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Petit bout de nos chairs, sous le poids des lignées, Tu t'accointes, Andrea, des blondeurs vénitiennes, Et nos ombres tenues de survivre aux aînées, Chériront tes yeux pers. Ces mémoires anciennes. Toi, l'ambre qui s'exhale à nos petits destins, En nous, tu te répan...
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Aux saisons que je passe à esperer de toi, Le moindre souffle heureux sur tes larmes altières, Emmène mes pensées, étranges étrangères, Où ton regard se porte et hisse mon émoi, En ces lieux incertains d'ambulantes premières Auxquelles, demi-nues sous le rai des pudeurs, J...
C'est un jour qui échappe à la triste langueur Des mémoires trouant le drap blanc de l'hiver. Il fait sourdre une écume ainsi qu'une tumeur Au poumon de l'orgueil, insoucieux et amer. Tu aimas des saisons, leur chair vive gonflée Par la folle illusion de ne pas défleurir. Une aurore nouvelle aprés l'autre soufflée, Et...
Tu n'es qu'une autre ruine au milieu de repères Où le temps qui se passe à couler ses beaux jours, Sous un ciel et sa traîne aux moutons si prospères, Arraisonne ces lieux. Ils m'habitent toujours. Il est du souvenir comme un pan qui s'érode. Un chevet de poussière, une couche bo...
Je cherche les vallées qui ébrasent au loin, La vivance polie de nature profonde, A l'envers d'une aubaine opportune et féconde, Un glacis que j'enjambe, un lamier pour témoin. Je traverse l'émoi, l'horizon s'éxubère, Un carême-prenant et ses rires trop gras, Et quand l'agonie rompt mille et un f...
La patience est ce lot que je bats d'une traite,Au chemin dont je vois l'horizon des vieux jours.Et remonte l'instant, voyageant de long cours,Scrupuleuse seconde à l'horloge distraite.Nuit de plus, nuit de moins, il s'écoule, rebours,Le méandre attendu que je fuis sans ambages.A ce temps des longueurs j'ai vécu tous les âges,Hors...
La demeure est étrange, habitée par le vent.
Une bise passante et son âme froidie,
A figé la pénombre à la mort, à la vie
Lorsque le souvenir est chassé trop souvent.
Où l'on voudrait entendre le fredon ténu
De mille voix faisant regretter le silence,
Il n'est que ce bourdon, comme un essaim d'absence,
Qu...
Une bise passante et son âme froidie,
A figé la pénombre à la mort, à la vie
Lorsque le souvenir est chassé trop souvent.
Où l'on voudrait entendre le fredon ténu
De mille voix faisant regretter le silence,
Il n'est que ce bourdon, comme un essaim d'absence,
Qu...
Le rêve est un écueil bordé de son drap blancDans les plis bruns du soir aux moutons de titane.Un soleil incarnat que la spume chicaneOmbrage une saignée où repose mon flanc...Quand l'océan ferraille, sa lame éperonne,Au large rougissant, le temple de mes nuits,Sous le grand ciel de lit, et jusques où résonneUn chant aussi profond que l'écho dans...
La quiétude clapote en un jour sous la pluie
Sa mesure assidue sur des plages illustres.
Elle perce le strass à la gangue de suie
Des pavés éculés aussi ronds que des rustres.
Promenoir impeuplé dont le temps désennuie
Cet instant ravalé par l'usure des lustres,
Or l'oubli barricade une vue qui s'appuie,
D'une porte...
Sa mesure assidue sur des plages illustres.
Elle perce le strass à la gangue de suie
Des pavés éculés aussi ronds que des rustres.
Promenoir impeuplé dont le temps désennuie
Cet instant ravalé par l'usure des lustres,
Or l'oubli barricade une vue qui s'appuie,
D'une porte...
Impassible toton sous le vent, crucifié,Au chapeau trop fané, à la vieille penaille,On l'attife debout d'un haro mortifiéEn plantant le piquet des bonshommes de paille.Et le ciel qui lui chuinte une broue sans éclat, Du temps dit la longueur aux saisons paysannes,Sur l'habit ravaudé dont il pisse l'aplatDe constance humiliée quand il ouvre...
