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- 10 mai 2023 - 08:45
Merci Hattie, On se sens toujours coincé quand on ne rentre pas tout entier dans une des cases de la société, on est trop grand ,trop petit, trop jeune ou trop vieux, alors on rabote par-ci par-là pour que ça rentre, ou alors on avance portant ses idées en assumant les réflexions de ceux qui pensent que vous divaguez et l'on crée sa propre case et sa propre vie.
Amicalement LM
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- 08 mai 2023 - 09:25
Devant,
Il y a derrière, il y a devant.
Il y a les petits, il y a les grands.
Si tu es né grand,
Tu seras derrière,
Dans la classe, derrière !
Pour la photo, derrière !
Pour passer devant,
Il faut être premier.
Si tu es moyen en étude,
Et grand en taille,
Tu seras derrière.
Alors tu te tasses,
Pour paraître moins grand,
Pour gagner quelques places.
Puis la vie t'oblige à avancer,
Mais il y a des petits devant,
Et il y a toujours quelqu'un pour te faire remarquer,
Qu'il est malvenu de bousculer les petits.
Alors tu hésites, tu contournes.
Pour passer devant,
Tu dois innover, créer, sortir de l'ordinaire.
Une fois que ton étendard est sorti,
Il faut le porter haut,
Revendiquer ta place et ton savoir
Pour que tout le monde sache,
Que ta place n'est pas derrière
Mais au côté des premiers.
LM 27/11/2003
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- 08 mai 2023 - 08:52
Merci de ta lecture Laurence, j'y ai pensé en le relisant, mais comme se sont des gestes que je fais sur la plage quand le sable le permet, je n'y ai pas pensé quand je l'ai écrit.
Les textes sont comme les vagues, toujours avec les même mots et toujours différents.
Amicalement LM
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- 29 avril 2023 - 09:01
Ton visage,
Assis sur le sable de la plage,
Je dessine ton visage.
Rassemblant mes souvenir,
Pour faire ton sourire.
Ondulant tes cheveux,
Pour qu'ils soient plus soyeux.
Soulignant tes yeux
D'un geste généreux,
Tu es là à me regarder,
Je reste là à te contempler.
Mais les vagues avaient décidé de manger la plage,
Et de s'accaparer ton visage.
Je ne peux regarder,
Je me suis éloigné,
Gardant ton souvenir
Et les instant qui m'inspirent.
Je reviendrais demain,
Si tu le veux bien,
Pour te redessiner,
Pour ne pas t'oublier.
Sachant pourtant,
Que ce ne sera que pour un instant.
Mais je recommencerais,
Tous les jours que Dieu fait,
Pour ne pas t'oublier,
Car je t'ai toujours Aimé.
LM 22/01/2019
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- 26 mars 2023 - 09:10
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- 16 mars 2023 - 02:13
Merci de ta lecture Laurence, oui on est humain et on devrait ce réjouir ,mais beaucoup trop se comportent en mouton et en girouette, sans chercher ce qui serait le mieux pour eux au milieu et avec la communauté.
Beaucoup croient que c'est foutu et qu'ils ne peuvent plus rien faire, mais comme disait nos parents si tout le monde balaye un peu on réussira à avoir une rue propre.
Mais pour le moment c'est pas gagné !
Amicalement Michel
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- 10 mars 2023 - 06:53
Il y a un temps pour chaque chose,
Et il y a des choses qui ne pourront ce faire même avec du temps.
J'aurais aimé me bronzer sur la plage par une nuit de pleine lune.
Photographier le soleil sous des zébrures d'un éclair d'argent.
Courir sur la lave en fusion sortie de ton corps.
J'aurais aimé faire tant de chose que la nature m'interdit.
J'airais voulu descendre au fond des abymes avec un simple tuba,
Et regarder les étoiles du fond de ce trou.
Je voudrais faire ce qu'il me plait sans contrainte, sans mesure.
Mais les hommes me l'interdisent, quand ce n'est pas Mère nature.
Tout ce que j'ai appris hier, ne sera peut être plus vrai demain
Tout ce que j'ai appris hier m'a appris à changer de chemin.
On veut garder le sourire devant la mort, et on pleur de joie.
Et on se plaint toujours de la longueur de nos bras.
On est humain !
On ne veut pas comprendre la nature avec ses milliards de contradictions
Qui créent des milliards de combinaisons et de contraintes.
On cour derrière la nature et on n' accepte pas qu'elle nous rattrape.
On ne veut pas baisser la tête quand les arbres se couchent et que les loups se terrent
On veut être Dieu mais comme un dictateur.
A vouloir tout régenter sans en assumer nos actes.
On a perdu la foi envers la nature, croyant pouvoir tout décréter.
On s'est éloigné de nos bases et la laisse qui nous retient commence à nous serrer le cou.
Il est grand temps de se rapprocher de notre point d'encrage,
Pour ne pas finir pendu à un anneau qui est à nos pieds.
Il y a un temps pour chaque chose,
Et il y a des choses qui ne se fond pas même si on avait le temps.
LM 14/10/2020
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- 01 novembre 2022 - 10:41
La caisse à outils.
