Aller au contenu

jim

Inscrit(e) : 12 avril 2014
Hors-ligne Dernière activité : oct. 02 2024 09:44

#401389 Malabar Princess.

Posté par jim - 02 octobre 2024 - 09:37

Yo!

Pour qui s'intéresse au sujet les informations disponibles sur ce drame sont fascinantes  à lire, ainsi que tout ce qui touche à ce que les glaciers rendent au fil du temps.

Belle journée.




#401365 Déserts

Posté par jim - 28 septembre 2024 - 06:13

Un cheminement où je repasserai afin de mieux en savourer les fragrances multiples intercontinentales.




#401362 Malabar Princess.

Posté par jim - 28 septembre 2024 - 11:28

MALABAR PRINCESS.

 

Au printemps revenu

alors que le soleil

commence à repeindre en vert

le blanc des vallées

les glaciers

offrent leur carnaval

de larmes froides

 

aux lieux

où la glace

cède la place à l’eau argentée

les bijoux

les perles

les morceaux de métal

fruits indécents des moraines

se glissent parfois entre les cailloux...

 

 

 




#401216 L'espace comme sépulture

Posté par jim - 12 septembre 2024 - 04:02

De la poésie.

Respect.

La bienvenue dans la famille.

 

Manfred.




#401206 Confins stratégiques ( remix en écoutant Ange )

Posté par jim - 11 septembre 2024 - 10:30

J'aime beaucoup  ce texte saisissant, difficile, qui appelle une grande attention, qui ne laisse pas indifférent, loin s'en faut.

Merci pour ton passage.

ça fait quelques années que je tourne autour du prénom Ilhame porté par une Dame de mes connaissances, entre autre photographe, avec le même début et la même fin, mais jamais un corps qui m'accroche. Là, je crois que j'approche.

Un peu de musique?

https://youtu.be/nR0...YAaXvW-2dv4RD6g

Bonne journée.




#401185 Confins stratégiques ( remix en écoutant Ange )

Posté par jim - 09 septembre 2024 - 10:50

CONFINS STRATÉGIQUES.

 

L'âme est une île,

L'île est une âme

 

Ile-âme

 

Matin de travail banal.

 

L’huis du bureau où je croupis,

attendant de pouvoir honorer

l’exaltant appel du dehors chérissant

à la pause de midi,

soudain,

s'ouvre d’un coup de gonds non annoncé.

 

- Bonjour, excusez-moi, je cherche…

 

Je sais tout de suite que c'est enregistré à vie,

en poésie.

 

Semblables à ces pans de montagnes privés d’eau,

brutalement sevrés de la protection estivale du gel,

viciés à jamais par les dérèglements climatiques,

ces vampires, ignobles pelotons d’exécution,

âmes en errance que nul dieu ne peut adouber,

privées de l’écharpe protectrice des neiges persistantes,

les années peuvent s'écrouler,

mes sens sont tatoués de sensations précises

qui font de trente secondes une félicité intangible

de laquelle il serait salaud de se défaire.

 

Je n'en ai aucune envie.

 

De telles incisions tenaces

de feu quasi mystique sont rares,

il faut en profiter,

s’en repaître dans la sauvagerie romantique,

femme en fleur virtuose,

des impétrants vagabonds,

alertes Mandrin et autres Moneuse

qui se jouent des apitoiements du temps,

accueillent les multiples sagesses,

leurs contrastes,

lors des escales imprévues

sous l’ombre bienveillantes des Yggdrasil rayonnants.

 

Gloire aux émerveillements!

 

Oui,

l'âme est une île

l'île est une âme...

 

Île-âme

 

Ilhame.

 

https://youtu.be/6G6...OvF89I5LdVTecff

 




#401177 Confins stratégiques.

Posté par jim - 07 septembre 2024 - 04:54

L'âme est une île,
L'île est une âme
 
Ile-âme
 
La porte s'ouvre,
ça prend une seconde,
je sais tout de suite que c'est écrit à vie,
la réalité est fragile.
 
