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RUDELLE Jean-Pierre

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Hors-ligne Dernière activité : mai 20 2023 03:47

#397578 Ainsi se révèle le poète.

Posté par RUDELLE Jean-Pierre - 25 février 2023 - 10:06

Le Regard s'habitue sans précipitation à l'ivresse de la profondeur. Il nous conduit sur le fil d'une frontière invisible et les soupirs confidentiels de l'âme. Cet instant de silence n'orchestre aucune angoisse. Tout au contraire, il nous invite à participer à une conversation ou chaque mot s'habille avec la perfection des formes, que s'apprête à toucher la sensualité d'une divine caresse. Le reste du visage s'appuie sur la beauté du calme et l'harmonie gourmande d'une très longue sagesse. Ici, agréable surprise, s'ouvre la fraîcheur d'une rosée matinale jusqu'au bout d'un ultime éclat d'étoiles dans les yeux qui délivre l'élégance de l'esprit. La musique de la voix se dévoile derrière la dérobade d'un sourire fasciné par la ruse d'une pirouette.
 
Tel se présente par cette singularité authentique, le délicat réconfort de la poésie de Christian BOBIN.



#394305 Réflexions

Posté par RUDELLE Jean-Pierre - 19 décembre 2021 - 04:01

l s'avère toujours plus simple de répondre « oui » à une injonction.

Répondre « non » ouvre la porte à de nombreuses questions. Il me faudra affronter avec ténacité cet interrogatoire si je souhaite conserver mon intégralité, vis-à-vis d'un ordre jugé négatif par ma conscience.

 

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Le silence respectueux autorise à la réflexion.

Trop de bavardage anesthésie la pensée.

La compagnie des taiseux dépose parmi nous les dons d'une sagesse ascétique.

Toutes paroles réclament un geste de réflexion afin de conserver son privilège de liberté.

 

19 Décembre2021

 




#394300 Réflexions

Posté par RUDELLE Jean-Pierre - 19 décembre 2021 - 03:07

Il s'avère toujours plus simple de répondre « oui » à une injonction.

Répondre « non » ouvre la porte à de nombreuses questions. Il me faudra affronter avec ténacité cet interrogatoire si je souhaite conserver mon intégralité, vis-à-vis d'un ordre jugé négatif par ma conscience.

 

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Le silence respectueux autorise à la réflexion.

Trop de bavardage anesthésie la pensée.

La compagnie des taiseux dépose parmi nous les dons d'une sagesse ascétique.

Toutes paroles réclament un geste de réflexion afin de conserver son privilège de liberté.

 

19 Décembre2021

 




#390899 Du bon usage de la médecine

Posté par RUDELLE Jean-Pierre - 23 juillet 2021 - 08:25

d'une vérité glaciale, vers un monde qui court les yeux clos vers un mur de silence imposé par de soi- disant têtes savantes.




#386741 Psithyrismós

Posté par RUDELLE Jean-Pierre - 04 mars 2021 - 03:17

Les mots cherchent la porte du mystère.

 

Les mots s'envolent au-delà pour ouvrir vers les secrets, l'horizon du coeur. 




#386737 INVITATION!

Posté par RUDELLE Jean-Pierre - 04 mars 2021 - 10:11

Alors que les premières lueurs de l'aube naissante s'amusent à élucider les confidences de la nuit, le flou heureux de toutes mes rêveries s'efforce de reconquérir les décors d'une nouvelle luminosité. Je débarque discrètement, encore enveloppé de fin brouillard, d'une contrée magique, aux vallonnements doux, malgré quelques caprices naturels. Là, s'expriment clairement la probabilité et l'envoûtement de rencontres inattendues.
                                                 Par la surprise favorable du jour qui s'avance en toute quiétude, la perception consciente de mes rêves, fréquentés par certaines angoisses, s'estompe à petits pas discrets. Je voudrais recevoir telle une consécration, la force, le pouvoir, le prodige de retenir et poursuivre la mise en scène de cette vision onirique.
                                                 Hélas  ! Et pourtant si cela m'était octroyé comme le rôle d'un acte divin, je vous céderais la baguette magique des mots. Découvrir l'audace complice de vous métamorphoser vous aussi en fabuliste. Reconnaître et maîtriser les mirages , les maintenir à l'esprit malgré l'agitation de la vie, avant que le flou ouvre en grand la porte d'un autre monde et que s'évanouissent les songes. 

