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adampaul

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#329687 QUELQUES SECONDES DE PUR RAVISSEMENT

Posté par adampaul - 17 janvier 2017 - 06:07

Je m'interroge parfois, sur l'au-delà

Etant par naissance de souche chrétienne

L'imagerie que je me fais de cet état-là

Ressemble trait pour trait à une version ancienne

Le bien et le mal, en moi, se détestent

Déchirant mes élans souvent contradictoires

Je me fais parfois du cinéma céleste

Puis-je me satisfaire de ces belles histoires?

Je suis plutôt, au fond de moi, un peu sceptique

Toutes les religions sont-elles imaginaires?

Je ne suis que modérément agnostique

Cela ne m'empêchant pas d'avoir le nez en l'air

Je pense à l'au-delà, au monde des esprits

Une naïveté non dépourvue de curiosité

Les personnages sacrés s'animent, surpris

Je dois les accueillir avec causticité...

C'est dans mon caractère d'ironiser, même

Sur des sujets aussi graves que la mort

Et sur ce que sont devenus ceux que l'on aime

Quel est dans l'au-delà leur improbable sort?

Je crois que l'esprit meurt avec le corps

Je m'éloigne lâchement de tous les préceptes

Il m'est difficile d'imaginer un décor

Car la base me semble un peu inepte

Je n'ai de notions de ma place dans l'univers

Qu'à travers ce que j'en ai appris des missels

Le scénario me semble bien imaginaire

Même, si parfois, il ne manque pas de sel!

Ma vision du monde est manichéiste

Je me rapproche-là de la doctrine bogomile

Mon jugement est faussé par ces implants

Ces contes et ces légendes qui sont lus en ville

Instillés dans mon esprit lorsque j'étais enfant

Cependant, c'est une vue assez large

Des sentiments humains et de ses craintes

Je me permets d'écrire ceci à la marge

Je vous l'assure, mes craintes ne sont pas feintes!

Les doutes que j'ai sur la réalité des religions

Ne sont que des interrogations de  la raison

Ce serait beaucoup mieux si nous disposions

De véritables preuves de ce que nous ressentons

Moi, l'agnostique ne demandant qu' être éclairé

Ai été confronté à d'étranges manifestations

D'un au-delà qui ma donné à voir, sa vérité

Le visage souriant d'une dame âgé, en suspens

Dans le bas d'un rideau, dans mes jeunes années

Et la silhouette de ma défunte épouse, devant

Moi, m'observant immobile, avec bonté

Quelques secondes de pur ravissement

Alors que je m'éveillais en toute ingénuité

Je m'interroge, parfois, sur l'au-delà

Je sens qu'il existe un lieu consubstantiel

Où l'esprit, curieusement, survit au trépas

La réponse du ciel pourrait être essentielle...

 

 

 

 

 

 

 

 




#329666 JACINTHES DES BOIS en souvenir de Danielle

Posté par adampaul - 16 janvier 2017 - 03:37

Merci beaucoup pour votre appréciation!




#329652 JACINTHES DES BOIS en souvenir de Danielle

Posté par adampaul - 16 janvier 2017 - 12:25

Ma femme aimait les jacinthes des bois

Les fleurs des champs, les coquelicots

Toutes les branches libres, à ce que je crois

El flâner  dans les prés et au bord des ruisseaux

C'est dans la nature que ses sens s'éveillaient

La course des nuages, la beauté d'un site

Les bords d'une rivière l'émerveillait

Comme un joli poème que l'on récite

Les voyages la rendaient heureuse

Cueillir des pâquerettes, des scabieuses

C'était, pour elle, une activité sérieuse

Aujourd'hui, elle manque à la nature

Son absence se ressent dans les fibres

De chaque pensée.. elle manque à la culture

Serait-ce une façon céleste d'être libre?

