Belle création! Bon week-end.
- Jped et Laurence HERAULT aiment ceci
Posté par jim
- 28 octobre 2023 - 09:24
Posté par jim
- 10 octobre 2023 - 06:16
Un road movie imaginaire ?
Il y a de ça, un scénario improbable.
Une méditation sur la rencontre, quelque part, entre deux personnages de fiction bien connus du grand public
Posté par jim
- 10 octobre 2023 - 11:57
ALEX ET DOMINIQUE.
Empreintes de pneus dans la poussière,
Penser à faire réaliser des moules.
Gomme fondue sur l’asphalte urbain,
C’est comme ça que je vibre.
Où vont-ils? Vers quelles libérations?
Volants ou escapades qui s’imbriquent
Sans pourtant jamais se rencontrer
Dans la fureur de la ville
Ou les giboulées des hauteurs.
Réunis, pas et moteurs coupés, au bord d’une route,
Que se diraient-ils?
Les caméras se retireraient-elles?
Ou gorgées de ragots à devoir vomir
Captureraient-elles tout ce qu’il est loisible de chaparder?
Clans, familles, rencontres, amis, amours,
Partages dans la solitude
Et moi, seul, devant l’écran
Qui fouille les non-dits des images
En méditant un illusoire sursis,
Un rebond invisible,
Une table de pique-nique dans un jardin de banlieue
Où m’asseoir en silence en m'imprégnant des rires.
Toits de métal, vallées, dépôts en ruines,
Où les sueurs des travailleurs d’antan
Imprègnent encore l’air brûlant,
Comme juste livré du désert californien
Offert aux lentes mouches et aux véloces moustiques.
Un instant posé contre une souche
De bord de rivières
Au milieu d’arbres comptant leurs ultimes heures,
J’attends que vienne jouer et chercher sa nourriture,
Une dernière fois, l’écureuil brun aperçu hier
Ou que passe un vol migratoire de cigognes,
Fixe l’horizon qui s’offre
Avec seulement les yeux entrouverts à l’asiatique
Et l’esprit ronronnant comme des turbos
Prêts à s’offrir aux longs espaces routiers
Conduisant aux plus plus savoureux sentiers.
jim
octobre 2023
Posté par jim
- 06 octobre 2023 - 04:32
[quote name="jim" post="398964" timestamp="1695920838"]Bonjour,
merci pour votre commentaire.
Oui nous avons voulu jouer sur les limites floues naturelles, météorologiques et "sentimentales" entre les saisons dans le cadre de ce quatre mains qui comme lorsque Nadège et moi créons ne découvre ses essences qu'au fil de l'écriture et de l'affinage le plus souvent léger et plutôt situé au niveau de la ponctuation.
Je ne suis pas certain d'avoir bien compris la dernière question.
Ce qui est certain c'est que pour l'instant, je ne souhaite ni écrire seul (je pense avoir exprimé ce que j'avais à exprimer) ni republier d'anciens textes, même inédits ici.
Les quatre mains ouvrant d'autres portes, je suis preneur de tout projet, sachant que je ne choisis ni le titre ni le premier vers.
Bonne soirée ou journée.
jim
Le même, et un autre!?
Par rapport au Jim d'avant, tjrs présent sans doute mais partageant la création avec une autre. Une expérience passionnante.
Bonjour,
l'expérience que j'ai déjà pratiquée avec Anwen et Nadège, nous avons même fait un six mains, me passionne sans que j'en sois obsédé. C'est un peu plus dénudé que l'on ressort de cet exercice car il s'agit de suivre plusieurs caps, un peu comme dans certains groupes pop-rock où tous les membres sont partie intégrale du processus de création. Je le redis c'est explorer une partie de soi que l'on ne peut, je crois, faire seul-e.
Bon week-end et merci pour le passage.
Posté par jim
- 28 septembre 2023 - 06:12
Hé Captain!
Que Neptune me damne pour mon infamie, mais c'est tout de même le fantôme qui dit au revenant: "tu avais disparu!"