                                                Chaque mot explore la véritable appartenance de notre âme. Puis découvrir avec l'extase du bonheur la mémoire de la poussière des étoiles, semblable au regain d'origine que l'on croyait dispersé par l'oubli des années. Alors, avec l'écrit, je formule le voeu de transformer et prolonger cette étonnante action. D'ailleurs avec mon brin de sottise, je fais ce qu'il me plaît pour vous ensorceler et vous guider. Vous verrez où ? Et cela sera fait sans l'ombre d'un regret. Avec fantaisie vous conduire sur chaque page où transpire ma plume, vers les folies de toutes mes illusions d'un pur bonheur. Ainsi, heureux de vous séduire par ce partage, je vais contempler avec un délice gourmand, votre curiosité qui sait m'apprendre la force où s'abrite votre caractère.
                                          Chacun préserve, jusqu'à parfois embellir au delà de l'authentique, la beauté du pays de son enfance. L'affectif de nos premières années, forge notre mémoire de souvenirs indéfectibles. La compréhension de son terroir se plaît à harmoniser la surprise de chaque horizon. Chaque point de vue nous sollicite comme l'aboutissement d'un rendez-vous aux retrouvailles bavardes. Ainsi va se façonner la toile de fond qu'il me faudra vous dévoiler dans mon invite de vagabondage.
                                          En marge de la vérité, j'édifie par les caprices de ma fantaisie des panoramas où se réaniment des lubies rencontrées dans les nuages de mes songes.
                                           Je m'invite courtoisement, sur la folie d'un instant spacieux pour observer votre hommage à me fréquenter.
                                                              



#381834 LES TRACAS D'UNE DRÔLE EPOQUE

Posté par RUDELLE Jean-Pierre - 10 septembre 2020 - 09:10

Il ne s'agit pas de la police ( gardien de la paix) mais de la forme de lettre que vous utilisez pour écrire vos poèmes!
J'ai des problèmes de vue, et la police, non excusez- moi, c'est c'est la forme de lettre que vous utilisez, ( italique gras) que j'ai du mal à discerner...

... mais moi aussi je suis pour la liberté d'expression, et si c'est votre choix, il faut continuer à l'utiliser, surtout.
Merci d'avoir essayé ne me comprendre,
Amicalement,
Patricia

 

Bonjour Patricia, j'apprécie votre franchise et vous en remercie.

J'ai également quelques problèmes de vue ( opération des yeux début 2020). Donc les caractères en gras sont plus lisibles pour mes yeux de vieux Lynx. Puis cela est une autre façon de voir la lecture d'un texte. Je n'aime pas les caractères droit de l'imprimerie traditionnelle. Je préfère les italiques (georgia). D'ailleurs mon penchant va plus vers l'écriture manuelle - si je le pouvais, je n'utiliserais que cette écriture. C'est elle la plus vrai car elle s'approche au plus près de l'âme de celui qui façonne son texte.

J'ai besoin de cette écriture manuelle pour découvrir la richesse et l'imagination d'un récit. L'écran et le clavier d'un ordinateur ne me servent qu'à transcrire ce que la main a composée.

J'ai besoin d'un crayon de papier pour écrire car il y a en lui deux composants naturel en accord avec mes pensées. Le bois = l'arbre = la forêt. Le minéral = la mine = les pierres du chemin. C'est là que je puise ma poésie.

Bonne journée et merci.  JP .




#381746 LES TRACAS D'UNE DRÔLE EPOQUE

Posté par RUDELLE Jean-Pierre - 06 septembre 2020 - 07:45

Certains proclament avec fracas la venue d'un grand tableau noir. Dans cet univers il vous faut avancer masqué, sinon, vous risquez le papillon d'une contredanse qu'il vous faudra aussitôt liquider pour récupérer la conscience vierge face à l'attaque sournoise d'un virus.

