Yo!
Pour qui s'intéresse au sujet les informations disponibles sur ce drame sont fascinantes à lire, ainsi que tout ce qui touche à ce que les glaciers rendent au fil du temps.
Belle journée.
- Laurence HERAULT aime ceci
Posté par jim - 02 octobre 2024 - 09:37
Yo!
Pour qui s'intéresse au sujet les informations disponibles sur ce drame sont fascinantes à lire, ainsi que tout ce qui touche à ce que les glaciers rendent au fil du temps.
Belle journée.
Posté par jim - 28 septembre 2024 - 06:13
Un cheminement où je repasserai afin de mieux en savourer les fragrances multiples intercontinentales.
Posté par jim - 28 septembre 2024 - 11:28
MALABAR PRINCESS.
Au printemps revenu
alors que le soleil
commence à repeindre en vert
le blanc des vallées
les glaciers
offrent leur carnaval
de larmes froides
aux lieux
où la glace
cède la place à l’eau argentée
les bijoux
les perles
les morceaux de métal
fruits indécents des moraines
se glissent parfois entre les cailloux...
Posté par jim - 12 septembre 2024 - 04:02
De la poésie.
Respect.
La bienvenue dans la famille.
Manfred.
Posté par jim - 11 septembre 2024 - 10:30
J'aime beaucoup ce texte saisissant, difficile, qui appelle une grande attention, qui ne laisse pas indifférent, loin s'en faut.
Merci pour ton passage.
ça fait quelques années que je tourne autour du prénom Ilhame porté par une Dame de mes connaissances, entre autre photographe, avec le même début et la même fin, mais jamais un corps qui m'accroche. Là, je crois que j'approche.
Un peu de musique?
https://youtu.be/nR0...YAaXvW-2dv4RD6g
Bonne journée.
Posté par jim - 09 septembre 2024 - 10:50
CONFINS STRATÉGIQUES.
L'âme est une île,
L'île est une âme
Ile-âme
Matin de travail banal.
L’huis du bureau où je croupis,
attendant de pouvoir honorer
l’exaltant appel du dehors chérissant
à la pause de midi,
soudain,
s'ouvre d’un coup de gonds non annoncé.
- Bonjour, excusez-moi, je cherche…
Je sais tout de suite que c'est enregistré à vie,
en poésie.
Semblables à ces pans de montagnes privés d’eau,
brutalement sevrés de la protection estivale du gel,
viciés à jamais par les dérèglements climatiques,
ces vampires, ignobles pelotons d’exécution,
âmes en errance que nul dieu ne peut adouber,
privées de l’écharpe protectrice des neiges persistantes,
les années peuvent s'écrouler,
mes sens sont tatoués de sensations précises
qui font de trente secondes une félicité intangible
de laquelle il serait salaud de se défaire.
Je n'en ai aucune envie.
De telles incisions tenaces
de feu quasi mystique sont rares,
il faut en profiter,
s’en repaître dans la sauvagerie romantique,
femme en fleur virtuose,
des impétrants vagabonds,
alertes Mandrin et autres Moneuse
qui se jouent des apitoiements du temps,
accueillent les multiples sagesses,
leurs contrastes,
lors des escales imprévues
sous l’ombre bienveillantes des Yggdrasil rayonnants.
Gloire aux émerveillements!
Oui,
l'âme est une île
l'île est une âme...
Île-âme
Ilhame.
https://youtu.be/6G6...OvF89I5LdVTecff
Posté par jim - 07 septembre 2024 - 04:54
Posté par jim - 07 septembre 2024 - 08:37
Super texte.
Même le chien de mon avatar apprécie lorsque je le lui ai lu.
Zen samedi.
Posté par jim - 05 septembre 2024 - 04:57
Petit cadeau-maison pour saluer ce bien joli texte.
Bonne soirée.
Posté par jim - 02 septembre 2024 - 03:45
Est-ce un parcours initiatique?
Ou une recherche de rédemption à la mode celte de jim ( rédemption, terme catholique mais que j'aime bien , d'où le rappel aux Clash et à Bob Marley )
Oui, il s'agit du récit, inspiré de faits réels étalés sur plus de quarante ans, d'un instant, en apparence anodin, toile d'araignée positive dont je ne me sors pas.
Fil de vie dont je pourrais faire un roman à une voix. Beurk.
Je préfère glisser des cartes postales à une signature sans adresse qu'elle ne connaîtra jamais, sans l'impliquer.
Oui, elle est toujours vivante, mais le respect de la vie privée est intouchable.
Dont je compte narrer d'autres épisodes " Fleur bleue" , avant de revenir à mes fondamentaux:
la vie est dans la simplicité, volontaire ou non, même si Ulysse n'a pas de port où accoster, ainsi qu'à mes fondamentaux militaires.
Stay cool and alive, man.
https://youtu.be/VzG...tUX-0dFsrV2HzEJ
Captain.
Posté par jim - 31 août 2024 - 05:38
FLEUR DES DUNES. (1)
Moto en panne. OK, ça sera le train.
Le car du week-end, c’est trop tôt le matin.
