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El mousikas

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#396897 A quatre roue...

Posté par El mousikas - 08 décembre 2022 - 08:05

A force de vouloir précipité 

Le décor qui déroule droit derrière;

Un conducteur ivre percute

Et saigne des vies au hasard 

Sur une route comme au carrefour...

Il roule à la roulette russe !

Affiche donc tes peines

Toi qui...

Les mains derrière le dos, 

On l'embarque, mais le sait bien

On ne peut juger une bête arrogante...

Aussi,

Il clamera, sans fausse note:

- " C'est la faute au destin ! 

J'y étais mais pas là non plus..."

Quand le ridicule tue, alors tout baigne 

En rouge de sang couleur.

Combien sont-ils et elles fauchées

Quand le juste noyé dans son silence vide

S'interroge

Et voit ces noms défilés sur la pierre tombale ?

A moins trop tard

Le passant s'en est allé

Lui aussi éteindre sa flamme...  

 




#396818 vrai ou faux ?

Posté par El mousikas - 24 novembre 2022 - 08:48

Trop longtemps abusé par tes veines promesses

Tu as fait ressuscité en moi cet espoir mort depuis.

Maintenant je me pose en énigme;

Où plutôt en conscience révolté...

Dans le doute qui me fond comme scié en deux.

L'un pense vrai !

Or,

Je lis les souffrances endurées.

Je sais les instants sombrent et larmoyants.

Angoissante réalité qui brise l’élan,

De nous tous faible rêveurs.

L'autre moi pense vrai...

Alors;

Dis oui 

Quand je t'implore à t'offrir mon corps.

Dis oui

Quand demain, ensemble, jusqu'à la mort

Déclaré sera mon amour à toi, oublié...




#396749 ressemblance aiguisée

Posté par El mousikas - 10 novembre 2022 - 08:33

Si beau a rendre aveugle le plus clairvoyant

De nous tous

Pauvre passif et sans but

Aucune.

Le continent sombre alors dans la réalité des faits;

A coup de mise en solitude forcée 

Les écrits parlent alors d'un tableau dérobé...

Ce tableau oublié depuis

Dessinant les contours du nouveau monde

Introduite à la hâte de se faufiler 

Par le regard vieux jeu d'une vielle relique.

Frappante et inopérante,

La ressemblance aiguise donc

Les frontières du rêves à la réalité.

Le merveilleux en passe de rendre l'âme 

Renaît sur les cendres de la nature assassinée.

Le volume de nos égarements certains

Font fléchir un résultat bien plus malin.

Et je dis;

" Les abîmes délivrent un message"  




#396632 qu'à cela ne tienne

Posté par El mousikas - 27 octobre 2022 - 08:57

Que comporte le mentir?

Le mentir à outrance

Sans que rien n'avance.

Ô que si !

Retour à l'enfance...

La cerise sur le gâteau

La fourchette sous le couteau

Puis,...

Soudain s’immerge.

La goutte étoilée 

Au crépuscule dénudé,...

Nous voilà donc revoilà !

Dit la voix emmurée.

Le sable oublié nappant la table

Débute alors l’inondation de mots.

Il faut à l'évidence

A pas de danse

S'osciller les remords,

Pour que faire trébucher

Les remords éparpillés.

Mais le faux de cet élan volontaire

Fait que, il nuit sur le plus incrédule de nous.

Nous qui revoilà voilà le nous.

Seulement,

Avant que plus jamais n'arrive

Et que trop tard il sera 

quand demain aujourd'hui;

Un jour se lève passé

Sur les citatrices révélées 

De nos erreurs enfantées... 

  




#396434 Ultime effort

Posté par El mousikas - 06 octobre 2022 - 09:24

J’ai déverrouillé mes pas trop longtemps absent

Pour contourner un verdict tapissé d’avance.

Cette sentence bercée hors-norme

Servie dans toute sa méchanceté des mots mêlés.

Quand naguère le songe étrange de ses lumières révélatrices…

Peu à peu le revoilà s’assombrissant davantage

Étrange comme indiqué,

Mon regard interrogatif questionne le pourquoi du comment.

