Poésie, comme un enfant capricieux,
tu joues avec mes oreilles, mes senteurs, mes goûts et mes yeux,
et tu rêves mes sentiers aux pas camouflés, moqueurs et heureux.
Poésie, comme un fruit mûr à croquer,
tu puises à saliver dans ma bouche à mâcher et à déborder,
et tu pars loin, à l'autre bout de mes goûts, jusqu'à l'Orient ou l'Asie décapsulés.
Poésie, comme une petite vieille à vénérer,
tu ploies sous le poids des versets,
au long cours de siècles d'épreuves passées.
Mais, continue cahin-caha sur ta canne à petits pas de précaution inquiets et désolés…
pour d'autres inventions à la beauté cultivée.
Source : Poesie