D'autres se plaisent à déclarer la candeur virginale du blanc en formulant bas les masques.

Dans ce brouhaha incompréhensible des cerveaux gavés de science, je ne sais plus où ranger le courage de mes opinions. Du noir et du blanc cela ajoute un complément de grisaille. En conséquence avec un soupçon de malice, je peux avec une gomme effacer un coin de tristesse grise et dénicher une part de bleu pour ressusciter l'espérance de ce monde devenu bizarre.

 

5/09/2020

 

JP D'ILLIBERIS




#377859 Noué à l’éternité.

Posté par RUDELLE Jean-Pierre - 30 mai 2020 - 02:03

C'est le tourbillon de la vie. Tout  tourne, tout part, tout revient et tout s'oublie. Seule la mémoire ne sait jamais tout effacer.




#377841 Sur-blues

Posté par RUDELLE Jean-Pierre - 30 mai 2020 - 09:53

Des mots syncopés qui expriment "des miettes et des bouts de rien" pleins de valeurs comme une chance.




#377812 Bâtir sa CATHEDRALE

Posté par RUDELLE Jean-Pierre - 29 mai 2020 - 04:00

Les murs gardent jalousement les murmures des prières d'une époque plus fidèle à la mémoire d'un culte.

Le présent du parcours de nos années se charge de la fantaisies de nos envies de grandeurs, pour s'estimer et paraître, malgré les craintes s’inquiétant de notre délire du néant. Nous admettons dans la turbulence des applaudissements éphémères de ce siècle, à inscrire sur le tableau d'excellence notre image pour la postérité, même sans déposer le chef d’œuvre rêvé . La loi de la compétition de l'époque nous inflige à pâtir des fictions précaires comme des rêveries flottantes sur la nébuleuse de la chance désirée.

Et pendant cette espérance que nous reste-t-il des légendes ou mythes des temps enfouis dans la mémoire du sang. Rendez-vous des rituels de croyances salvatrices, où hélas, se déposeront nos suppliques de chances bafouées.

Aujourd'hui que retenir de ces périodes lointaines où le cérémonial respecté conduisait l'humanité. Peuple à genoux vers l'obligeance de vénérables méditations incantatoires en communion avec l'esprit et la flamme de l'âme : liturgie d'allégeance à la force divine d'une église puissante et dominatrice. C'est ainsi que la résistance de la foi éleva vers la dévotion d'un Dieu, bien plus que la magnificence d'un chant ou d'un credo sans cesse renouvelé, la gloire et le génie des cathédrales à l'architecture qui transporte encore notre admiration pourtant devenue profane.

 

29/05/2020




#377282 comme du vécu

Posté par RUDELLE Jean-Pierre - 18 mai 2020 - 03:43

Merci m'sieur rudelle

Je me dis en moi même, il est fidèle

Mais c'est  aussi très sympa

De se savoir lu sans blabla

La fidélité est un échange dont il ne faut pas ignorer la chance, même dans le silence de blabla que l'on marmonne pour soi même comme la prière d'un vieux curé qui radote en égrainant son chapelet. Attention l'air pur de la campagne me rend parfois saoul dans la conclusion de mes propos. 




#377276 comme du vécu

Posté par RUDELLE Jean-Pierre - 18 mai 2020 - 01:42

Nostalgie du temps qui passe avec parfois un sourire ou une grimace. Je ne sais pas pourquoi aussi s'avance des larmes comme une chanson que murmure le vent du joli mois de mai.


#377187 Se taire !

Posté par RUDELLE Jean-Pierre - 16 mai 2020 - 07:19

Aimer la vie, ce n'est pas une idée de con.

Aimer la vie, c'est aussi accepter de partir en se disant que d'autres seront là pour continuer à rêver.

Certains de nos rêves auront parfois le culot de se réaliser.

Nous admirerons cela, peut-être d'un coin de paradis où d'ailleurs?

Notre sagesse d'ici-bas nous désignera le mérite de notre place.




#377126 Un roi sans divertissement

Posté par RUDELLE Jean-Pierre - 15 mai 2020 - 06:48

"Un roi sans divertissement" le titre d'un ouvrage de Jean Giono