Aléas de la vie se relatant en liesse et en peine,
liées en la gerbe du superbe,
lieu-dit du vivant étincelant de présent qui presse,
le plaisir d'être sur terre à l'heure de l'extraordinaire.
Aléas de la vie se sauvant en prière et en lumière,
embrassées en la croyance correspondances de l'éternel,
planète au coeur de l'univers explorant les courses du règne
au constellé et au contemplé vierges,
de l'horloge universelle réglée pour se taire.
Aléas de la vie se propulsant d'avant en arrière,
adoptée rythmique à la marche scandée par les jours du destin,
à la faim d'éphémère cherchant le rêve du rêve,
celui qui sonde le monde de ses secondes, trotteuse en main,
pour monter et sacraliser les escaliers d'une paix enfin pénétrée.
Source : Aléas de la vie