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GuillaumeC

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Hors-ligne Dernière activité : sept. 20 2016 07:35

#323772 Je pars

Posté par GuillaumeC - 10 septembre 2016 - 12:59

Je pars pour un ailleurs vert
Et un futur découvert
Peuplés du vide de toi,
Abjurant l'ancienne foi,
Rêvant d'une vie nouvelle,
Sans guide que le soleil.
 
Effaré par ton absence
Mon coeur rompra le silence,   
Implorant ton coeur de jais. 
Au dernier moment, je sais, 
Tu détourneras les yeux, 
Evitant l'ultime adieu. 
Jpars et pourtant je t'aime.



#319440 Fée du macadam (2)

Posté par GuillaumeC - 30 avril 2016 - 02:34

Fée du macadam

 
Surprise sans parapluie
Dans la rue qui luit
Cheveux ondoyés
Et rire alto déployé
 
La ville trouve son âme
Aux rythmes déhanchés
De tes pieds déchaussés
Jolie fée du macadam

C'est une pluie et son sel
Aujourd'hui qui me rappelle
L'effet de l'eau sur ta peau
Mes larmes à tout propos 

Mais qui renouvellera 
Ta folie sans apparat
Demain après mon oubli
Dans une ville qui luit?



#262934 Au revoir

Posté par GuillaumeC - 30 avril 2014 - 11:47

Je bâtissais un temple au coeur de la nuit mate
Pour que naisse le temps des baisers anoblis, 
Mais tu t'abandonnais, étreintes disparates,
Aux désirs éclatés, précurseurs de l'oubli.
 
Jamais apprivoisée par mes pauvres caresses,
Tu as choisi la fuite, la vie d'oiseau sauvage,
Mais nous nous reverrons au lendemain rivage;
Je te dis au revoir comme je fais promesse.
 
Tu voles au vent debout et je ne bouge pas.
Souffle chaud léveché! À l'aurore apparue,
Dans mon temple bâti, tu seras revenue. 
 
Mais il sera trop tard. Aucun mea culpa  
N'interrompra la messe, célébrée pour une autre.
L'amour aura vaincu, simplement pas le nôtre.

 




#261373 L'amour et le pardon

Posté par GuillaumeC - 22 avril 2014 - 03:33

À toi, belle brune qui fut soleil et lune,

Je demande pardon d'avoir tant désiré.

Venue au bel été, ton souvenir reste une

Vénus au soir de mai.

 

À toi, mon tendre amour, je demande pardon

D'avoir cru trouver l'une avant notre rencontre. 

Quel bonheur invécu si ce vain Cupidon 

Nous avait survécu!  

 

À vous, futurs enfants, je demande pardon

D'avoir pensé la vie sans votre mère aimer.

Un soupir a suffi pour insuffler le don

Qu'elle seule nous fit.

 

À tous, amours réels, passés et à venir,

Je demande pardon de n'oser oublier

Ni échecs, ni douleurs, ni riches souvenirs

Qui portent le bonheur.

 




#260790 Où tu vas, je suis

Posté par GuillaumeC - 17 avril 2014 - 05:03

Simple et beau comme l'eau claire.  

 

Mais "Planté les boutures de l'amour", pas "Planter".  Et d'ailleurs, pardon de me permettre, c'est le seul vers qui ne me semble pas en harmonie avec les autres images du poème et de la strophe. Une image de lumière me semblerait plus cohérente.  Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, allons relire encore une fois... 




#260778 S'il ne reste rien

Posté par GuillaumeC - 17 avril 2014 - 03:01

S'il ne reste rien

De mon amour destin,
Pourquoi, pour qui, quel besoin
D'un autre tableau,  d'un quatrain?
 
Au  sommet  de  la  douleur,  l'écrin
Du   souvenir   d'elle,   pierre   d'airain,
Tel   une   clé   de   voûte   me   soutient
Pour rassembler mes forces, oser l'alexandrin.
 
Et,  Poète,  je peins  ce que j'attends demain
Des mille voyages aux contours incertains;
Je jette les couleurs des jours sereins
Sur la toile usée par les dessins.
 
N'importe si je me souviens;
Je désire  le  chemin
Même si, à la fin,
Il ne reste rien.



#260566 Journées à la campagne

Posté par GuillaumeC - 15 avril 2014 - 02:48

Le temps froisse le souvenir

Et ajoute charme à beauté,
Comme jadis robe froissée.
Témoin mutin de tes soupirs.



#259943 Cheminement

Posté par GuillaumeC - 08 avril 2014 - 05:30

Face à l'indicible, silence ou poème? Merci pour votre réponse.