Les jacinthes des bois essaiment leur odeur

Au printemps, elles embellissent la vie

Les soucis égayent les jardins de vives couleurs

Ne les cueillez surtout pas, je vous prie!

Les jacinthes, les soucis, comme les agapanthes

Sont des fleurs marqués par son regard

On peut subodorer que leur souvenir me hante

Tant il évoque sa belle personne, à cet égard

On passe dans cette vie, parfois, trop vite

On oublie de témoigner, de prouver, de donner

La vie n'est pas éternelle, d'y songer, se mérite

Le malentendu,  c'est de le négliger

Alors, c'est fleurs qui survivent aux souvenirs

Qui, inlassablement se régénèrent

Qui ont cette chance de ne jamais mourir

D'un être aimé, c'est ce que l'on espère!

A la saison, où les jacinthes embaument les bois

Où les soucis oranges fleurissent en abondance

Où chaque année est la copie d'autrefois

Où tout revit malgré la douloureuse absence

On se dit que les fleurs ne meurent jamais

Ont ce grand avantage sur l'humain

D'avoir la délicatesse d'éclore en mai

Et d'embellir les champs et les chemins

Leur mort végétale n'est qu'apparente

La floraison succède à la destruction

Faut-il que leur résurrection soit diligente

Pour faire revivre la compassion

Pour pallier les absences, la loi naturelle

Nous disposons de tout ces jolis bouquets

Alors que volètent  des hirondelles

Vives, indifférentes à tout ce que l'on fait...

 




#329650 UN VISAGE, UN MYSTERE

Posté par adampaul - 16 janvier 2017 - 11:46

L'âme du poète est prompte à 'envoler

Sa sensibilité le porte à versifier

Ses muses l'emmènent dans les nuages

Sinon, à qui pourrait on bien se fier?

Un visage charmant l'inspirera

Le ciel, la mer un paysage d'été

De la morosité des jours, le tirera

Avec lui la beauté sera toujours fêtée

L'Aède, le rimailleur, peu importe!

Sauront toujours exprimer la beauté

En exprimant la force qui les porte

La grâce ne sera, jamais, oubliée!

La poète manque de lucidité? Pas sûr!

Il sait, aussi, capter un reflet, une image

D'une plaisante œillade, voir la nature

Ou encore, libérer l'oiseau de sa cage!

Touchés par la splendeur d'un visage

L'harmonie et le miracle d'un sourire

La beauté se reçoit comme un hommage

A une femme aimée, se réjouir de l'écrire...




#329649 L'ERDRE

Posté par adampaul - 16 janvier 2017 - 11:20

 En hommage à mon aïeul Eugène Raquin, poète et musiciens

 

 

Pourquoi pas une balade au bord de l'Erdre

Si vous avez un peu de temps à perdre

A l'horizon mystérieux des agapanthes

A proximité  de la ville de Nantes

En descendant avec précaution la pente

Vers les fleurs lacustres odoriférantes

Qui enivrent, soudain, l'esprit et enchantent

Alors que tous les souvenirs patientent!

Sans vraiment que mon esprit le veuille

Je penserai, alors, à Eugène, mon aïeul

Car la plupart des chagrins se cueillent

Dans l'encre sombre de tous les deuils

Alors, que l'onde agitée, s'en ira

Un jour un passant inconnu écrira

Sue l'écorce claire d'un saule pleureur

Ici, passa, il y a bien longtemps, un rêveur

Je regarderai tomber les feuilles adroites

Portées lentement par les flots qui miroitent

Sous le ciel bleu d'un début de printemps

Escale d'une nuit aux coloris changeants

Rien n'aura percé dans le cœur des hommes

Sauf, peut-être, un discret battement, comme

L'écho d'un instant de tendre nostalgie

Le fruit d'une évanescente et triste poésie

Dédiée à mon grand-père, Eugène Raquin

Qui fut en son temps poète et musicien

S'il ne fut jamais publié, quelle importance!