En plus, trois kilomètres à pied, c’est costaud,
Au réveil, sans savoir honoré les crocs.
Il n’y a plus rien dans la cambuse,
Les dernières arachides ont servi de souper.
Avant que le corps ne m’use
Retrouver l’usage celtique de danser,
Exulter sur Thin Lizzy, Bob Marley,
Les Clash, que du non tempéré.
Laisser les musiques me saillir,
Gourmandes, allaiter mes confinés désirs...
Une fois là-bas, je m’emplirai de crevettes,
Assis sur un banc populaire, prophète,
Décortiquées lentement en savourant
L’alchimie du ressac et de ses ornements.
Oui, ça sera le train, c’est écrit,
Puisque j’ai décidé de retourner
Dans cet endroit riche en secrets,
En contradictions, en non-dits.
De plus, l’arrivée est inhabituelle,
Pas dans la ville et ses séquelles.
La gare n’est pas proche de la mer,
Mais je n’en ai strictement rien à faire:
La promenade pour s’y rendre
N’est pas pour me déplaire.
D’abord, il y a le quai où descendre,
Avec son look à l’ancienne, balnéaire
Et puis la base aérienne dans les dunes,
D’où partent les hélicoptères de secours.
Par tous les temps, par toutes les lunes,
Tournent les rotors sous les nuages lourds
De la Mer du Nord, scénariste du décor,
Aux courants violents, sans concessions,
Enfer de Dante punkisé, maelstrom à chansons,
Crépuscules gourmands aux pâmoisons d’or,
Génitrice généreuse, imprévisible égérie des pêcheurs,
Mère des ancestrales tectoniques frayeurs
Qui certaines interminables nuits d’ébriété
Envoie ses sirènes me tordre les pieds,
Alors que je titube sur les brise-lames luisants,
Tentant de déchiffrer, ce que les guirlandes
Des bateaux de pêche au loin, pêchant l’offrande,
Parfois le tribut sacrificiel, payant
Ont de si fondamental à m’instruire
Pour m’aider à frémir jusqu’au matin,
Cet attendu mage, fin joueur de lyre,
Qui calme les tremblements disjoints,
Soigne le vide abyssal entre les doigts,
Les élans ternes d’un coeur privé de tanière,
Pourfend la glaciale torpeur des effrois
Qui font tout ressembler à une guerre
Ne révélant jamais son intime sens,
Floue, muette, vapeur d’essence,
Napalm inhalé sans prescription,
Fureur intime, trahison, glu, poison.
Le temps de rêvasser comme un enfant
Me voici déjà au chevet du vieux moulin,
Ailes en inanition ne brassant plus le vent marin
De ses longs plumages caressants, redondants.
Face à lui, de l’autre côté de la route,
L’Abbaye des Dunes sort de ses croûtes,
Au gré des fouilles et des brouillards,
Elle n’est pas Fille de Flandres par hasard.
Une fois, laissés à droite
Le camping et le Lys Rouge,
Les premières villas des rues étroites
Où nichent tant de filiations moites,
Je quitte les mondes anciens mais sempiternels
M’approche de l’église nouvelle,
De la modernité sans paganisme ostensible,
Qui peu à peu fera des survivants des cibles.
Ah oui, j’avais oublié de stipuler,
Nous sommes au tout début des eighties,
Bien longtemps avant que je ne déchire ma chemise
Afin d’essayer de mieux exprimer, expirer.
La mer se rapproche sans se faire entendre,
Encore environ cinq cent mètres à descendre.
Après le parking aux curés, c’est presque fait...
Traverser le quartier des biens logés...
Et puis voici le boulevard côtier,
Ses rails de tram, ses passages protégés.
Attentive, à l’oiseau qui a brisé sa branche,
Impitoyable, l’émotion me déhanche.
Les vers ne servent plus à rien.
La marée haute va moudre son grain.
Il ne reste plus qu’à avancer
À la quête de tes cheveux teints au henné.
À CD
jim
2024
merci à Anwen pour son aide indéfectible, son écoute, sa tolérance bienveillante.
https://youtu.be/n3P...Ehz_lQkhA0ANcKx
Posté par jim - 22 août 2024 - 05:21
CORTO, SIMPLEMENT.
Sombrer
non
s’assoupir
comme lorsqu’on s’étend sous la couette
en plein janvier
corps sans affût
muscles épars
dans la sérénité permise
d’un sommeil en devenir
dont on ignore tout
mais qui rassure
comme la première caresse
d’une maîtresse créole
aux longues tresses délicieuses
alanguie sous les ombres flasques
des premiers lampadaires
du crépuscule vénitien
alors que la terre se repaît
des spasmes clairvoyants
des derniers traits de chaleur
comme les blés avant les moissons
chantent dans les campagnes
et que le train de nuit
quitte le quai
nous oubliant...
jim
Posté par jim - 18 août 2024 - 08:39
Je viens de découvrir le post.
Je ne suis pas allé jusqu'au bout, yeux fatigués.
Mais je sais déjà ce que je lirai demain au réveil.
Rien de tel pour débuter une journée en lumineuse beauté.
Respect.