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Victor Bureau

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#371320 Petite maison

Posté par Victor Bureau - 20 janvier 2020 - 10:15

La plume posée,

Le carnet empoussiéré,

La bougie glacée,

Le silence immaculé,

Composent un bureau sans vie.

 

Un miroir brisé,

Un parquet abîmé,

Une pièce assombrie,

Qui n’est que débris,

Voici la petite maison.

 

Douce, elle se rafraîchit,

L’été lorsqu’il vente,

Inhabitée, délaissée,

Elle demeure en vente.

 

Les passants traversent la rue,

La méprisent sans dédain;

Ces murs tout de même,

Mériteraient un écrin,

 

D’un brin de considération,

D’une pincée d’admiration,

Car il n’est d’autres maisons,

Que la guerre épargnât sans raison.

 

Le cruel fléau pris ma raison,

La vie de mes proches, 

Mes ennemis, sans compassion,

Persista dans son vœu,

De détruire sans raison.

 

Si seulement existait,

Un espoir, des passions,

Les voici à présent,

À la source tarie,

Sans suite, à jamais, anéantis.

 




#370239 Dans le secret de la nuit

Posté par Victor Bureau - 10 décembre 2019 - 10:14

Dans le secret de la nuit, sortons à Paris sous la pluie !

À Montmartre, contemplons la belle s’endormir.

Au Trocadéro, voyons une dame se découvrir.

Marchons auprès d’Alexandre, trois étoiles brillent.

Courons vers Napoléon, l’orage se dessine.

S’abriter, quelle folle idée, quand Paris gronde,

Ça n’est que pour se montrer plus belle aux yeux,

De ceux qui l’aiment.

Dédaigneuse, Paris se montre agréable,

Et de ses accents on ne saurait apprécier,

La ville et ses courbes ombragées,

Car Paris la nuit est belle,

Mais Paris pluvieuse est exceptionnelle.

 




#361827 Chimères de beauté

Posté par Victor Bureau - 21 avril 2019 - 04:58

Paris une fois encore te voici sur ces vers.

Trouver les mots juste pour toi,

Ô ma capitale s'avère difficile.

 

Tantôt tu es mienne,

Quand tu m’emmènes dans tes doux quartiers lancinants.

Tantôt tu me fuis,

Lorsque je cherche dans tes rues le refuge à mon spleen.

 

Mais jamais tu ne m’as abandonné.

Tu m’as laissé seul quelques fois,

Tu m’as bercé très souvent,

Tu m’as enivré abondamment,

Et tu m’as créé poète que je suis,

Admirateur profond en ta lumière, 

Que fait vivre durablement,

Les chimères de beauté que tu abrites.

 




#361334 Montagne céleste

Posté par Victor Bureau - 09 avril 2019 - 12:57

Montagne céleste, que vois ton dessein se réaliser,

Daigne permettre à la neige de couvrir tes monts,

Afin que ton ornement blanc immaculé,

Parviennent aux yeux de Dieu tel un don.

 

Ne cache pas ta face,

Mais arbore là fièrement,

Quand le jour se lasse,

Et laisse naître le firmament.

 

Hiver te renouvelle.

Été te dévêtit.

Repose-toi dans tes pics,

Et non dans la fuite.

 

Le temps te rattrapera un jour,

Alors tu l’enlaceras pour toujours,

De ton grand manteau blanc,

Comme tu le faisais auparavant.




#358725 Trahison créatrice

Posté par Victor Bureau - 04 février 2019 - 04:42

Un soir dans ma chambre, me voici seul.
D’autres rient, d’autres pleurent ;
Je n’ai la force ni de l’un ni de l’autre.

 

Un doux état de spleen me condamne,
Depuis des jours, des semaines, ou des mois,
Je ne sais plus, je ne sais rien,

Car lente est la trahison et la tristesse,
Que renferment mon cœur.

 

Ma plaie si profonde, affaiblit mon corps,

Le laissant effacé, lâche.
Je n’ai plus que la pensée pour exister,

Mon corps m’a abandonné,
Mon désespoir pour me lamenter,

Mon bonheur n'existe plus,                                     

Et du papier pour écrire,

Mon poème s’évade.




#358268 Nuit désespérée

Posté par Victor Bureau - 25 janvier 2019 - 01:03

Tout à fait d'accord avec vous ! En dehors de ce poème que j'avais écris triste, je suis un homme heureux :) !




#358215 Nuit désespérée

Posté par Victor Bureau - 24 janvier 2019 - 12:31

Il est un soir où les amis,

Ne sont d’aucune utilité.

Il est un soir où les arbres,

Sifflent, craquent sans onctuosité.

 

L’odeur pourtant douce,

Ne vient pas dissiper le poète. 

Il broie du noir, se morfond dans sa tristesse.

 

Ses amis ne lui prêtent attention,

Son cas empire.

En désespéré seul il fuit la foule.

Et comme la foule ne le suit pas,

Dans la solitude il force le pas,

Marchant rapidement dans la nuit,

Sa trace s’efface et s’ennuie.

 

Il est un soir où le spleen torturé,

Endort le poète dans une solitude incarnée.