Que veux-tu? La mer nous entraîne...
Check pour le resto. Mes papilles s'en régalent d'avance...
Oui, tu as raison...la mer...la mer... qu'aura-t-elle fait de nous?
Autre chose que des âmes errantes en perdition, c'est certain.
Le reste nous appartient au-delà de la sueur de nos mots.
J'ai réservé le resto pour le déjeuner de dimanche en huit.
A bientôt.
jim
Posté par jim
- 28 septembre 2023 - 06:07
Vision diffractée et délicate des saisons, à leur frontière.
Heureux de vous retrouver. Le même, et un autre!?
Bonjour,
merci pour votre commentaire.
Oui nous avons voulu jouer sur les limites floues naturelles, météorologiques et "sentimentales" entre les saisons dans le cadre de ce quatre mains qui comme lorsque Nadège et moi créons ne découvre ses essences qu'au fil de l'écriture et de l'affinage le plus souvent léger et plutôt situé au niveau de la ponctuation.
Je ne suis pas certain d'avoir bien compris la dernière question.
Ce qui est certain c'est que pour l'instant, je ne souhaite ni écrire seul (je pense avoir exprimé ce que j'avais à exprimer) ni republier d'anciens textes, même inédits ici.
Les quatre mains ouvrant d'autres portes, je suis preneur de tout projet, sachant que je ne choisis ni le titre ni le premier vers.
Bonne soirée ou journée.
jim
Posté par jim
- 25 septembre 2023 - 06:32
PRISME VÉGÉTAL
Encore un pas dans la brume, craquement sarcastique des cailloux
aveugles
Libérés pour quelques instants mérités de l'emprise du gel précoce.
Sur le côté, l’herbe jalouse espère encore flotter dans la moiteur
De ce Graal délicat, apaisant, prophétique, plein d'espoir, qu'est l'été
indien.
L’idée qu’en chemin la sève déjà oubliée s’élève légère et vaporeuse
Ne peut que charmer les doigts caressant les feuilles dans leur entre-
deux.
Cet air à peine avoué flirte avec l’avant d’un après
En éthéré rappel de l'immuable sarabande ordonnée des saisons.
Nadège Laforest et jim
Posté par jim
- 17 septembre 2023 - 06:52
Coucou! Mais te voilà de retour!
Et avec quel talent.
On se fait un petit resto là où tu sais?
A bientôt.
Captain
Posté par jim
- 28 novembre 2022 - 11:31
LE CRI!
A force d'enchaîner les minutes de silence,
je passe pour un taiseux...
A bien y réfléchir,
je le suis peut-être un peu,
de très loin,
principalement par distraction
et aussi parce que les heures de veille
incitent à la rêverie discrète, sans artifice...
Rêverie...
Rêverie, pas rêves.
Des rêves?
Il y a longtemps que je n'en fais plus!
Je ne veux plus en faire.
Même si certains me viennent encore
dans l'épaisseur de quelque brouillard héraldique,
comme rigoureusement hiérarchisé,
mais sans réelle indication d'où aller traquer leur genèse.
Alors je suffoque
comme si j'étais jeté dans la Mer de Béring,
au large des îles Komandorski
lors d'un incompréhensible supplice de la cale
par-dessous la quille!
Les dents serrées,
vrillé par un hurlement intérieur,
- un cri à faire trembler les étoiles -
je laisse un instant mon esprit errer
main dans la main avec la révolte.
Rien qu'un instant...
Rien qu'un court instant...
Se libérer par le cri
sans lui autoriser la moindre opportunité
de m'emporter.
Car il est là pour ça,
pour me sublimer et non m'annihiler.
LE CRI!
Anwen et jim
Posté par jim
- 21 novembre 2022 - 05:04
Scintillements diaphanes
la lune tend sa perche
de reflets
sur le lac
à un faucon pèlerin
qui la suit
vers d'autres continents...
jim
Posté par jim
- 15 avril 2020 - 11:27
Comme sur une balançoire,
Le corps oscille de l'arrière vers l'avant.