Il esquissait si bien ses petits pas de danse...




#329647 LE PURGATOIRE

Posté par adampaul - 16 janvier 2017 - 11:01

Existe-t-il au fond de mes pensées, un purgatoire

Un alambic qui distille des histoires

Un creuset qui se plait à filmer mon passé

Un codicille dont je n'ai jamais assez?

Pourquoi cette tendance à meubler mon espace

Avec des mots dont jamais je ne le lasse

Reconstruisant sur les décombres de ma vie

Un  monde virtuel, ripoliné, ravit

De ces changements de dernière minute

Pendant que je me gratte l'occiput

Je  m'interroge sur la difficulté d'être

Avec la bonne volonté d'un prêtre

Entre deux mondes, le bon et le mauvais

Malgré tous les doutes que, jadis, j'avais

L'incertitude demeure, rien n'est réglé

Aujourd'hui, je reste dans le doute, sanglé

Dans un quant-à-soi, étayé par les mots

Faudra-t-il grimper sur un escabeau?

Faudra-t-il un purgatoire breveté

Pour rénover la plupart des pensées

Ou bien accepter quelques zones d'ombre

En tentant d'en diminuer le nombre?

Il n'empêche, le flux, tel qu'il est aujourd'hui

Ce purgatoire des idées, et tout ce que je suis

Y puise l'inspiration qui fait briller les cuivres

J'invite celles et ceux qui le veulent à me suivre!...




#329595 CHEVEUX DE POUSSIERE

Posté par adampaul - 15 janvier 2017 - 11:46

Un rêve éveillé, un pont poétique entre deux mondes, une femme aimée et peut-être disparue, au-delà de la mort, en effet




#329523 LE CIEL NOUS A SEPARES

Posté par adampaul - 13 janvier 2017 - 07:29

D'un coup d'Elle, je me retrouve au ciel

C'est un voyage dans le temps presque irréel

Pas besoin de jouer en solo du violoncelle

Toutes mes pensées me rapprochent d'Elle

Lorsque je m'échappe de ma citadelle

Où son absence me donne des ailes

Elle est dans un monde parallèle

Aujourd'hui, cette vie n'est pas celle

Que nous aurions choisie comme parcelle

Nous aurions préféré un champ d'asphodèles

Ma femme aimée est pour moi un modèle

Elle s'est envolée, souvenir éternel

Plus rien d'Elle n'est demeuré charnel

Je la retrouve en pensées, d'un coup d'Elle!...




#329522 LA GARE

Posté par adampaul - 13 janvier 2017 - 07:08

Changeons d'époque, de paradigme, de quai

Dans un décor vaporeux à la Turner

Est-il besoin de se montrer trop inquiet

Dans le lacis des connections ferroviaires

Le fille de rêve, je ne l'ai pas croisée

A une heure du matin, la gare était déserte

Un lampadaire filiforme éclairait la cité

Le train repartit, je laisse à imaginer le reste!

Dans un jet de vapeur, les phares du tender

Se brouillent alors, dans un ahanement

Les wagons défilent en faisant siffler l'air

Offrant à mon cœur un curieux sentiment

A cette heure matinale, il fait froid dehors

Le décor, inspiré d'une toile de Sisley

Enjolive, en effet, la gare de Cahors

Prenons le destin juste pour ce qu'il est...

 




#329506 PALAVAS LES FLOTS

Posté par adampaul - 13 janvier 2017 - 01:50

J'étais à Palavas

A la fin de l'hiver

J'habite en contrebas

Tout au bord de la mer

La Camargue est devant

Flamants roses mobiles

Asphodèles sous le vent

Manades loin des villes

Aigrettes s'élançant

Au-dessus des chevaux

Avec des cris perçants

Dans un tumulte d'eau...




#329502 CHEVEUX DE POUSSIERE

Posté par adampaul - 13 janvier 2017 - 01:42

Des grappes de nuages se  matérialisaient au raz de l'horizon, voilant par instant la partie la plus claire du ciel.

