tinter au soleil ses étrennes d'argent
en promesse éternelle au baiser de la plaine.

 

Ainsi par la fenêtre, en degrés silencieux,
la matinée fait naitre au blond de tes cheveux,
et le rose à tes joues, et le rouge à ta lèvre,
et l'éclat de tes yeux dont l'azur est l'orfèvre.

 

A ton iris alors où rêve encore un peu
ce mercure ambitieux qui lentement s'égare,
de liliaux rais pérorent aux reflets orgueilleux
des ocieux aciers bleus éclairant ton regard.




#370944 Mon signe du zodiaque

Posté par caillou caillasse - 04 janvier 2020 - 10:31

"Quand on veut ne pas croire, il faut tout inventer" ,

 

avec ce vers, vous avez saisi, en cette formulation à la fois simple et brillante, un point névralgique de l’existence




#370748 rêveur d'oiselles

Posté par caillou caillasse - 25 décembre 2019 - 08:49

Toute ma gratitude et mon affection à Loup De Lune pour la rencontre de son écriture, sa richesse, sa grâce rayonnante, ainsi que son soutien et son attention fidèles




#370703 rêveur d'oiselles

Posté par caillou caillasse - 24 décembre 2019 - 02:14

heureux qu'il vous ai plu, merci à vous et doux Noël




#370688 rêveur d'oiselles

Posté par caillou caillasse - 24 décembre 2019 - 12:09

Appeau de fleurs et de pétales jetés aux espaces des ralentis,

 

comme gemmail des densités aux longs envols des verticales,

 

des odonates végétales aux circonvolutions affaiblies,

 

d'horizontales symétries, épousent le miroir des eaux pales.



Dans les focales endormies bercées du fil de leurs dédales,

 

d'ovoïdales circonférences se verticillent leurs coloris, 

appeau de fleurs et de pétales jetés aux espaces des ralentis,

comme gemmail des densités aux longs envols des verticales.



Aux turbulences que Coriolis corréla de ses théories,

ces corolles émulent en l'air, les velléités des spirales,

et dans les mousses assoupies, et sous la voussure des étoiles,

l'écho mourant du madrigal prodigue un murmure fleuri,

appeau de fleurs et de pétales jetés aux espaces des ralentis.




#358315 énième turbulence du vol 2376 pour Santiago

Posté par caillou caillasse - 26 janvier 2019 - 12:25

merci beaucoup pour vos encouragements qui me portent dans l’espérance d'un jour en être à la hauteur

en vous remerciant encore,

sincèrement.




#358304 énième turbulence du vol 2376 pour Santiago

Posté par caillou caillasse - 26 janvier 2019 - 01:07

D'ici tu seras lors à l'orée des étoiles

ce carat de lumière aux lointains firmaments,

cette infime poussière au sein des nuits australes

que cheminent les vents d'un autre continent.

 

Et tu seras alors aux instants dérobés

à mon épais automne aux couleurs endormies,

la céleste orpailleuse aux aurores esseulées

que ces jours égarés éparpillent en ma vie.

 

Et tu seras toujours aux lignes imaginaires

sous l'opus sidéral de Sigma Octantis,

la jumelle saveur qu'aux zodiacaux mystères

déesses et dieux offrirent aux faveurs de mon vice,

 

quand sous le front de mes hémisphères songeurs

s'agiteront en sémaphores chaotiques

les délires de mes désirs pendant des heures

à user de ton corps sous mes ires sadiques,

 

toi, ma rêveuse océane, mon aventurière,

tu seras là bas, à l'autre bout de la Terre,

celle que le désert en ses embruns halés,

baptisera des airs, fille de liberté.

 

Mais aux frimas d'hiver, la Moire Lachésis,

déroule à mes travers ses tourments impatients

et torture en mon sang de supplices incessants

ma démence d'amant aux jalouses avarices.

 

Pour conjurer le sort que le destin opère,

pour arrêter le cours où s’altère mon cœur,

j'abrège ainsi le trouble énumérant mes heures

à distiller l'humeur de ces jours délétères:

 

Aux fanges à ta défroque exerçant mon éthique,

me livrant à l'ivresse insensée qui me hisse,

je confie mon extase au nectar de ta pisse

et flueurs de ton sexe érigées en reliques;

 

dans l'extrait luxurieux que font tes orifices

aux douces caudalies fleurant ta mandragore,

au pétrichor fleuri que ta fente élabore

et suaves élixirs qu'exhale ton pubis,

 

fourbissant mon envie de louvoyants caprices

et fuyant l'obédience aux états qui m'oppressent,

je convie ma faiblesse à pousser la malice

et me laisse à lécher l'excrétât de tes fesses.




#356740 SMS à la Sainte Vierge

Posté par caillou caillasse - 25 décembre 2018 - 07:22

Dans ce remous immobile du temps que rien n efface,
dans ses reflets hypnotiques où ruissellent mes nuées,
je suis à genoux et ne sais plus quelle est la prière,
je ne sais plus que la folie comme sable en sablier,
comme poudre en poudrière,
comme souffle la poussière quand tombe sur le sol
la statue de pierre d un dieu déchu,
un suaire en suspend ds le vacarme lent,
Sainte Vierge, aie pitié des larmes dans la tourmente,
aie pitié de mon sang, de l amour informulé que je tiens dans ma peur,
pardonne mon abandon ds la tempête sourde de mes tempes,
et s il m est arrivé de croire aux mirages plus qu à toi,
maintenant je vois les étoiles,

je les vois en toi,

c'est mon rêve qui dort, c est un soir éternel,

c est aujourd’hui, c hier et ça fait chier
et tout ça pour rien sans rire, pour dix doigts, pour ta main,
ta bouche, ta lèvre, ta caresse, ton baiser, t en vas pas
 




#345389 téniase

Posté par caillou caillasse - 15 mars 2018 - 03:34

affection de vers solitaires