Les années peuvent s'écouler,
mes yeux ont tatoués
des sensations précises
qui font de trente secondes une félicité intangible
de laquelle il serait salaud de se défaire
et je n'en ai aucune envie.
 
De telles cicatrices de feu sont rares,
il faut en profiter même si ça fait mal
je sais
trop de femmes dans ma vie d'avant
mais tu vois ce qu'un like peut faire
sur des impétrants vagabonds comme moi
 
l'âme est une île
l'île est une âme...
 
l'île-âme 1f609.png
 
be happy
le reste
est accessoire.
 
Ilhame.
 
une photo de Gilles Caron empruntée sur sa page FB;

 

Fichier(s) joint(s)




#401174 Des chiens et des hommes

Posté par jim - 07 septembre 2024 - 08:37

Super texte.

Même le chien de mon avatar apprécie lorsque je le lui ai lu.

Zen samedi.




#401163 Septembre (I)

Posté par jim - 05 septembre 2024 - 04:57

Petit cadeau-maison pour saluer ce bien joli texte.

Bonne soirée.

Fichier(s) joint(s)




#401147 Fleur de dunes. (1)

Posté par jim - 02 septembre 2024 - 03:45

 

Est-ce un parcours initiatique?

Ou une recherche de rédemption à la mode celte de jim ( rédemption, terme catholique mais que j'aime bien , d'où le rappel aux Clash et à Bob Marley )

Oui, il s'agit du récit, inspiré de faits réels étalés sur plus de quarante ans, d'un instant, en apparence anodin, toile d'araignée positive dont je ne me sors pas.

Fil de vie dont je pourrais faire un roman à une voix. Beurk.

Je préfère glisser des cartes postales à une signature sans adresse qu'elle ne connaîtra jamais, sans l'impliquer.

Oui, elle est toujours vivante, mais le respect de la vie privée est intouchable.

Dont je compte narrer d'autres épisodes " Fleur bleue" , avant de revenir à mes fondamentaux:

la vie est dans la simplicité, volontaire ou non, même si Ulysse n'a pas de port où accoster, ainsi qu'à mes fondamentaux militaires.

Stay cool and alive, man.

https://youtu.be/VzG...tUX-0dFsrV2HzEJ

Captain.




#401127 Fleur de dunes. (1)

Posté par jim - 31 août 2024 - 05:38

FLEUR DES DUNES. (1)

 

Moto en panne. OK, ça sera le train.

Le car du week-end, c’est trop tôt le matin.

En plus, trois kilomètres à pied, c’est costaud,

Au réveil, sans savoir honoré les crocs.

 

Il n’y a plus rien dans la cambuse,

Les dernières arachides ont servi de souper.

Avant que le corps ne m’use

Retrouver l’usage celtique de danser,

 

Exulter sur Thin Lizzy, Bob Marley,

Les Clash, que du non tempéré.

Laisser les musiques me saillir,

Gourmandes, allaiter mes confinés désirs...

 

Une fois là-bas, je m’emplirai de crevettes,

Assis sur un banc populaire, prophète,

Décortiquées lentement en savourant

L’alchimie du ressac et de ses ornements.

 

Oui, ça sera le train, c’est écrit,

Puisque j’ai décidé de retourner

Dans cet endroit riche en secrets,

En contradictions, en non-dits.

 

De plus, l’arrivée est inhabituelle,

Pas dans la ville et ses séquelles.

La gare n’est pas proche de la mer,

Mais je n’en ai strictement rien à faire:

 

La promenade pour s’y rendre

N’est pas pour me déplaire.

D’abord, il y a le quai où descendre,

Avec son look à l’ancienne, balnéaire

 

Et puis la base aérienne dans les dunes,

D’où partent les hélicoptères de secours.

