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verbeeck rené

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Hors-ligne Dernière activité : oct. 31 2020 08:17

#383187 Eteindre le printemps ?

Posté par verbeeck rené - 27 octobre 2020 - 04:15

Salut,Patricia

 

Bravo pour ta détermination !!!




#383121 Eteindre le printemps ?

Posté par verbeeck rené - 25 octobre 2020 - 07:43

Elles sont nées au bord de la rivière

des reflets d'or au fond des yeux

elles espèrent goûter au miel de la terre

en méprisant la jalousie des dieux

 

Qu'importent les mots qu'elles écrivent

si déjà ils effacent leurs noms de la pierre

même sans écho les murailles survivent

cédant leur voix aux hymnes de la guerre

 

Ils prétendent éteindre le printemps

qu'une jeune feuille a embrassé

remplacer les parfums d'un vent errant

par les remugles de leur fumier

 

Indifférents au chant des oiseaux

ils ont fermé le livre du langage

habillant la vertu d'horribles oripeaux

pour noircir le coeur de ces fleurs sauvages




#368653 Le dernier fleuve

Posté par verbeeck rené - 20 octobre 2019 - 08:38

Voici le dernier fleuve

son âge se compte en épaves

mais trop haute la rive

pour remonter les étoiles du fond de l'eau

 

Las , nous allons à pas de fantôme

vers le sommeil de nos ombres

mais quel but sinon d'atteindre

l'orée de la forêt qui s'enflamme ?

 

Cette nuit où l'hiver s'impose

à nos rêves sans escales

la prière du pauvre imite

l'écho de nos mensonges infâmes




#368448 Un jour peut-être

Posté par verbeeck rené - 13 octobre 2019 - 08:28

Un jour peut-être

une heure encore

le temps ignore

ce que le coeur implore

 

Un jour peut-être

des mots sans mémoire

pour dire l'automne qui descend

cet or du soir qui s'évapore

des cendres du présent

 

Une heure encore

pour le silence dans nos yeux

que seule brille après l'orage

la couleur immobile

d'un visage chaleureux

 

Sans reflet , le miroir s'endort




#367930 Cette grâce

Posté par verbeeck rené - 26 septembre 2019 - 05:09

Une réflexion pleine de grâce. La beauté est l'extrême sagesse . Le poète a le dernier mot .




#367929 Sonnet sot-né, sonné!

Posté par verbeeck rené - 26 septembre 2019 - 05:03

J'aime ce délire inventionnel . Il me restrophie le cerveau. Et mon coeur clignote transformationnellement




#367846 Que le rêve demeure !

Posté par verbeeck rené - 24 septembre 2019 - 08:41

Pour mesurer l'invisible

il consent à la légende des oiseaux

 

Sa voix est blanche

comme la lumière qui court dans les champs

 

Entre les lèvres du silence

coule la couleur du sang

le sourire de la rose est tendre

sous le vent chaud de la folie du monde

 

Ce ne sont que les mots qui tremblent

devant la transparence que murmure le temps

 

Mais toi qui ramasses les feuilles du soir tombant

pourquoi déguiser ton corps en mendiant ?

 

Si tu as les vertige de la danse des ombres

même quand tu effleures le jour de tes doigts d'enfant

il est trop tôt pour t'assoupir sur la rive du néant

 

Le soupir de l'air frissonne

autour du soleil grandissant

 

Que le rêve demeure

dans la suffisance de l'instant !




#362913 Enchantement

Posté par verbeeck rené - 14 mai 2019 - 06:00

Un magnifique collier de perles !




#362912 Ceux qui nous ressemblent

Posté par verbeeck rené - 14 mai 2019 - 05:42

Il pleut en berne

sur leur silence

pas l'ombre d'un oiseau

sur le quai où ils attendent

 

Tout ce qui paraît humain

déjà est d'une beauté autre

ils savant qu'il n'y aura pas d'aube

quand le jour se présentera

 

En vain la lumière se pose

sur la surface des vivants

si lourd est le sommeil des choses

indifférent , le passé consent

 

Ils disent qu'ils nous ressemblent

ces fantômes qui nous hantent

entre l'éclair de la naissance

et l'horizon éphémère du couchant




#362512 La voix

Posté par verbeeck rené - 07 mai 2019 - 07:44

Certes,tu parles encore

mais toujours à fleur de nuit

ton haleine trop lourde me soupire

ces instants d'une lente mélancolie

 

Lasse,d'un accent profond

tu murmures mes blessures

sans couleurs,même pas de neige

ta lumière d'hiver vacille

sous les paupières moroses de la vie

 

Ton histoire est ce poème

où les mots s'ennuient

à répéter la vieille rengaine

des jours de vents et de pluies

 

Elle ne parle que d'oubli

comme sombre réponse

aux rumeurs d'un fleuve infini

où poussent dans la pénombre

les tristes fleurs de ta nostalgie

 

Ah,l'éloquence du silence

quand le soleil s'enfonce

dans les eaux profondes

d'une brume endormie !




#362381 Rêverie

Posté par verbeeck rené - 04 mai 2019 - 07:48

Merci à vous pour votre appréciation!




#362298 Rêverie

Posté par verbeeck rené - 02 mai 2019 - 09:26

Je te sais quelque part

où le soleil s'endort

dans les bras d'un immense océan

 

Où j'entends ton silence

dans les vagues qui chantent

où ton ombre se répand

dans la transparence du temps

 

Je surprends ta robe blanche

dans la mer qui descend

elle dessine ta présence

dans l'écume qui danse avec le vent

 

Quelques gouttes d'espérance

dans la longue nuit de mon imagination




#361637 Le souffle d'un instant

Posté par verbeeck rené - 17 avril 2019 - 08:08

Heureux

celui qui respire les confidences 

des feuilles qui tremblent

 

Frôlant l'espace

où les oiseaux se balancent

il improvise la vague d'un songe

il imite la caresse d'un océan

 

Sans mémoire ni distance

son coeur s'amuse

à renverser le temps

 

Cet instant qui libère

le silence des couleurs

ce fleuve de lumière qui dérive

aux confins des apparences

cet échange de reflets

entre la terre et le vent

ce printemps qui voyage

vers un néant toujours présent

 

Cet infini qui coule

dans le moule de ses mains

 

Cet étrange bonheur d'être vivant




#360643 Par un détour du temps

Posté par verbeeck rené - 20 mars 2019 - 08:44

Merci à vous deux ! Votre réaction m'encourage à continuer.




#360621 Par un détour du temps

Posté par verbeeck rené - 19 mars 2019 - 08:54

J'aime murmurer une aube

quand la mer , en descendant

emporte les épaves sombres 

de mes pas errants

 

Quand le silence est humide

ses doigts de sable sur la peau nue

de ses ombres transparentes

 

C'est alors que le mystère se lève

la mémoire retrouve son eau qui brille

appelant la lumière d'un sourire d'enfant

 

Par un détour du temps

l'horizon étire sa naissance

et défait les accents graves

de tous les chagrins du monde