#259939 Ainsi soit-il (2)

Posté par GuillaumeC - 08 avril 2014 - 05:18

Naissent sur ta langue paroles enivrantes

D'amour et de passion; tes lèvres écarlates
Lancent en salves fulgurantes 
Les baisers qui nul ne ratent;

Tes yeux luisant tels le fleuve au soir d'ivresse

Appellent les noyés pour l'ultime danse:
Un accord, une promesse,
Une extase délivrance;

Et ton plaisir, et ton plaisir jamais feint 

Fait naître l'espérance d'amour putain.

 

Ainsi soit-il qu'il me plaise

De n'être qu'un parmi d'autres.
 

Au réveil je suis seul et pourtant le frère
De ces proies que tes envoûtements enserrent;

Ils croient, parmi tous futurs,

Être élus de ta luxure,

Car ton plaisir, car ton plaisir jamais feint

Fait naître l'espérance d'amour destin.

À ton festin de rapace

Je n'avais pas crié grâce,

Mais bel oiseau sauvage, tu m'épargnes enfin;
La chair qu'il me reste ne comble plus ta faim. 

 

Ainsi soit-il qu'il me plaise
D’être ici et toi ailleurs.




#259903 Le printemps des poètes

Posté par GuillaumeC - 07 avril 2014 - 10:34

Si votre vulnérabilité, c'est d'écrire à l'instinct, votre force, c'est la justesse des formules. Une demi-douzaine d'images très réussies en quatre strophes -- le poème bourgeonne, effectivement.




#259830 Avenir choisi (contrainte de Queneau)

Posté par GuillaumeC - 07 avril 2014 - 01:59

À Cyraknow
 
Voeux donnés  cloches sonnées  cortège klaxonné
Avenirs fusionnés
 
 Messe laîque  baiser public  réception chic  
Avenirs harmoniques
 
Regards passionnels  printemps éternel  baisers charnels
Avenirs bleu-ciel
 
Que choisis-tu
Ô belle de mes songes?
Est-ce que l'amour tu
Rallonges
Par la vertu
Par le mensonge
Ou par la promesse tue?
 
Regards surpris  soupirs compris  corps pris
Avenirs épris
 
 
 
p.s. Voici un petit quelque chose un peu plus ludique qu'à mon habitude.  N'aie crainte, public (!), je redeviendrai mélancolique lorsque le fantôme de Queneau aura terminé son oulipo. 



#259725 Voyage

Posté par GuillaumeC - 06 avril 2014 - 03:20

Merci à toutes deux, poètes ailées, pour ces compliments touchants.  

 

Effectivement, la rime part; et arrive la ponctuation.  Une rupture au coeur du moment, qui perturbe la mélodie mais n'interrompt pas le besoin de dire.  Enfin, c'était l'intention...




#259444 Voyage

Posté par GuillaumeC - 04 avril 2014 - 06:21

Sous la lumière sans filtre routine
Enivrée des mille couleurs byzantines
Dans la multitude des odeurs soûles
Et des clameurs inconnues de la foule
 
Je t'imagine louvoyant les bazars
Attirant des enfants bruns les regards 
Pour un moment arrêtés de surprise 
Par ta vie déployée à toutes brises. 
 
Je t'imagine à mon bras un moment
Tes cheveux insoumis soudainement 
Caressent mon épaule amourachée
Joignant au ballet des sens le toucher.
 
Je t'imagine en ces terres étrangères
Domptant l'horizon d'une moue altière
Sous soleil sans ombre et sur mer azur 
Pour un moment tu règnes sans mesure.
 
Et pour un moment de plus, s'il-te-plaît,
Je t'imagine... Mais déjà tu pars.
Couleurs, saveurs et odeurs à foison,
Mais je ne sens que l'absence des tiennes.
 
Ultime recours, ultime défaite,
Au retour indu de la douleur sourde 
Je n'oppose que la beauté du rêve:
Une femme, un homme et un avenir
Qui ne soient pas toi, ni moi, ni nous deux
Mais deux autres, ailleurs, ensemble, qui s'aiment.



#258040 Feux épistolaires

Posté par GuillaumeC - 26 mars 2014 - 02:07

Rythmes coeur

Saccadés et puissants

Chroniqueurs

Des amours jaillissant




#257729 Le temps s'arrête

Posté par GuillaumeC - 24 mars 2014 - 01:15

Qu'arrive-t-ll à l'enfant

Qui ne cesse d'être nous

Lorsque s'arrête le temps?

Un poème triste et doux

 

Merci.