Réédition d'une chronologie
De faits d'hiver en contre épreuve
Que l'on croyait remisée
Dans le grand nulle part apaisant.
Mais à l'érosion de brises inédites
Affleure la feuille d'or d'un refrain,
Comptine ancestrale
Ou peut-être antique chant de berger réactualisé qui dit :
"Quand le voile de l'aurore se soulève
Même sur les plaines les plus arides
Il y a toujours un caillou qui relève
L'éclat de la fortune des druides."
Le temps n'a pas de prise sur la nature.
Certes, il la froisse, la blesse, la déchire
Et transforme la montagne en grains de sable
Charriés par la fraîche ferveur des torrents.
Lavés et polis,
Ces lits invitent la silhouette à lover
Son corps aux transes incertaines
Qui reprend en coeur cette volupté nomade.
Au plus proche
De ce que la roche encore sédentaire fredonne,
Son onde friable tresse ces fébrilités
Menant vers cet unisson
Où toutes les strates s'atomisent.
Nadège Laforest / jim
Posté par jim
- 09 juin 2019 - 01:30
La nuit dans les vieux quartiers,
Posté par jim
- 08 juin 2019 - 07:02
La plage
l'estran
la fleur du mâle
la facture de l'Occident
la rose des vents
jonglant avec les voiles
les larmes
le sang virginal
sur le drap béant
l'épée
la domination
le Pape et le Vieux de la Montagne
enlacés dans la même danse barbare
Gaza et ses morts-vivants
le désert
les arômes
la chaleur d'une bouche
fébrile comme un instant tanné
entre délire et fantasme hors de doute
un peu comme lorsque je me frotte l'oeil
avant de réajuster la cible
et d'honorer le contrat
la plage
les rêves d'Indépendance
l'exil
les militaires
l'excision jamais bien loin
les prières
les viols
le chant du haut de la tour
l'Inde et les belles mauresques
vendues aux harems
et les pirates
qui rêvent encore à cette ville-utopie
que je ne citerai pas
là-bas
au Maghreb
vivre libre à Barawa
ne respirer que des cheveux-chevaux
cadeaux
sourires
éclats de rire
larmes sucrées
la plage
l'exil
les militaires
l'excision jamais bien loin
mon ventre qui parfois masque mon sexe
le vin qui soigne mais ne guérit pas
les mains qui tremblent
l'ONU qui fait ce qu'elle peut
Bidart accueille l'été
c'est tant mieux
les femmes y sont autres
les Belles y sont d'ailleurs
comme d'une braise qui couve encore
comme pour nous rappeler
que l'infini est un fruit à cueillir
sans se soucier des contradictions
et des branlettes de la condescendance patentée
j'ai lu ce que nous refusons de boire
dégusté la fontaine salée
des auspices transcendants
roulé en Harley
adulé mes pas
je suis
le frère
le mari
l'enfant
l'amant
le sage flou
le singe fou
la vertu
la honte
le pardon
l'espoir de doigts
touchant mes doigts
comme une ombre
sublime le soleil
je déchiffre l'estran
je me souviens de regards féminins transhumants
qui englobaient l'univers de vraisemblance
comme une caresse brutale savoureuse
jaillirait assumée
débridée et sensuelle
de l'orgasme décomplexé des cieux.
jim (2010)
Posté par jim
- 11 mai 2019 - 04:39
Merci à vous!
Yo Mid!
Un survol avec ou sans saut sur DBP? Pourquoi pas?
ça fait longtemps que nous reportons ce voyage, préparons-le avec des mots?
Tu appris la nouvelle? Les Vietnamiens interdisent l'usage du glyphosate sur leur territoire tandis qu'ici...
Qui lancent les premiers vers?
Bon week-end, mon ami, ainsi qu'une pensée pour Cédric de Pierrepont, Alain Bertoncello et leurs proches.
jim