#357682 Londres visitée

Posté par Victor Bureau - 15 janvier 2019 - 01:56

Dans les rues étroites,

Que la beauté flatte,

Un firmament éclaire,
L'instant centenaire,

Des douces beautés,
Décemment éparpillées.

 

La trame qui suit,
Emmène au train de nuit,
Le passant essoufflé,

Par sa dure journée.

 

Quant au poète,

Homme de lettre ;
Le voici sur un toit,

À contempler en émoi,
La ville et ses monuments,
Dont il apprécie les accents.

 

Mais Paris enfin,
En songe revient,
Puisque Londres déjà,

Laisse faner ici et là,
Les pétales du temps,
À l'orée du printemps.




#357598 Désillusion d'un homme

Posté par Victor Bureau - 13 janvier 2019 - 04:00

Merci gab ! Pauvres serviteurs certes, mais ici le poète ne les tue pas (il voudrait le faire croire oui :) ), car par l'écriture il les rend immortels. Leur "mort" à la fin est mensonge et ne sert que l'accomplissement du poème. Ses serviteurs restent en fait éternels par leur seule présence sur ces vers.




#357593 Désillusion d'un homme

Posté par Victor Bureau - 13 janvier 2019 - 03:20

Le jeune homme se réveille intrigué,

Il est un temps qu'il n’a pas écrit.

 

Depuis longtemps en effet,

Elle ne lui a rendu visite.

L'inspiration est un ange quand elle vient à point nommé,

Mais elle est déchue lorsqu'elle abandonne le poète.

 

Avec hâte désormais il s’en retourne au bureau,

La forêt, les oiseaux et les cerfs font bonnes compagnies,

Au gré des lignes qu'il noircit.

Le poète les rend même heureux.

En reine de la Terre la forêt domine,

Sous une lourde couronne le cerf resplendit,

Et par des notes aigües les oiseaux se font entendre.

 

Mais il faut maintenant une fin,

Pour rendre à jamais ses personnages immortels.

Et nulle autre idée ne vient à l'esprit du créateur,

Que de faire modestement mourir avec fracas ses humbles serviteurs. 




#357517 Envolées lyriques

Posté par Victor Bureau - 12 janvier 2019 - 04:01

Viens maintenant, rejoins-moi,

C’est sur ce bateau que j’attends avec émoi,            

Le temps où tu viendras ; je sentirais ton odeur,

Qui m’est si familière, et, avec honneur,

Je t’emmènerais loin si tu le veux,

Partout si Dieu le veut.

 

Qu’est-ce que tu attends vite il est temps,

De partir pour toujours vers ce pays où l’on t’attend,

Cette contrée abondante en fruits exotiques,

Derrière et plus loin que la mer baltique.

 

Mais je t’aurais prévenu, je pars sans toi,

Car déjà je vieillis ici depuis des mois,

Cependant je ne désespère pas,

Que tu me rejoignes de ce pas,

Et que nous nous retrouvions comme au bon vieux temps,

Dans ce pays merveilleux où l’on t’attend.




#357439 Saisons entremêlées

Posté par Victor Bureau - 10 janvier 2019 - 10:53

Océan mélancolique, pluie d’espoirs finis,

Que des monts de beautés, au cœur d’un été,

Où le vent se répand, aux senteurs d’origan.

La rose s’émeut, ses pétales couvrent un peu,

Les feuilles d’Automne, la saveur monotone.

Envolées frivoles, caressent le sol,

De leur volupté à la douceur cachée.

Ô sublimes verdures qui parsèment les plaines,

Par leurs fuites hésitées menant au Printemps.

Arbres perdus dont les racines ondulent,

La terre remuée par un voyage célébré.

 

Inquiétudes infondées rythment la mélodie saisonnière

Lorsque semblent pousser les prémices de l’hiver.

Bonheur inespéré naît dans l’instant,

L’été pointe à la chaleur du vent.

Marrons dégringolent de leurs bogues,

Automne encore est en vogue.

Mélodie d’antan laisse entrevoir,

Saison tombante au sein de cueilloir. 




#357379 L'attente

Posté par Victor Bureau - 09 janvier 2019 - 02:15

L’attente est si longue.

Elle ne viendra pas.

Elle ne viendra plus.

Mon bouquet déjà,

Disperse son souffle,

Pour répandre son pétale,

Sur le sol tout entier.




#357324 Confusions

Posté par Victor Bureau - 07 janvier 2019 - 10:55

Poser les mots sur les lèvres de Paris,

Écrire des vers au pied de Marie,

Chanter l'amour dans la capitale,

Sentir les roses venant du bal.

 

Telle est la vie belle et mondaine,

Qu'offre au gré des jours notre Reine.

 

Mais de quelle épouse de Roi,

Ces lignes décrivent ?

Il semblerait que même moi,

Ne sache le découvrir.

 

L'écriture a pris le dessus sur le poète,

Alors que par lui commençait cette fête,

Des mots, des vers mêlés harmonieusement,

Du bien du mal éveillés consciencieusement.




#357323 Pensées irréalisables

Posté par Victor Bureau - 07 janvier 2019 - 10:49

Je suis assez d'accord avec vous.

 

Malheuresement je pense que la Terre ne verra jamais un jour où il n'y ai plus de pauvreté de coeur.

 

Concernant la pauvreté matérielle j'ai bon espoir qu'elle cesse un jour.