A perte de vue, ils s'entrechoquaient, alors, de l'antre côté de la ligne verte des lisières et des bois. Du château, on ne voyait qu'une mince bande brumeuse oui les feux incertains des brasiers des bergers. Le vent avait forci, levant l'orge des champs. Le vent redoublait de violence. Il semblait que l'espace du ciel était plein. Des nuages, rapides, attiraient dans leur sillage la masse énorme de résonnances d'une interminable création nébuleuse. La pluie, soudain, s'abattit alors que je m'éloignais du chemin, donnant à la nature un aspect ruisselant et fondant, miroitant de reflets éphémères. C'était un orage d'été, bref, violent, vindicatif. Je trouvai refuge dans une maison forestière dont la porte boisé claquait au vent à l'orée d'un profond bosquet. A l'intérieur, de veux portraits de famille oubliés se souriaient de leurs grands yeux  maussades et c'est dans des pauses d'un autre temps qu'il se serraient tristement les uns contre  les autres.  Autour de moi, des visages désuets me regardaient tels des pendus  accrochés aux murs. L'âtre, béante résonnait au rythme saccadé de la tempête. La beauté humble de certains laissait supposer qu'ils avaient été, jadis bons et généreux, tant leur visage semblait affable! D'autres, dans leur rigidité semblaient n'avoir jamais vécu et n'avoir jamais été qu'une photo jaunie. Le visage diaphane d'une jeune fille me fixait intensément de son cadre moisi. Elle semblait pleurer des larmes de pluie qui s'écoulaient de ses paupières mortes. Ses lèvres fines esquissaient un léger sourire. Ainsi va la vie, substituant aux beautés d'antan des grâces renouvelées. Je m'approchai , subjugué par sa beauté et touché par sa détresse et déposai un baiser sur ses lèvres purpurines en faisant jouer mes doigts le long de ses cheveux de poussière...

 




#329458 LES VIEILLES LUNES

Posté par adampaul - 12 janvier 2017 - 05:14

Aux vieilles lunes il faut tordre le cou

Je vous l'assure, cela en vaut le coup!

A quoi bon s'encombrer de balivernes

De regrets et de remords un peu ternes

Ce que l'on n'a pas su faire à la fleur de l'âge

Pourrait-on le construire davantage

Après-coup, avec cette tardive sagesse

Qui saisit la vérité avec justesse

Qui arrive un peu tard, comme un psaume

Et soulage les souvenirs à la façon d'un baume

Qui ouvre les yeux et les blessures

Les rides des choses et les morsures

Du temps. Pourquoi aussi tardivement?

Nous aurions dû tout comprendre avant

La vie fonctionne comme un escalier roulant

On ignorait qu'elle nous attendait au tournant!...




#329403 LA DEMI MONDAINE

Posté par adampaul - 11 janvier 2017 - 02:07

J'ai décidé de ne voir le monde que d'un oeil

Garder pour moi une partie de ses mystères

A l'automne, ne voir tomber que les demi-feuilles

En ne faisant qu'un demi-tour de la Terre

Je me sens bien dans les coulisses du temps

La vision que j'en ai préserve mes désirs

Ce hors-d'œuvre oculaire attise mes attentes

Un jour, par curiosité j'oserai l'autre ouvrir

J'avoue que cette possibilité me tente

Je veux voir en entier l'objet de mes pensées

J'ai du mal à supporter cette séparation

Je veux du trois cents soixante degré

Pour exprimer toutes mes passions

Les yeux grands-ouverts, je veux affronter

Le monde entier en cinémascope

Je veux voir le corps de mes amants en XL

A mes dons de double vue ne pas dire stop!

En doublon, jouer de la prunelle

Par pudeur ou par jeu, j'ai divisé mes yeux

En coupant en deux ma sensibilité

Je m'apprête à vous faire un aveu

Je libère les forces de ma sensualité!...




