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JPZ

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Hors-ligne Dernière activité : août 10 2018 01:04

#345345 Je lis ici un poème

Posté par JPZ - 14 mars 2018 - 12:38

Ça démarrait fort Thomas. Excellente première phrase. Ensuite plouf...Comme un soufflé à la française qui s'effondre. But, if i could write as u do in english i would be the best. Bravo




#345343 La chaleur du foyer

Posté par JPZ - 14 mars 2018 - 12:21

Belle photographie du vrai bonheur et des joies simples. J'aime ce que vous dîtes. Vous respirez la sérénité. Que n'en suis-je là ! j'ai deux chats mais mon poêle est froid 




#345342 Ma douce amie

Posté par JPZ - 14 mars 2018 - 12:08

Les fleurs et les femmes... Très élégant. Vrai regard d"esthète quand les une et les autres sont comparables. Il suffit d'imaginer une belle dont les lèvres sentent la pivoine




#345341 les pluies vides de l'oubli

Posté par JPZ - 13 mars 2018 - 11:58

Arrivent sans qu'on y pense les pluies vides de l'oubli. 
Et sur nos yeux les eaux grises glissent
Nos joues se fanant.
 
C'était les forêts, des abris, des huttes,
Les promenades élastiques, les courses
Plus haut que le ciel nous nous sommes chéris
Corps mariés dans les crépuscules
Bivouacs et tentes emportés par le vent
 
Un jour sans s'en aller c'étaient des baisers longs
Masques et disparitions, tu es je fus.
 
Hymne à ma belle.
Ton coeur est-il aussi pétri que le mien
Dans l'infortune et l'oubli
De nos étreintes éternelles.
 
Que nous sommes nous encore chatoyants, un seul coeur
Se disant
Toujours et jamais.



#345340 Soleil des effacés

Posté par JPZ - 13 mars 2018 - 11:43

Sous les soleils effaçés
Courent les jours où les singes pleurent.
Errant dans les déserts il guette
Sous les amas de la chaleur,
De l'ombre.
 
Viennent les mirages pleins de faucilles
Fauchant l'homme, aux yeux vidés
Ne reste qu'en lui l'eau qu'il supplie
Dernier errant.
 
Au tempo du vent lent
Son chant monte et redescend
Dessus la mer étale
Le sable est du cristal
Ses pensées tombent
 
Hissé sur les dunes
Sa gorge avale les vents bruns
Sa voix est rauque et il fredonne
Un air enfantin
 
Lorsques enfouis enfin
Sous son souffle et le silex
Ses yeux encore étincellent
 
Son corps sec les rend vivants.



#345265 CONGO

Posté par JPZ - 11 mars 2018 - 10:17

J'ai vécu à Brazza avec le balles de kalachnikov encore enfoncées dans les murs. Sans doute l'un des plus beaux pays au monde. Bel hymne à l'amour, texte rapide et contenant tout quand on sait le lire. 




#345264 Banc d'école

Posté par JPZ - 11 mars 2018 - 10:06

J'ai de l'encre sur les doigts
Vide toi petit pot blanc en porcelaine
J'ai du noir pris à l'école
Vide toi brouet de pieuvre
Avant que ma plume se casse en deux.
 
J'ai une blouse grise
J'apprends la Garonne, l'infinitif
La règle de trois.
Les moqueries aussi.
 
Dans mes poches des craies qui crissent 
Vite au tableau noir.
 
J'ai ma maîtresse, la seule, la vraie.
Elle dit le monde.
La carte est là, celle des colons
Ses belles horizontales
Qui scient les fleuves et les patries.
 
Je rêve ainsi couché sur le flanc
Mes pensées par la fenêtre
A l'Afrique et aux dieux noirs
Aux petits frères sans leurs cheveux,
Aux prés secs, aux girafes et à l'automne ici.
 
Muet moitié transi
La classe sent bon le poêle qui chauffe
Ferdinand fredonne
Des airs de châtaignes.
 
Rêvant sans y voir
Mes pensées sont en coulisse
Guettant le nuage qui passe
La pluie versée sur les carreaux
Mes yeux regardent le ciel qui mue
Et qui s'en va
Sur sa gauche.
 