De la soudaine folie dictant de fable propos erronés,

La réponse enfante certes des chaînes brisées.

Quoi de plus logique alors !

Puis ; le silence du rien,

Aucune voix de l’horizon.

Le vide de mots s’installe

Désormais.

Le décor du néant perdure et suspend la compromission.

Normal ;

Dehors fait que le soleil brûle

Sans pareil égal, dévorant des vies passagères.

Le silence comme maître absolu sur nos pauvres têtes égarées.

Les cimes du désespoir dessinent de nouvelles énigmes.

Heureux celui qui mort renaît fugitif de tout fardeaux !

Se lamentèrent-ils.

Qu’est-ce donc la chose et les êtres sans cesse bougeant ?

Est-ce l’histoire du survie qui anime tout ces ombres assistées ?

Où tous simplement le prédateur enfin révélé ?

Au loin d’une vie à parfaire il ne nous reste que l’envie

L’envie mouillée à l’infini pour prétendre pour fort que moins fragile.

Rien n’est moins sûr maintenant que vient l’ultime effort…       

 




#341181 La Rose

Posté par El mousikas - 29 novembre 2017 - 02:29

Elle s’invite telle une énigme sur un chemin de pétales

En harmonie parfaite et singulière du monde animal.

Crée à partir d’une touche de note sentimentale,

Elle couronne sans discrimination aucune toutes les tètes royales.

A toutes ces femmes jalouses et désolées d’avoir mal,

Je leurs dit :

Vous ne pouvez à la longue rivaliser face à cette belle rivale.

Ne la laisser donc pas pour autant se mourir sur les pierres tombales.

Aussi,

Roméo sur son blanc cheval,

Offrit jadis à Juliette un présent en forme de bocal.

Renfermant au-dedans les graines éparpillées d’une potion tribale,

Qui avait le dont de réanimer la passion morte des liaisons conjugales.

 

Ainsi ;

À entendre le son de ces chants lors d’un récital,

Il est clair et évident plus que net ; elle n’est pas banal.

Depuis ;

À comprendre le langage des insectes dans leurs brailles.

Transmit aux quatre vents, comme sur le dos des bétails.

Elle est venimeuse la Rose ; c’est un détail…

 




#340711 Carré de é

Posté par El mousikas - 17 novembre 2017 - 12:10

Le tout est si bien aiguisé

Que le langage se fait soigneux.

Les mots, alors triés,

Né un récit depuis concocté.

Des livres avalés,

Au gout de persil abordé,

Le désir donc se révèle…

Puis,

Sur la table ;

Planifiés,

Par des dos boudés,

Un regard salé,

Au poivre pimenté,

Surgit.

Et ;

Des mains abandonnées,

Par les colères affichées,

Ecrivent un carré de é…




#340098 Vivre au naturel d’une malchance inouïe

Posté par El mousikas - 30 octobre 2017 - 12:30

Vivre pour paraitre tel

Sans copie aucune,

Sans rancune certaine

Avec ses défauts et des qualités

Comme bagages où que l’on aille

Au milieu de tant de différence

 

 

Vivre pour se le dire :

-         L’aventure de crée pas le don !

Elle ajuste seulement ces pas éloignés

Qui reviennent toujours à cette conclusion :

-         Vivre c’est la magie d’être !

 

 

Vivre au naturel

Au moment où tout bouge

Du côté pas toujours voulu

Néanmoins, les voiliers se libèrent

Et délivrent les esprits prisonniers

 

 

Vivre comme citoyen du monde

Où la terre ma demeure provisoire

Je la visiterais sans détour

Et le ciel mon toit, un abri mérité

 

 

Vivre comme le poète

Où ses vers, une source de jouvence

Pour ceux en qui la tristesse les habite

Y trouveront un semblant de réconfort

 

 

Or ;

 

 

Quant les souhaits se transforment

Et deviennent des cauchemars.

Que le bonheur refuse de se faufiler

Préférant fuir nos modestes portes.