#329309 LA TONSURE

Posté par adampaul - 09 janvier 2017 - 11:39

Je vous assure que ma tonsure

N'est le signe d'aucune religion

En toute bonne foi, je vous l'assure

Trop pudiques sont mes convictions

Pour les dévoiler au grand jour

Cette tonsure n'est pas biblique

Elle m'a joué un mauvais tour

En tombant dans le domaine publique

Je passe pour être ce que je ne suis

Pas, on m'affuble d'une croyance!

Je me débats dans l'agnosie

Céleste, je confonds les outrances

Les couleurs, les formes, j'hésite

A révéler mes secrètes pensées

Mes belles convictions s'effritent

Au contact des réalités

Ma tonsure,  un leurre, elle invite

A se poser les vraies questions

Suis-je un Chrétien ou un lévite

Question d'imagination!

Ma tonsure, une sorte de casque

Pour mes volatiles pensées

Un jour, je tomberai le masque

Secret de mon identité...

 

                                                      Adampaul




#329192 QUELQUES SECONDES DE PUR RAVISSEMENT

Posté par adampaul - 07 janvier 2017 - 11:10

Je m'interroge, parfois, sur ll'Au-delà

Etant par naissance de souche chrétienne

L'imagerie que je me fais de cet état-là

Ressemble étrangement à une vielle antienne

Le bien et le mal, en moi, se détestent

Stimulant mes élans, souvent contradictoires

Je ne me fais pas de cinéma céleste

Mais puis-je me satisfaire de ces belles histoires?

Je n'ai jamais eu une foi débordante

Je suis plutôt, au fond, du genre sceptique

Les religions relèvent-elles de l'imaginaire?

Pourtant, je ne suis que modérément agnostique

Et ne m'empêche pas d'avoir le nez en l'air!

Je pense souvent au monde des esprits

Une  curiosité proche de la naïveté

Les personnages sacrés s'animent, surpris,

Je dois les accueillir avec amabilité

Car c'est dans mon caractère d'ironiser, même

Sur des sujets aussi graves que la mort

Et sur ce que sont devenus ceux que l'on aime

Quel est dans l'au-delà leur pitoyable sort.

Je m'éloigne lâchement de tous les préceptes

Car il m'est difficile de dresser un décor

Dont les bases me paraissent un peu ineptes

J'ai  notion de ma place dans l'univers

Qu'à travers ce qu'en saisi mon esprit de sel

Le scénario, même s'il me semble imaginaire

A pourtant bien pour origine mon Missel

Ma vision du monde est manichéiste

A l'instar de celle des Bogomiles

Mon jugement est faussé par son enseignement

Ces contes et légendes à la Cecil B. de Mille

Fixés dans mon esprit lorsque j'étais enfant

Cependant n'est-ce pas là une vue assez large

Des sentiments humains et de ses craintes

Je me permets d'écrire ceci à la marge

Je vous l'assure, mes peurs ne sont pas feintes!

Les doutes que j'ai sur la réalité des religions

Ne sont que des interrogations à la raison

Ce serait , certes, mieux, si nous disposions

De véritables preuves de  ce que nous ressentons

Moi, l'agnostique, ne demandant qu'à être éclairé

Ai été confronté à d'étranges manifestations

D'un au-delà qui ma donné à voir, sa vérité

Le visage souriant d'une dame en suspension

Dans le bas d'un rideau, dans mes jeunes années

Et la silhouette de ma défunte épouse, devant

Moi, m'observant, immobile, avec bonté

Quelques secondes de pur ravissement

Alors que je m'éveillai, le visage chiffonné

Je m'interroge, parfois, sur l'Au-delà

Je sens qu'il existe un lieu consubstantiel

Où l'esprit, curieusement, survit au trépas

La réponse virtuelle pourrait être essentielle...