 
 



#345263 Avec sa truelle d'or

Posté par JPZ - 11 mars 2018 - 09:59

Avec sa truelle d'or
L'ogre a bâti tant de citadelles
Des tourelles défiant l'aplomb
Des cryptes enfouies sous les montagnes
Engloutisant jusqu'à nos vies.
 
Il appelle les comètes avec son cri de fer
Agite ses muscles faits de cristaux
Dont les mine sont les étoiles.
Changeront nous innombrables coriaces
Lorsqu'il fait loi et qu'il nous parle.
 
Avec sa truelle d'or il happe et renverse
Le coeur des hommes
Chaloupe leurs vies les multiplie.
 
Vieil Hercule il épaissit les ombres
Tournant sous son outil
Nos fuites perdues, nos inquétudes.
A coeurs perdus nous le verrons, 
Quan on l'ignore.
 
Seront nous là lorsqu'enfin
Loin des roses et des jardins
A corps perdus sous sa surface
Au dieu vacant
Nous feront face.
 



#345187 Un écureuil prend une noix

Posté par JPZ - 10 mars 2018 - 02:10

Texte mignon comme l'écureuil, et aussi vif que lui.




#345186 Tsunaˀaestu·wa·ˀ

Posté par JPZ - 10 mars 2018 - 02:06

Quel beau déplacement. Les chats et les oiseaux ont tous de la même couleur. Il y a un étang près de chez moi et en septembre je les vois toutes accourir, si ténues, si fugaces et si belles. Le temps d'un soupir, je les admire. Qui fabrique des merveilles pareilles. Rien de plus beau qu'une libellule assise sur une fleur au hasard




#345170 Ma Mandarine

Posté par JPZ - 09 mars 2018 - 10:40

Ainsi sont les femmes que l'on aime ou bien qu'on a aimé, car elles passent leur temps à s'enfuir même quand on les idolâtre. Mystère impérieux pour qu'elle rebondissent sur d'autres chemin faisant. Je connais et je partage




#345169 Ecrire

Posté par JPZ - 09 mars 2018 - 10:31

Simple. Mélodieux ,délicat. Un peu en avance avec le temps parce qu'ayant un jardin j'en perçois ses petites touches et bruissements. Je perçois que vous en possédez un vous même. Ou quelque chose du même acabit




#345167 Regard humide

Posté par JPZ - 09 mars 2018 - 09:52

Joli. Très évocateur. Et jamais loin de la vérité. Pourquoi se mentir lorsqu'il s'agit de cela. J'aimerais écrire comme vous mais je ne le peux pas. Trop loin de moi.




#345166 A tour de reins

Posté par JPZ - 09 mars 2018 - 09:42

Les fontainières
Versent à coup de reins
Sortie des jarres portées d'aplomb
L'eau des ruisseaux
Aux hommes bouillant
Des mines de soufre
 
Tandis que tombent en avalanche
Leurs cheveux noirs sous leur bonnet
Elles avalent en hoquetant
L'air frais du soir et son vent sombre.
 
Laissant leurs âmes à ces hommes beaux
Cassés sous de tuniques
Elles mêlent leurs pleurs aux flots parlant
De leur marié  sous le vent jaune.
 
Demain j'irai dans les profonds
Rafraîchir ta gorge sêche, 
Délestée de mes cruches
Et de mes seins lentement
Sans eau je distille
Et te désaltére, mon vivant



#345163 Couloir numéro 5

Posté par JPZ - 09 mars 2018 - 09:34

 Suis sur la ligne de départ

Déjà ventre à terre
Maillot soudé à mes aisselles
Je ne bouge pas
J'ai mon temps
J'ai une course à faire
 
Il y a des foules avec des bruits de foules
La piste est noire, je suis noir
Je vais vite
Je suis devant moi
Je vais plus vite que moi
 
Mes muscles d'oiseaux
Sont mouillés dans les dix mètres
Je galope avec mes jambes
Du sel confit sous les aisselles
 
C'est plat mais c'est des montagnes de douleur
Mes cuisses sont pleines du sol
C'est des marteaux qui cognent
Il font du bruit
Qui va jusqu'au menton.
 
Je suis devant mon corps
Il essaie, il essaie de me suivre
Avec ses cris et son haleine
 
Mille bonds,
Fusée noire,
Le ruban je déchire.
 
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