Trônant dans le garage,
Elle est souvent rouge et sage.
Rangé dans son casier,
Elle ne sortira que pour être présentée,
Déployant ses tiroirs,
Comme un jeune paon plein d'espoir,
Elle étale ses richesse,
Et l'homme en tire son ivresse,
L'ivresse de présenter ses jeux de clefs.
De la petite à la grande, elles sont toutes alignées.
Fier de ses joyaux,
Comme un enfant de ses cadeaux.
Il possède la panoplie complète,
De la clef à douille à la clef à molette.
Car souvent une foi acheté,
On les accroche comme des trophées.
Sortant du dessous de sa voiture, posé sur des crics,
Il s'offre le plaisir d'y mettre des chandelles du dernier cri.
Son garage, seul quelques amis y sont admis.
Pour y voir, la pince étau dernier modèle.
Où des rondelles et des écrous dans des boites toutes aussi belles,
Alignées en rayon,
Comme une partition.
Elles attendent d'être visitées,
Pour sortir le boulon qui pourra dépanner,
Le voisin étonné,
De voir ce garage présenté
Comme un magasin de jouets.
LM 13/02/2005
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- 29 octobre 2022 - 10:40
Bonjour Patricia je suis d'accord avec Minofabbri on laissent tous une trace de notre passage, elles peuvent être matériels mais souvent elles sont faites de souvenirs et d'instants que les personnes qui nous entourent ont marqué pour longtemps ou pour toujours.
Amicalement Michel
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- 09 septembre 2022 - 01:16
Merci pour ce joli texte.
Assis sur un banc sous les ramures des arbres, les yeux mis clos, on peut parfois s'y promener, dans ce monde lointain qui nous fait rêver.
sans oublier ceux qui nous manquent
Amicalement
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- 09 septembre 2022 - 10:09
Gros pie,
Ah ! Quelles étaient belles les vaches de ton voisin.
Ah ! Quelles étaient belles les pâtures de ton voisin,
Avec son herbe si tendre.
Chez moi tout est normal, ni plus ni moins.
A chaque discussion, les honneurs lui revenaient,
C'est qu'elles sont belles les vaches du voisin.
Pourtant, les saisons passent et mes vaches se sont bien vendues,
Mais les siennes sont toujours là !
Il paraitrait que sont herbe était trop grasse,
Et que ses vaches ne l'ont pas bien digérées,
Pourtant on continu à dire qu'il a de très belles vaches.
Il a revendu son taureau,
Il parait qu'il était trop gros ?
Ah ! Quelle est belle la femme du voisin.
Mais elle l'a quitté, ils ne s'entendent plus,
Le voisin c'est comme le soleil,
Il est plus grand, plus beau, plus chaud,
Ailleurs !
Mais quand on regarde bien,
Ses vaches n'ont pas de plus gros pie,
Sa femme n'est pas la plus belle,
Son taureau n'est pas le meilleur.
Alors regarde ta femme, souris-lui, Aime la et trait tes vaches.
Et tu verras que ton voisin t'enviera lui aussi.
LM 11/06/2005
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- 06 septembre 2022 - 02:25
Comme toutes les plantes à fleurs le rêve fane mais refleuri tant qu'on le soigne bien et que l'environnement ne s'y attaque pas trop.
Amicalement
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- 06 septembre 2022 - 08:36
On est tous étudiant, on apprend tous les jours même si les cours n'ont pas de professeur, on doit le faire, parfois avec douceur, parfois avec douleur.
Il n'y a pas de cour pour être grand-père ou grand-mère, alors on apprend, que l'on ait fait des études ou pas.
Amicalement
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- 05 septembre 2022 - 04:26
La fenêtre,
Ouverte sur le jardin,
Elle regarde le soleil de bon matin.
Avec ses petits carreaux,
Elle voudrait ressembler aux vitraux.
Mais ses petits bois,
La cloisonne encore une fois.
Elle qui s'ouvre au printemps,
Dès que retentissent les cris d'enfants.
Dominant le verger,
Où murissent pommiers et poiriers.
Elle oxygène la maison,
Et laisse entré les chatons.
C'est qu'elle a ses têtes,
Quand elle n'est pas à la fête.
Bougonne et renfermer,
Quand la pluie la fait gonfler.
Clignant de l'œil en grinçant,
Quand les volets battent au vent.
Elle aura tout vue passé, des chevaux aux tracteurs
Des batteuses à moteur.
De temps en temps la caresse d'un pinceau,
À rendu les volets plus beaux.
Et garni de balconnet,
Que les fleurs ont égayé.
Avec ta jumelle, tu formes les yeux,
De cette demeure aux murs joyeux.
Comme une femme maquillée,
Tu aimes le bleu pour tes volets.
N'ayant qu'une hantise,
Que cette passion se brise,
Que ses jolis yeux,
Ne voient plus le bleu des cieux,
Et connaissent le purgatoire
Pendant de longues années dans le noir.
Ayant fermé ses volets
Pour quelques années
Et devenir une demeure oubliée.
LM 7/03/2004
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