Ô vent d'Autan, balaie vite tous ces cauchemars de nausée noire,
avant qu'ils ne vomissent les rêves de mon déjà voûté crâne.
Ô vent d'Autan, balaie vite tous ces nuages lourds de trépas,
avant qu'ils ne se prépare un orage brutal et mémorable à l'éclair sourd et fatal.
Ô vent d'Autan, balaie vite toutes ces plaintes de crainte maladive,
avant qu'elles ne geignent jour et nuit en ma tête d'où jaillit la bête endolorie.
Ô vent d'Autan, balaie vite tous ces cris qui hurlent au bouc émissaire exemplaire,
avant que l'on s'acharne sur lui et en triture le couteau infernal d'estocade de fièvre.
Source : Ô vent d'Autan !