Alors affluent les calamitées…

A jamais l’aurore de nos espérances

Se refermeront à double tours ;

Sur nos pages écrabouillées,

Par l’empreinte inouïe de la malchance,

A vivre au naturel…

 




#338698 La perfection accordée

Posté par El mousikas - 16 septembre 2017 - 04:30

O monde de spectacle

Faite de paillette et de lumière

Il est une histoire d’il était une fois

Puis ;…

Le tempo dévoile le rythme

Les artistes s’agitent, dansent et chantent

Sur le muet des fauteuils applaudissant

Quant emportés de la magie du son naissant

Ils oublient alors

Que la vie tourne aussi dehors

Sur le tout d’une romance faite d’or

Puis ;…

Tombe comme tombent les rideaux

Il faut renouveler alors ces mêmes refrains  

Pour s’en aller voir vers ailleurs

Vers d’autre endroit à émouvoir

O monde de spectacle

De gloire et de sacrifice

Voici venue une histoire

D’il était une fois

Des gestes et des chants

Comme libérés et enfin libre et heureux

A pouvoir s’échappés au parallèle de ce monde ;

La nôtre…  

Pour finir pareil à ce brouillard du matin levant

D’il était une fois

Cette histoire sans fin….

La nôtre…

 

 

 

 

 

 




#322885 Elle, nous et ils....

Posté par El mousikas - 13 août 2016 - 05:11

Elle avait l’image d’une tendre époque

Finissant aussi son entretien à celle des phoques

Adossée à même la tête égarée par de syllabe souvenir

-          J’en rit ! se disait-elle maintenant voilà derrière est le pire

De vague maison intouchable du décor meurtris

Elle épaissit ses mots de sourd espoir au-dedans mis

Déferlante cruauté elle se dit alors Stop

-          Stop de ne  film de mes rêves !

La vie ainsi consumée à pas journalier

Elle se halte net d’une décision à la hâte prise

Haut sera donc le bas éphémère d’une terrible illusion dévoilée

-          Qu’attendons nous, en soupir et ils, au large du pavillon échoué ?

-          Sonnons le glas de notre fin prématurée !

-          Là où tombent, meurent et renaissent les graines de nos pas énoncés !

-          Accostons nous, et eux, chacun au devant de sa destinée écrite !

-          De là, voyons enfin le haut de nos vaines effort.

Puis le silence souffle…

A l’abordage de ses souhaits écrits à l’encre de ses vœux

Elle vit la vie complexe s’articulée dans le sens non désiré

Il est temps pour elle de s’afficher belle au miroir distrait

En attendant, elle peaufine ses pas tête baissée au noir levant

Avant que cela ne se complique par esprit revanchard

Elle préfère donc l’oubli à l’ennui d’aimer moins bien le soir tard

Avant elle était heureuse, moins peureuse, mais toute tranquille

Maintenant elle se comble de laide béquille

Par la faute de ceux qui prennent la quille

Laissée tombé au milieu d’une quelconque triste ville




#304381 TERRE MALADE

Posté par El mousikas - 08 juillet 2015 - 09:36

L'avenir, seul, nous le dira




#304350 TERRE MALADE

Posté par El mousikas - 07 juillet 2015 - 09:01

Dès lors que tombent les fleurs

Et que rien ne va plus

A quoi bon tout ces pleurs

Et d’ajouter :

-        « Si l’on avait sus »

Réinventez donc un contremaitre

Au milieu de votre envie de bien-être

Qu’il puisse à son tour  le paraître

En déracinant ces nouveaux plants

Faits de plastiques et de verre blanc

Et qui certain, étouffe à la terre

Son droit de respirer du vert

Pareil pour sa sœur ; la mer…

Et que dire de la banquise

Jadis marquis à l’esquisse

Toute mouillée au cou, maintenant à la dérive

Aussi ;

Dès lors que brûlent les arbres

Et que la pluie cesse d’émettre

A quoi bon toutes ces sirènes

Qui font dire aux toits :

-        « Au feu, au feu ! »

Désolidarisez vous donc de ces nuages entachés

Libérez donc vos jambes trop longtemps

Noyés dans la paresse évidente

Savourez désormais le naturel

Comme seul remède pour cette terre malade

de vous

De nous

Tous unis du singulier au pluriel

Car depuis, tous semble partir en l’air

Et que rien ne retient la folie grandissante

L’espoir lui s’affiche en se tordant de rire

En mimant celui qui terrassé par une crise cardiaque

Car aussi du haut du cosmos

Un petit point tourne en ridicule

Se faisant appeler terre malade

Malade

De nous tout simplement




#302423 Et le temps, lui...