Par tous les temps, par toutes les lunes,

Tournent les rotors sous les nuages lourds

 

De la Mer du Nord, scénariste du décor,

Aux courants violents, sans concessions,

Enfer de Dante punkisé, maelstrom à chansons,

Crépuscules gourmands aux pâmoisons d’or,

 

Génitrice généreuse, imprévisible égérie des pêcheurs,

Mère des ancestrales tectoniques frayeurs

Qui certaines interminables nuits d’ébriété

Envoie ses sirènes me tordre les pieds,

 

Alors que je titube sur les brise-lames luisants,

Tentant de déchiffrer, ce que les guirlandes

Des bateaux de pêche au loin, pêchant l’offrande,

Parfois le tribut sacrificiel, payant

 

Ont de si fondamental à m’instruire

Pour m’aider à frémir jusqu’au matin,

Cet attendu mage, fin joueur de lyre,

Qui calme les tremblements disjoints,

 

Soigne le vide abyssal entre les doigts,

Les élans ternes d’un coeur privé de tanière,

Pourfend la glaciale torpeur des effrois

Qui font tout ressembler à une guerre

 

Ne révélant jamais son intime sens,

Floue, muette, vapeur d’essence,

Napalm inhalé sans prescription,

Fureur intime, trahison, glu, poison.

 

Le temps de rêvasser comme un enfant

Me voici déjà au chevet du vieux moulin,

Ailes en inanition ne brassant plus le vent marin

De ses longs plumages caressants, redondants.

 

Face à lui, de l’autre côté de la route,

L’Abbaye des Dunes sort de ses croûtes,

Au gré des fouilles et des brouillards,

Elle n’est pas Fille de Flandres par hasard.

 

Une fois, laissés à droite

Le camping et le Lys Rouge,

Les premières villas des rues étroites

Où nichent tant de filiations moites,

 

Je quitte les mondes anciens mais sempiternels

M’approche de l’église nouvelle,

De la modernité sans paganisme ostensible,

Qui peu à peu fera des survivants des cibles.

 

Ah oui, j’avais oublié de stipuler,

Nous sommes au tout début des eighties,

Bien longtemps avant que je ne déchire ma chemise

Afin d’essayer de mieux exprimer, expirer.

 

La mer se rapproche sans se faire entendre,

Encore environ cinq cent mètres à descendre.

Après le parking aux curés, c’est presque fait...

Traverser le quartier des biens logés...

 

Et puis voici le boulevard côtier,

Ses rails de tram, ses passages protégés.

Attentive, à l’oiseau qui a brisé sa branche,

Impitoyable, l’émotion me déhanche.

 

Les vers ne servent plus à rien.

La marée haute va moudre son grain.

Il ne reste plus qu’à avancer

À la quête de tes cheveux teints au henné.

 

À CD

 

jim

2024

merci à Anwen pour son aide indéfectible, son écoute, sa tolérance bienveillante.

https://youtu.be/n3P...Ehz_lQkhA0ANcKx




#401098 Quai n° 2

Posté par jim - 29 août 2024 - 11:34

  https://youtu.be/CJ4...fe4BBXxhy6PGGLi




#401063 Ankou

Posté par jim - 23 août 2024 - 05:32

De la bonne et pas du curé.

Bravo.




#401058 Corto, simplement.

Posté par jim - 22 août 2024 - 05:21

CORTO, SIMPLEMENT.

 

Sombrer

non

s’assoupir

comme lorsqu’on s’étend sous la couette

en plein janvier

corps sans affût

muscles épars

dans la sérénité permise

d’un sommeil en devenir

dont on ignore tout

mais qui rassure

comme la première caresse

d’une maîtresse créole

aux longues tresses délicieuses

alanguie sous les ombres flasques

des premiers lampadaires

du crépuscule vénitien

alors que la terre se repaît

des spasmes clairvoyants

des derniers traits de chaleur

comme les blés avant les moissons

chantent dans les campagnes

et que le train de nuit

quitte le quai

nous oubliant...

 

jim

 




#401050 la nuit flirtait avec un essaim d'étoiles

Posté par jim - 18 août 2024 - 08:39

Je viens de découvrir le post.

Je ne suis pas allé jusqu'au bout, yeux fatigués.

Mais je sais déjà ce que je lirai demain au réveil.

Rien de tel pour débuter une journée en lumineuse beauté.

Respect.