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claus

Inscrit(e) : 05 mai 2018
Hors-ligne Dernière activité : nov. 14 2019 06:40

#369511 Quelques bribes du temps qui passe...

Posté par claus - 14 novembre 2019 - 06:36

J'aime ces juxtapositions qui laissent ouvertes tant de questions sans réponse, douces amères, elles dépeignent les choses de la vie.




#369510 Folie douce !

Posté par claus - 14 novembre 2019 - 06:29

Cette apologie de la folie douce me plait beaucoup, tant qu'elle ne dérive pas dans la folie dure et abyssale. Tant que l'on est soutenu par des limites qui nous remettent sur le juste chemin.




#369501 Le pain de la poésie

Posté par claus - 14 novembre 2019 - 08:39

On en mange à larges, fortes et fières bouchées, du pain de la poésie. La croûte qui craque sous la dent en est la forme, la mie qui gîte au palais, le fond. On croque à pleines dents dans la pâte cuite de farine de seigle ou de froment, et l'on s'en délecte les papilles à la texture de sa matière souple et digeste.

On s'en nourrit avec voracité tout au long de la vie, par tranches épaisses qu'exige notre estomac affamé de rythme, de cris et de beauté qui ne s'en repaît pas plus qu'hier ni moins qu'aujourd'hui.

C'est elle qui nous conduit vers les cîmes de l'appétit aux panoramas les plus vastes, les plus riches et les plus profonds d'où le regard plonge, s'émonde et se fond jusque dans les tripes des abîmes. D'où la bouche mord, mâche et absorbe les plus saouls morceaux de l'inspiration que nous donne ce monde avec rage et délectation.




#369487 Le son de la mort

Posté par claus - 13 novembre 2019 - 12:59

Le son de la mort résonne d'une tristesse sans bornes. Une tristesse sourde qui ensevelit les jours fous de liesse et de vie. De trépas en trépas, le glas emplit l'espace de ses coups noirs, de ses coups désespoir.

Le son de la mort est sourd et lourd, il emmaillote les derniers nés qui vont dans la fosse de silence et d'oubli aux vigiles des pierres tombales, froides et muqueuses d'humus fœtal.

Le son de la mort est glauque et opaque, il enveloppe conforme de son drap le corps déchu d'avoir trop mordu, l'esprit encore captif des derniers drames de larmes. Quitter l'ici-bas laisse un son amer, un son qui se traine de souvenir en souvenir aiguisant encore le silence en fer de lance.

Mais le son de la mort, plainte sombre, gouverne les cimetières et prolonge le séjour des spectres bouffis de songes maudits qui chuchotent entre eux des cauchemars audibles, de tombe à tombe, de crâne à crâne.




#369464 Merci

Posté par claus - 12 novembre 2019 - 07:05

Merci à toi, Sinziana et à ne pas t'arrêter aux imperfections, merci de tout aimer dans ton grand cœur, de vouloir tout découvrir avec un appétit insatiable. L'important est bien de rester soi-même, fidèle à ses images et ses poèmes.




#369461 Détail imaginaire.

Posté par claus - 12 novembre 2019 - 06:54

Tout est dans la force de l'imagination, le coffre vide se retrouve plein et que de trésors inventés !




#369460 Souffle du vent

Posté par claus - 12 novembre 2019 - 06:45

Le souffle de votre verbe exprime bien celui du vent!

Souffle du vent ou souffle du verbe, tant qu'il y aura un souffle, il y aura de la vie. Souffle du verbe pour tâcher d'exprimer le souffle du vent, souffle qui emporte tout même les verbes et les images, c'est un peu ce que j'ai cherché à rendre. Merci pour ton commentaire si juste.




#369447 Je suis un beau zéro voilà c'est dit !

Posté par claus - 12 novembre 2019 - 12:30

On est jamais un beau zéro puisque l'on est soi de toutes ses racines et de tous ses espoirs., on existe quand même et c'est là le plus important malgré toutes ses défaites.




#369444 Elle était si fragile...

Posté par claus - 12 novembre 2019 - 04:29

Elle était fragile, si fragile qu'elle ne demandait rien à personne, pas même une trêve d'amour, non, non, juste un peu de tolérance dans cette vie, cette longue nuit de misères, elle avait déjà tellement souffert.