Posté par El mousikas - 08 juin 2015 - 08:30

Le temps passe si vite

Sans attendre de personne

Qui le freine au stop

Tout droit, sa destinée seule compte

 

Le temps passe si vite

En sifflant de ses airs moqueurs

Et il finira lui aussi

Au final avec nous

 

Le temps passe si vite

Croyant bien fuir son heure

Au-delà de ceux déjà pressés

Que voilà les fosses communes le rattrapant

 

Le temps passe si vite

Qu’il m’a volé ma jeunesse

Pourtant épargné des balles

Au son des guerres inutiles

 

Le temps passe si vite

Qu’il m’a volé aussi cet amour impossible

Quant le dos tourné

Il lui fila de malsain baiser chaud

 

Le temps passe si vite

Que l’idée de paraitre poète

M’est apparu une fois tard

Bien avant ce poème

 

Le temps passe si vite

Qu’il me reste maintenant ces larmes

A déverser quant pourquoi

Ne l’ais-je pas compris bien avant




#300276 Le bla-bla du poète

Posté par El mousikas - 10 mai 2015 - 08:40

Un œil brisé, prisonnier, sans chaîne de rage

S’en alla tout retourné contemplé le haut d’une cage

Faite de barreau grignoté par la force de l’âge

 

Sur un arbre perché à l’abri du vent, attend un oiseau

Déguisé en tricot de plumes tissés des moineaux

Pour fuir son nom le rattrapant ne sonnant pas beau

 

A la va vite d’une route cabossée des voitures

Filèrent à contre sens des stupides toitures

Qui se croisèrent et vécurent chacune sa belle aventure

 

Le feu au toit brule, brille autant comme l’or

Quant ivre, le soleil tape tout autour si fort

A l’intérieur des surfaces depuis l’aurore

 

Et si tout se dit, le bla-bla du poète

Et si tout se vie, le tracas du poète

 

Un peintre rêveur, sculptant à l’infini des regards

Jusqu’à veiller à moitié endormi le soir très tard

A parfaire à partir d’une image définie, son avatar

 

Le gâteau renversé sur la cerise écrasée

En appel alors au conflit d’une parole aiguisée

Et voilà la tache plus que certain entachée

 

De ces vagues au fur et à mesure grandissant

Il y a encore des vies nageant au-dedans

Espérant de ce phare au lointain les trouvant

 

Et si tout se cueille, des vertes et pas mûres

Et si tout simplement si, ô que c’est dure…




#296674 Les dires chantés

Posté par El mousikas - 19 mars 2015 - 08:54

Un style de récit croisa mon esprit distrait

Dans de vague mémoire je pagayais

J’écrivis alors des mots entreposés

Sans idée aucune du problème posé

S’ensuivit dès-lors  une histoire à rimer…

Le mien !

Parmi les innombrables textes consignés

Au lointain de mes souvenirs fragmentés

Sans que l’oubli ne soit effacé

Une phrase naît par-ci, par-là, jamais ensemble associée

Le tout certes crée le désordre évident

Sur ma faiblesse d’en venir à bout

Peut-être qu’il faut être sobre de toute colère profonde ?

Or,

J’assigne ma volonté à terminer mes dires chantés

Toujours à l’affut du moindre repos bienfaiteur

Je m’attarde sur l’instant puis m’élance sans discontinu

Pourtant ma feuille des mots tracés

Se ridiculisent étrangement à me fixer

Attendant la suite qui tarde à se peaufiner

Je m’ose et m’avance en scrutant le sens de mes dires chantés

Et si n’importe quoi mes écrits étaient ainsi contés ?