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Depuis : Ecorchée vive

Posté par claus, 13 août 2019 · 364 visite(s)

 
Ecorchée vive aux nerfs tendus comme les cordes du violon,
au support des secousses de la vie; prolongé de l'archet aux ondes
de nuances, qui crissent et crispent et crient le rouge,
des émotions à la cacophonie ambiante d'un chef- d'orchestre fou.
 
Ecorchée vive aux cris arrachés au vibrato continu,
sarclant au soudain les instants les plus noirs qui hurlent,
au transformé du chant des cordes vocales dégorgeant l'âme à nu.
 
Ecorchée vive aux rires et aux pleurs à la pluie ou au sec de la tristesse,
tissant, à l'emmêlé des pensées, ses tresses,
au temps qui presse, au temps qui reste.
 
Ecorchée vive aux bruits de la vie assourdissants et saouls,
 tuant le silence farouche, en suspens sur la touche,
là où l'amour est doux, là où l'amour fait sa couche.
Bruits de la vie aliénant les sens, nouvel esclavage,
insupportables d'urbanisme à l'errance sauvage.
 



Source : Ecorchée vive



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