Elle était fragile, si fragile qu'une parole malveillante pouvait la briser, la dévisser de son socle encore plein d'enfance, une enfance passée à chercher le regard d'une mère qui porte, qui mène et qui aime.

Elle était fragile, si fragile que même les vicissitudes de sa pauvre vie ne l'atteignaient plus, c'était l'habitude, c'était une seconde nature; elle avait fini par plier pour ne plus rompre et prendre en pleine figure les critiques, les insultes étrangères à sa propre matière, celle qui faisait de son cœur un émetteur d'amour pour ceux qui étaient en trop, qui étaient comme elle.
Mais elle était fragile, si fragile qu'au bout d'une longue nuit elle a décidé de s'endormir pour toujours, le cœur en croix vidé du sang de son infinie tristesse, elle a fini par choisir de s'endormir à jamais dans son inexorable détresse, juste pour oublier, oublier, oublier...




#369438 Tous ces morts

Posté par claus - 11 novembre 2019 - 07:45

La guerre, la mort, dure école pour devenir "Un Homme" !




#369437 Souffle du vent

Posté par claus - 11 novembre 2019 - 07:38

Le souffle du vent est comme une voix qui parfois gémit, parfois chante. Chapeaux bas ! tout s'envole Eol, tout craque et tout résonne, c'est la musique du vent qui clique et panique pas sage au passage des bourrasques emportant tout. Ou qui se traine comme une plainte longue, profonde et songe à la voix d'outre-tombe sondant les reliefs rongés d'érosion. Rape frottant les aspérités et les lissant au gré du temps millénaire à la soif sans frontière qui boit, ne cesse, les croûtes et les arêtes les rendant rondes ou plates, restes d'un souffle roulant les "r" et les ères.

Le souffle du vent emplit les oreilles, les fatigue et les blesse tout au long de sa course poursuite qui hurle, vrombit et vocifère de toutes ses voyelles appelant la terre entière le long de ses cloisons, du haut de ses monts, sur le crêtes de la mer.

Le souffle du vent enfle les voiles en partance aux voix véhiculées des océans qui tremblent de toutes leurs vagues, lames tempête élevant le chant d'un phrasé libre aux rives éclaboussées d'écume, de fumée et de futur d'insolence à la danse endiablée.




#369419 À chercher le chemin

Posté par claus - 11 novembre 2019 - 08:58

Même dans les pires des tourmentes, na pas lacher, aller jusqu'au bout de soi en ayant la vigilance de garder espoir. Même dans le plus noir des enfers, il y a toujours une lumière.




#369418 Seul

Posté par claus - 11 novembre 2019 - 08:50

C'est souvent en attendant rien de la vie que l'on est agréablement surpris. Il faut laisser toujours son cœur entr'ouvert et ne pas se laisser aller au désespoir, trop facile qui nous taraude trop vite le cœur.




#369417 Tout ira bien, le printemps reviendra

Posté par claus - 11 novembre 2019 - 08:36

Bercée comme par une douce litanie qui vient et revient nous dire que cet ordre est un peu éternel puisque, de toute façon, le printemps reviendra. On se laisse prendre aux mailles de ton poème.




#369366 Ô doux pâtre

Posté par claus - 09 novembre 2019 - 07:20

Ô doux pâtre, viens sillonner les sentes de mon coeur vaincu des pleurs de la peur. Offre-moi ta démarche sûre à la source des routes de l'amour s'ouvrant comme mains aux caresses de liesse, adoucissant ma peine, exultant la trêve de mes rêves.

Ô doux pâtre, tiens ma langue dans la tienne, abreuve-moi de ton fleuve se déployant large et lent aux mystères des courbes de la terre, des étoiles miroitantes tombant en ton serein et certain courant, celui de tes mains inventant mon corps exulté en force.

Ô doux pâtre, ne feins pas les larmes et les rires de la vie, transportée et appuyée sur le bâton ferme et fort de tes pas au socle des collines de l'origine, qui transhumancent les sentiments du printemps à l'automne. Laisse-moi m'appuyer au grain de tes pensées et emporte-moi par-delà les vallons bleus de tes mots chantés; laisse-moi, abandonnée, transpirée et délivrée sur ta couche légère aux bruyères de siècles de présences passagères.