Salut,Patricia
Bravo pour ta détermination !!!
- patricia moles aime ceci
verbeeck rené n'a pas encore ajouté d'ami.
Posté par verbeeck rené
- 27 octobre 2020 - 04:15
Posté par verbeeck rené
- 25 octobre 2020 - 07:43
Elles sont nées au bord de la rivière
des reflets d'or au fond des yeux
elles espèrent goûter au miel de la terre
en méprisant la jalousie des dieux
Qu'importent les mots qu'elles écrivent
si déjà ils effacent leurs noms de la pierre
même sans écho les murailles survivent
cédant leur voix aux hymnes de la guerre
Ils prétendent éteindre le printemps
qu'une jeune feuille a embrassé
remplacer les parfums d'un vent errant
par les remugles de leur fumier
Indifférents au chant des oiseaux
ils ont fermé le livre du langage
habillant la vertu d'horribles oripeaux
pour noircir le coeur de ces fleurs sauvages
Posté par verbeeck rené
- 20 octobre 2019 - 08:38
Voici le dernier fleuve
son âge se compte en épaves
mais trop haute la rive
pour remonter les étoiles du fond de l'eau
Las , nous allons à pas de fantôme
vers le sommeil de nos ombres
mais quel but sinon d'atteindre
l'orée de la forêt qui s'enflamme ?
Cette nuit où l'hiver s'impose
à nos rêves sans escales
la prière du pauvre imite
l'écho de nos mensonges infâmes
Posté par verbeeck rené
- 13 octobre 2019 - 08:28
Un jour peut-être
une heure encore
le temps ignore
ce que le coeur implore
Un jour peut-être
des mots sans mémoire
pour dire l'automne qui descend
cet or du soir qui s'évapore
des cendres du présent
Une heure encore
pour le silence dans nos yeux
que seule brille après l'orage
la couleur immobile
d'un visage chaleureux
Sans reflet , le miroir s'endort
Posté par verbeeck rené
- 26 septembre 2019 - 05:09
Une réflexion pleine de grâce. La beauté est l'extrême sagesse . Le poète a le dernier mot .
Posté par verbeeck rené
- 26 septembre 2019 - 05:03
J'aime ce délire inventionnel . Il me restrophie le cerveau. Et mon coeur clignote transformationnellement
Posté par verbeeck rené
- 24 septembre 2019 - 08:41
Pour mesurer l'invisible
il consent à la légende des oiseaux
Sa voix est blanche
comme la lumière qui court dans les champs
Entre les lèvres du silence
coule la couleur du sang
le sourire de la rose est tendre
sous le vent chaud de la folie du monde
Ce ne sont que les mots qui tremblent
devant la transparence que murmure le temps
Mais toi qui ramasses les feuilles du soir tombant
pourquoi déguiser ton corps en mendiant ?
Si tu as les vertige de la danse des ombres
même quand tu effleures le jour de tes doigts d'enfant
il est trop tôt pour t'assoupir sur la rive du néant
Le soupir de l'air frissonne
autour du soleil grandissant
Que le rêve demeure
dans la suffisance de l'instant !
Posté par verbeeck rené
- 14 mai 2019 - 06:00
Posté par verbeeck rené
- 14 mai 2019 - 05:42
Il pleut en berne
sur leur silence
pas l'ombre d'un oiseau
sur le quai où ils attendent
Tout ce qui paraît humain
déjà est d'une beauté autre
ils savant qu'il n'y aura pas d'aube
quand le jour se présentera
En vain la lumière se pose
sur la surface des vivants
si lourd est le sommeil des choses
indifférent , le passé consent
Ils disent qu'ils nous ressemblent
ces fantômes qui nous hantent
entre l'éclair de la naissance
et l'horizon éphémère du couchant
Posté par verbeeck rené
- 07 mai 2019 - 07:44
Certes,tu parles encore
mais toujours à fleur de nuit
ton haleine trop lourde me soupire
ces instants d'une lente mélancolie
Lasse,d'un accent profond
tu murmures mes blessures
sans couleurs,même pas de neige
ta lumière d'hiver vacille
sous les paupières moroses de la vie
Ton histoire est ce poème
où les mots s'ennuient
à répéter la vieille rengaine
des jours de vents et de pluies
Elle ne parle que d'oubli
comme sombre réponse
aux rumeurs d'un fleuve infini
où poussent dans la pénombre
les tristes fleurs de ta nostalgie
Ah,l'éloquence du silence
quand le soleil s'enfonce
dans les eaux profondes
d'une brume endormie !
Posté par verbeeck rené
- 04 mai 2019 - 07:48
Posté par verbeeck rené
- 02 mai 2019 - 09:26
Je te sais quelque part
où le soleil s'endort
dans les bras d'un immense océan
Où j'entends ton silence
dans les vagues qui chantent
où ton ombre se répand
dans la transparence du temps
Je surprends ta robe blanche
dans la mer qui descend
elle dessine ta présence
dans l'écume qui danse avec le vent
Quelques gouttes d'espérance
dans la longue nuit de mon imagination
Posté par verbeeck rené
- 17 avril 2019 - 08:08
Heureux
celui qui respire les confidences
des feuilles qui tremblent
Frôlant l'espace
où les oiseaux se balancent
il improvise la vague d'un songe
il imite la caresse d'un océan
Sans mémoire ni distance
son coeur s'amuse
à renverser le temps
Cet instant qui libère
le silence des couleurs
ce fleuve de lumière qui dérive
aux confins des apparences
cet échange de reflets
entre la terre et le vent
ce printemps qui voyage
vers un néant toujours présent
Cet infini qui coule
dans le moule de ses mains
Cet étrange bonheur d'être vivant
Posté par verbeeck rené
- 20 mars 2019 - 08:44
Merci à vous deux ! Votre réaction m'encourage à continuer.
Posté par verbeeck rené
- 19 mars 2019 - 08:54
J'aime murmurer une aube
quand la mer , en descendant
emporte les épaves sombres
de mes pas errants
Quand le silence est humide
ses doigts de sable sur la peau nue
de ses ombres transparentes
C'est alors que le mystère se lève
la mémoire retrouve son eau qui brille
appelant la lumière d'un sourire d'enfant
Par un détour du temps
l'horizon étire sa naissance
et défait les accents graves
de tous les chagrins du monde