bɔētiane

Jped, vous maîtrisez le trait de pinceau _regardez >>>

                son vieux lit vigneron

                              la chambre jaune

           la chambre de la mère

ce texte évocateur, de respirations perceptibles de disparition d'absence frappe en plein cœur, le lieu est entr'ouvert >>> tableau dans lequel il nous semble être déjà entrés, de passages invisibles d'ombres opaques, in-dé-lé-biles _qu'aucune javel ne saurait décaper

allez savoir pourquoi, je n'ai pu m'empêcher de penser à la chambre d'Arles, dans une tonalité tout autre

(donc là je suis « à côté » itou^^)

rhôo, comme si tous les Norvégiens étaient comme ça^^

merci à l'auteur de faire hommage à cette œuvre majeure voire visionnaire à l'aube éclose de l'expressionnisme

ces anamorphoses ces rouges ce cri pictural me bouleversent invariablement >>> j'y entends le déchirement fou du tout et de l'être, y perçois le vivant la douleur l'humain _son cri primal, impression inouïe m'ayant parfois traversée

           cri >>> le tout premier son de l'être aussi (ouf)

44 posts plus tard, Laurence doit être épuisée . . … puis, je lisais les mots d’Emrys >>>

Aïe !  

J'ai tout faux alors 

propos qui m'a interpelée _au passage, je remercie Dez qui évoquait cette citation que j’ai toujours trouvée importante car je la trouve terriblement juste  « Ce n’est point avec des idées que l’on fait des vers mais avec des mots ».  C'est-à-dire que la poésie (?), qu’elle soit engagée ou désengagée, serait un jeu (la notion me paraît essentielle) >>> jeu sur les mots,  jeu sur les sons, jeu sur les images >>> ouverture d'un chant sonore + d'un champ visuel. Ainsi, dans une langue qui lui est propre, le poète (?) joue avec la matière sonore du signifiant / détourne les mots de leur sens commun / bouscule à la fois syntaxe et logique pour faire dire aux mots autre chose que ce qu'ils ont l'habitude de dire >>> c'est-à-dire qu'il vient enfermer l'émotion pour l'empêcher de se dissoudre dans la convention d'une phrase ordinaire.  Ce ressenti n'engagera que moi bien-sûr : )

je l'aime beaucoup-beaucoup ce mouvement saillant ressac renversé renversant et claques font chalouper les sons l'image crêtes majuscules débris remontés par la vague par le souvenir calcifié gosiers avalés de l'eau contre le ban des vents véhéments on boit la tasse tout le temps du texte et tangue tu dis wishbone reçu comme un appel _not partial to the dish but i'll dare make a wish^^

on y perçoit les horizons > intérieur / extérieur

           du rouge qui reste à savourer

       la dévoration qu'il exerce

                les questionnements qu'il suscite

ces « mains qui dansent » m'ont fait sursauter tant je les ai trouvées

                    _temporelles

marguerite

      or merry daisy_

  ocre le cœur tige haute dans un bleu de rouille

                désir de printemps _viens, le printemps .  .. .

        dépêche-toi, c'est mardi

 il pleut comme citrouille

            comme neige blanche et beige

    dans la petite musique de ce bal de nuit

                 c'est merci : )

comme je suis pour le dérèglement (sauf climatique _sinon artistique), pour le lecteur-acteur (tout avaler _le son, les pattes et les arêtes, quand le poème s'y prête), pour les territoires de lisière (nomadisme et transhumance obligent), ben au-delà des mises au point sur le choix de certains vocables, j'adhère follement à tous les propos : )

                      que faire des poèmes, écrivais-tu, Alfred ?

                                  >>> les fréquenter, bien-sûr

            parfois et souvent

                      ils sont un excitant pour le psychisme

               (en tout cas, je le crois et le ressens ainsi)

je ne suis pas certaine d'avoir uniquement « voulu » entendre,

            dans la source

                        je cherche en moi . . ... pour te répondre au mieux, Hattie

« l'horizon d'un baiser » >>> grand final du texte, celui qui soudain surprend, qui finalement prend toute la place, et demeure (c'est le dernier mot perçu) >>> cette tonalité mais cet accent, présenté par Aure en cet endroit-même du poème.  Pas ailleurs.  Je ne l'ai pas déplacé.  J'ai ressenti l'intention.  Et ressenti l'émotion >>>  l'horizon d'un baiser, baiser suturant l'angle meurtrier.  Le pétale.  La nuit.  La neige.  Le pétale _célébré

                                        la pénombre

                                                  fermée à clef    ouverte / douce / drue

                             qui nous touche

                                       la joue

                                           _ce fondu

j'aime ce tableau

 c'est beau une libellule

       par ici, ces demoiselles belles

    vertes ou bleues

              tutu fluo et tulle diaphane

   butinant l'eau des marais aux

           rigoles profondes

       vert ténèbre

habitées

dans le trousseau des jours il y a

             la breloque

       la brindille

la métallurgie lourde

       l'organique mécanique

             son dé-règlement

   _et le pétale

Aure célèbre le pétale : )

cri de l'oiseau

          emportant le brin des apostrophes

   _brindilles et tarses

               fondues comme le superflu

      puis là

  le paysage qui se constelle

olorientes_

           comme ce mot résonne . . ...

                    je me le chante

              je l'hume

                       le bois

y ahora, me siento hermosamente. . ... mareada : )

'tite pensée pour les âmes en solo  _ou pas

        de ce soir ou demain _en vain

  avec ou sans covid _en coin

         chin up cheer up

                      _let's

 grelots strass & brio

          & to all >>>

    merry video-Xmas 2.0 

.

       c'est l'écho du sacré

à l'ouïe primitive

       charnière

 chair sonore

        survivance

            transe

                wu

travail de la terre

      la semence le froment

  levain / main / maison

>>> du tellurique à l'âtre (vision biologique)

             jusqu'à la charnière

       jusqu'à la charrue du morphème qui sème à tout vent

_nourritures terrestres

               dérivées

       flexionnelles >>> fondamentale conjugaison du tout